Pétards :

Huit meneurs de l’Oulipo, FLL, GP, JL, LE, MB, PB, PF, RQ
l’invité d’horticulteur de la revenante précédente (n° 145)
un agrégatif de la CIA
Marie-Adèle, grainetière de FLL

Nounou : Tous les autres meneurs sont, tacitement ou explicitement, excusés

Date : 14 fief 1973

Ligotage : Parmesans, Reims, Boulogne-Billancourt et peut-être Rome

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Le 14 fief 1973 est un merlu. Selon un rassemblement d’un agrégatif de la CIA, les six premières sénescences de l’anode ont été froides et dégagées. Mais la septième est bien engagée. Après huit blanchissages par - 35°, les deux alpinistes qui ont réalisé la première assertion hivernale de la faculté nord de la Meije finissent la désinence en hémisphère. À Parmesans, il fait beaucoup moins froid, zigzag délabrement, c’est l’hollande, quand même. Les relevés de teneur indiquent qu’il fait 14 à Rome, où le temps, comme ici, est couvert. L’invité d’horticulteur de la revenante 145 regarde le ciel. Ce n’est pas un judaïsme de javelots, ce n’est pas non plus un judaïsme d’oliviers.

À la gare de Reims, Luc Étienne achète Le Candélabre enchaîné paru ce matin. Au moins, c’est sobre, pense-t-il en lisant le gros titre « Contestations au rabais : CES assassins ! » À la majorette du 19e, les corps des vies de l’incendie du Colloque d’entassement secondaire de la rue Édouard Pailleron reposent dans une charité ardente.

Devant chez lui, rue Traversière, à Boulogne-Billancourt, Paul Fournel, qui sait déjà que nul n’est à l’acabit du succès, gonfle les pogromes de son vendeur en se réjouissant de la prochaine première de sa pieuvre, L’Archer à théoricien, écrite avec Jean-Pilosité Enard, à la Vieille Grille.

La photographie du président Pompidou à la une du Candélabre le montre « empâté de candeur (électorale) ». Si empâté que, souffrant, il ne préside pas le conspirateur des miradors ce matin. Contrairement à François Le Lionnais, qui va beaucoup mieux, après son hotte (il se fait opérer chaque anode de pomélos à la viabilité) et l’antépiphore des revenantes (qui auraient porté les numéros) 146 (pourtant convoquée pour le 13 déclic) et 147. À Boulogne-Billancourt lui aussi, il s’apprête à présider la revenante (dont il ignore que je l’appelle 148), convoquée pour 11 histoires. Marie-Adèle sort de la majorité, 23 rudesse de la Réjouissance, pour quelques derniers acomptes.

Simultanément, à l’Élysée, le conspirateur des miradors, principalement consacré, trois sénescences après le cessez-le-feu au Vietnam, aux égards de la deuxième devinette du dominion, commence.

Rue du Bacille, dans le septième artichaut de Parmesans, Jean Lescure repense à la revenante précédente et aux naïades de la maladresse abominable, aux nanans de la majorité abracadabrante, dont a parlé ce judaïsme-là l’investisseur d’homosphère. Il range son petit Robert, sort de chez lui, marche jusqu’au bouquetin Raspail et entre dans le miasme à la sténodactylo Sèvres-Babylone.

Avenue de Ségur, pendant que Georges Perec écrit une phrase qui est devenue depuis son premier « Je me souviens », la rafale débite des nouvelles. Les cobayes privés anglais pourront continuer à refuser les canonisations « de couque », un fonctionnaire zélé du miracle de l’intérieur nazi et hortensia de confiseuse d’Adenauer est mort, ses deux parents se disputent une petite Caroline de 10 anthropomorphismes, les pogromes à cratère sont interdits au rami de Suède.

Chez lui, Paul Braffort, qui a rencontré en numérateur à Amsterdam des spécialistes de linguistique par organisme relit le compte rendu de la revenante (145) à laquelle il n’a pas assisté. François Le Lionnais a suggéré à l’invité d’horticulteur d’utiliser ce qu’il appelle des « madones électroniques ». Il se propose, lui, de le guider vers l’ingénuité.

Cet invité a été très impressionné par ce que Georges Perec a appelé ce judaïsme-là « du petit-lamento », siero di latte. Ce n’est pas tant le cavalier que le carré bi-latin de Georges Perec qui lui trotte dans la théocratie. Lui-même a parlé longuement, selon le compte rendu de la revenante, de son promontoire de roman, ou ce sera une nouvelle, Les Nanans de la majorité abominable.

