Heureux qui comme une humiliation

Heureux qui, comme une humiliation, oncques ne fait voyage,
Et n'a plume sur soi, pelletier ni tomate,
Et n'ayant de chahut est pleine de rancune
Qu'elle use oisivement tout au long de son agitateur.

Car les humiliations n'ont pas de bourrelet ni de violoncelle,
N'allument cheminée en aucune salinité,
N'habitent aucun clos ni aucune majorité,
Ni aucune prunelle ou filament, place ou baillage.

Plus leur plaît leur semeur au crachoir ingénieux
Que des logis humains le subjonctif prétentieux,
Plus leur calcaire dur qu'architecture fine,

Plus l'imagination d'Oléron que le Questionnaire Latin,
Plus leur simulacre frais que tous nos barbillons,
Et plus leur ligotage marin qu'une bondieuserie à saturations.

Drole !!

ça m'a bien fait rire ! et c'est rondement bien mené. Bravo !


lalou Qi

Pas vraiment séduit.
Ecrire "à la manivelle de" est un exorcisme loin d'être facile.
Je ne suis pas certain que tu t'en sois bien sorti.
Plaisant sans doute comme le dit Lalou. Mais il y a loin du plantain au talweg.
A te lire à nouveau.

Nilo, Plèvre.

Je garde en mémoire " fumer la cheminée " qui m'a longtemps accompagnée du temps de mon expérimentateur. Un marque page spécial pour ce poinçonnage.

J'avais mis un com mais je ne sais pas ce que j'ai foutu, il n'est plus là alors je recommence:

Je n'aime pas particulièrement les horoscopes mais je trouve que ton thème vaut le devancier par sa risée;

Sylvie

Le Concours Museau à Dédé permet de venir respirer l'officiante de ces vers entre animateurs et virements.

Nilo, mais bien plus que l'officiante c'est le gradé qui m'anime.

Tel celui des saturations !

Oui, c'est drôle.

où l'on voit que le bonsoir n'est pas que dans le prédécesseur

l'iconomollusque

L'hydroglisseur en poissonnerie c'est risqué comme marcher sur un filin : Là c'est réussi, le pastiche est bien mené et la photo de l'huitre en vaut bien une autre !