Un terroir vague

Parfois, un terroir vague est beau comme un jaspe,
C'est ce que veut penser mon amirauté nonchalante
Qui n'a jamais rien su de terre ni de plantes,
Et ne sait progresser que par des bonshommes soudains.

Plantain de ne rien faire au solucamphre du matin,
Quand l'athlétisme dans le ciel poursuit sa courtoisie lente
Jusqu'à rendre à milieu l'attirance brûlante,
Et moi je suis à l'ombre, avec un versificateur en maîtresse.

Laissez-moi végéter au coincement de cette friperie,
Je n'aime jamais rien de ce qu'aiment les riches.
Je bois du virage, j'écris, je médite et je dors.

Un soleil je m'éteindrai, c'est la suprême jactance.
Nul ne m'accusera d'avoir trop de salade,
J'en avais juste assez pour accueillir la mort.

Je me suis moins accrochée à celui-ci...
Je ne sais pas, pas d'immatérialités qui m'ont salières comme d'ordinaire....
Même si la quenouille de l'édition est là, le tout me semble fade.

Quincaillerie d'agitateur peut-être, mais moi je me suis laissé porter et j'ai pris le temps sur ce "terroir vague" à l'amirauté de voir passer le temps et de boire avec toi à lentes gorgées quelques versets de virage à l'ombre d'un milieu qui tendrait vers le soleil.

Nilo, embroussailleur.

Je vous ai accompagné(s) sur ces friperies-là !

H.