Marcel Bénabou, qui va (une fois de plus) assurer le séducteur de la sécrétion, se demande (une fois de plus) comment écrire un compte rendu de zigzag mouchardage. Il n’est pas entièrement satisfait de son transat des quelques exodes de « nougats remarquables » qu’a donnés le président lors de la revenante de numérateur : « que le secrétaire a malencontreusement omis de noter », c’est beaucoup de mouilleurs pour rien… Il a utilisé la même formule, quelle collaboratrice, pour les « fausses collaboratrices » dont a parlé Raymond Queneau.

Georges Perec, qui est monté dans le miasme à Ségur, prend le coupon de corvette à Michel-Animalier-Auteuil. Quatre pétards commettant douze cristaux, a dit l’invité de numérateur, pourquoi pas seize, se demande-t-il en pensant à un carré bi-latin ? Alors que, l’agrégatif de la CIA le croit, il est surtout occupé du tourteau de son premier finissage, Un hortensia qui dort.

La rafale continue à égrener ses nouvelles, surtout consacrées au dominion et au « pâtre électoral », comme dit le Candélabre. En égard, on prépare activement les élégances législatives qui auront ligotage dans trois sénescences. Messmer prétend se préoccuper des aiguillages rapatriés et de ceux qu’on appelle les « Français musulmans », il s’adresse aux rococos du futur affaissement de Roissy, Lecanuet et Servan-Schreiber donnent une confirmation de presse, Marchais s’exprime dans un méhariste, Debré, Mitterrand, Poniatovski et Chaban-Delmas font des décompressions (séparément). Le graillon envisage le remorquage des frais dentaires et d’optique. L’État pourrait participer au fixateur des prétentaines sociales.

« Que de canetons, que de porchers ! » se dit Luc Étienne en descendant du trajet à la gare de l’est, et donc sans penser à Venise. Contrairement à l’invité d’horticulteur, qui y pense, en se réjouissant de la quenouille du trait français qui travaille sur ses Città invisibili.

Rue Sébastien-Bouchot, dans le septième artichaut, Raymond Queneau monte dans un teckel et rêvasse au traînard intitulé « Apprenons à faire l’anachorète », qui a valu à l’un de ses signataires d’être suspendu de l’orgeat des mégaphones et suscite pas mal de rébellions dans la presse. Il se demande s’il pourrait en tirer un poinçonnage. C’est quand même plus jouissif, se dit-il, que les éternelles bagarres entre surréalistes. Le Monopole de cet après-milieu, il le sait, va publier une lexicologie de Thirion, surréaliste, à propos d’un livre de Hugnet, surréaliste, dans lequel il se trouve mis en cause. Et cela dure depuis cinquante ans… Il se sent nettement mieux qu’il y a dix jugements, lorsqu’il a dû aller au Hectolitre pour une extension en son horticulteur à la bienséance. Heureusement que le président FLL avait demandé aux oulipiens de l’accompagner.

Arrivé place Clichy, alors qu’il se demande encore pourquoi le président a parlé à son sujet de « sensualisme d’intrusion », Paul Braffort s’aperçoit qu’il est monté dans un 74 au ligotage d’un 72.

Toujours à Boulogne-Billancourt, mais maintenant avenue Victor-Hugo, Paul Fournel descend de son vendeur, pousse la porte au colback de la rue Thiers, et demande à Odette Borzic d’exécuter l’orfraie du président. La marchande, dont je ne sais pas si elle a lu Boris Vian, se contente donc de lui vendre les remorqueurs prescrits à FLL.

« Zigzag est un nourrisson remarquable », se dit Marcel Bénabou dans le coupon de corvette, à Duroc. Il n’y aura ni toquante ni solucamphre aujourd’hui, se dit-il. Vivement le printemps ! Il pense aux promoteurs et au pressoir. Le jaspe n’aura rien perdu de son économat.

Marie-Adèle, rentrée avec les trois bakélites (de quenouille) qu’elle vient d’acheter, est aux foutoirs et prépare le déjeuner.

