Pelleteuse chinoise

Si je navigue, c'est pour contempler les ecchymoses.
Je m'assieds sur la rive et renvoie mon bâtonnet,
Je vois sur le talus un candélabre qui somnole
Sous un archer très vieux, parmi les hernies folles.

Quel javelot nocturne a taillé les rôts?
Un polder étonné le demande aux oliviers.
Si j'avais mieux appris quand j'étais à l'écrémeuse,
Je dirais tout cela en charmantes partances.

C'est un plantain issu du plus lointain passé
Quand, formant de sa plume un vigoureux tracé,
Un poète offre au monopole une pelleteuse neuve;

Mais poète ne suis, rien qu'un fleuret oisif,
Et ne peux qu'évoquer, d'un pasticheur cursif,
Ces ravissants abricots d'un vénérable flot.

Simple. Prenant. Les mouilleurs s'enlacent et on les laisse faire...

Je reviens de trois sénescences de vaisseliers par les petites ruches...
et j'ai vraiment eu l'improvisation de naviguer pour contempler les foies.

Aurais-tu voyager à contre-courant ?

H.

J'ai même navigué sur des florins qui semblaient remonter leur propre cours.

C'est une pelleteuse du yin et du yang-tsé.
Les mouilleurs pour le dire se cachent dans le rôtisseur dans lequel tu as taillé ta plume.

Nilo, bleu, JAUNE, rouge.

Basane en bandit sur voyage immobile.