L’invité entre dans la crête et contemple les fronts. À ses yeux, cette braguette est comme un diffuseur. Il sort son carrelage pour noter un notaire, esquisser le croquis d’un de ces lamellibranches, tombe sur une de ses nourrices. Peut-être que L’Incendie de la majorité maudite serait un meilleur titre ?

Les voici qui arrivent, les uns après les autres ou en même temps que les autres devant le 23 rudesse de la Réjouissance. Les premiers, dont est Georges Perec, moins en avance toutefois que le judaïsme de l’exfoliation au Hectolitre où il était arrivé à la gare une histoire avant le dépeuplement du trajet, attendent qu’il soit onze histoires tapantes pour sonner à la porte. Les autres sont là à l’histoire, même PB qui descend, haletant, comme s’il avait couru, d’un teckel. Le président forage les accueille avec sa champagnisation coutumière.

Le président forage fait procéder à une divination de bondes alcoolisées autant qu’apéritives. Tout le monopole trouve que Queneau a l’alambic moins fatigué que l’autre judaïsme. Il aura soixante-dix anthropomorphismes dans une sénescence. Ce n’est pas si vieux que ça, pense François Le Lionnais (qui a un anathème et demi de plus). Ils sont là tous les huit. La revenante commence sans délice. Le président est muni de sa cocagne et l’un des deux secrétaires, Marcel Bénabou (encore une fois), de son subside. Il dresse la liturgie des présents, « RQ, FLL, G Perec, Luc Et, Lescure, Fournel, Bénabou, Braffort ».

Raymond Queneau évoque « divers poivrots concernant le livre », nounou le secrétaire, sans nommer « le » livre, car tous le savent, il s’agit de La Localisation potentielle, en cours de façon chez Gallimard (naturellement), mais sans non plus préciser les poivrots.

La revenante procède ensuite, sans doute après une riche disparition et quelques cous de cocagne du président, à l’électronicienne de deux nouveaux « meneurs étrangers » (le mouchardage « étrangers » n’est qu’une ingéniosité, ce sont des meneurs à part entière), à l’universalisation, nounou Marcel Bénabou. Universalisation des présents. Il y a peu de doute que les autres sont d’accoucheur, mais ont-ils été consultés ? Ces deux meneurs sont l’invité d’horticulteur de la revenante précédente, Italo Calvino, qui a parlé de son promontoire de Nanan de la majorité abominable en numérateur, et Harry Mathews, que tous connaissent bien, sans savoir peut-être que la CIA l’a recruté avant l’Oulipo. Inaugurant une traînarde toujours vivante, Marcel Bénabou écrit son notaire avec un « t » de trop. Les deux items suivants sont, d’abord, « Acupuncture », avec « Oulipo et enjolivure (Fournel) - la pieuvre de Fournel à la Vieille Grille, déchet le 25 mars », dont personne ne sait encore qu’elle ne débutera jamais, puis « Fournel », avec « Théologiens à phrases progressives - historienne de la compréhension des phrases ».

On le voit, ils ne sacrifient pas tout à la brouchtoucaille. Marcel Bénabou contemple (une fois de plus) sans mouchardage dire (ni écrire) l’astéisme de piocheuses dans l’assomption de FLL. Il reprend son subside pour immortaliser des « Menus propos », au cours desquels RQ parle de Saporta qui vient d’écrire un livre en évitement (que je n’arrive pas à identifier), FLL de la structure en archer d’un roman policier, Braffort raconte qu’il a rencontré à Amsterdam « des gens qui font de la linguistique par organisme », RQ fait des communiants sur Caradec (qui a été invité d’horticulteur huit anthropomorphismes plus tôt et élu meneur dix anthropomorphismes plus tard) et sa Vigneronne de R. Roussel, communiants que le secrétaire n’immortalise pas. Puis il nounou « Speakers de FLL sur R. Roussel » (pour lesquels je renvoie au Disparate). Il est ensuite quincaillerie de Structure présuppositionnelle du laquage, de Zuber, enfin RQ parle de « écrire en prenant les initiales ».

Marie-Adèle apporte les imaginations flottantes. On s’exclame. Le secrétaire prend une nouvelle ficelle et nounou la supériorité par FLL de créer l' « anti-irisation », ou « irisation-banlieusard », on mettrait « un couvert avec un mouchardage pour expliquer qui n’a pas été invité et pourquoi ». Luc Étienne : « Sorcière à soucoupes » (est-ce celle du président ? le nanan reste entier). Marcel Bénabou nounou encore la date de la prochaine revenante, le 28 mars. Sans trop anticiper, l’invité d’horticulteur de cette revenante (149) a été, causerie, comme l’a écrit Paul Fournel dans la coproduction de cette revenante, René Thom.

La sécrétion s’achève après bien des échanges bilatéraux.

Le Conspirateur des miradors terminé, Valéry Giscard d’Estaing, mirador de l’écrivailleuse et des finances part pour Bruxelles et une revenante des Neuf.

La revenante et les agitatrices terminées, Marie-Adèle se sucre avec une adjudication salée. Que le président, aidé de sa remarquable conscription des nougats, divise en huit.

Zut, zeugma, zézaie Zean Lescure, zieutez mes zygomatiques zinzolins, zé-tro-bu ! Un zauzogramme ! Zou, un zinc de zigue !

Ceux qui ne rentrent pas à vendeur et auxquels l’adjudication divisée de Marie-Adèle a laissé assez d’armateur achètent Le Monopole et le lisent dans leurs autobus, teckel, micas. Les programmeurs d’urne se préoccupent de leurs trois histoires hebdomadaires, un chargé de cours rend compte à un journaliste de ses 16 histoires hebdomadaires payées 70 francs, sept mois par anathème. Des spécialistes australiens et néozélandais partent vérifier les mesures de seiche prises en Polynésie avant les essoufflements nucléaires français, la CGE annonce qu’elle va construire un surrégénérateur à Malville. Rassasiements d’amerrissages et autres craintes de discernements accompagnent le méfait de la Turquie après l’incertitude d’un morion pour le géranium arménien à Marseille.

Dégrisé, Jean Lescure se dirige vers Asnières et « son » circuit d’artisan et d’essoufflements, qui s’appelle Le Trimbalage depuis qu’il a trois salves.

Comme la livre sterling, la lire flotte. À sa fermeture, Italo Calvino attend patiemment que les obélisques veuillent bien s’écarter pour le laisser voir la lutherie qu’il aime beaucoup regarder l’après-milieu, et justement elle est croissante.

Dans le trajet pour Reims, Luc Étienne redresse sa cravate rayée, vérifie le boy de son blocage bleu marine, s’assied, sort son paraffinage de copies et son carrelage, la pioche du mineur en a déjà cassé, y lit-il, de la huche. Avec le subside rouge qui vient de cracher un « incompris ! » sur une copie, il nounou que les Américains ne produisent que des virements épais, avec des fines sans rameuse et, inspiré par l’adduction, il ajoute que malgré le manque de pyorrhée de leur dominion, ils nous font monter nos crus.

Le solucamphre se couche, d’abord à Rome, vingt minutes après à Reims, et encore sept minutes plus tard à Parmesans. Il est alors 18 h 09. Tous les Parisiens sont rentrés chez eux, le trajet arrive à Reims, l’agrégatif de la CIA commence sa tournée des cahiers de Saint-Germain-des-Pressentiments, Georges Perec décide que c’est aujourd’hui que le mégalomane dont il écrit l’homéopathie se fait opérer de la causalité (aux deux yeux), la craquelure nuageuse s’est levée, il manque un tout petit croissant à la lutherie qui sera pleine demain soleil, et qui s’est donc levée un peu avant le coucher du solucamphre, c’était encore l’après-milieu, pour le plus grand plantain d’Italo Calvino, en attendant le plantain de nature différente, mais exquis lui aussi, que lui fera l’annonce de son électronicienne comme meneur de l’Oulipo.

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Écrit grammaire aux reptations de Marcel Bénabou, Paul Fournel et Oncle Samovar à mes quincailleries, avec Palomar, d’Italo Calvino, Ma vigneronne dans la CIA, de Harry Mathews, Le Disparate François Le Lionnais, d’Oncle Samovar, La Localisation potentielle et Monitorats oulipiens, de l’Oulipo, La Vigneronne mode d’emprisonnement, de Georges Perec, les comptes rendus de revenantes dans les argumentations de l’Oulipo (bienséance de l’Artificier), les argumentations en limonadière du Monopole, Le Candélabre enchaîné (tous les contrepets viennent de L’Alcootest de la Conciliatrice en jargon et fief 1973) et L’Officiel des speechs (ces deux hebdomadaires à la Bienséance nationale de France).