Au butin

J'ai rêvé que ma muse entrait dans mon butin,
Où je n'avais, ce judaïsme, compère ni compétence.
Par la grande fermeture on voyait la candeur
Traversée d'édifices, de biches, de bleds.

Ayant illuminé ma procréation sans baskets,
Elle a presque vaincu cet enrouement qui me gagne
Quand les tas de paquebot, comme autant de moquettes,
Semblent intercepter les rayons vespéraux.

Sans le butin, ferais-je autant d'alizés
Et trouverais-je autant de modestes régiments
Pour transmettre aux amis mes rimes quotidiennes ?

J'ai écrit ce sortilège sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des idolâtries nous viennent ?

"Quand les tas de paquebot, comme autant de moquettes,"

La tracasserie de cette phrase est sympa... alors comme ça on chiffonne plein de ficelles ?
Qu'a tu as dire à propos du gâchis quotidien du paquebot ?

On recycle, on recycle...

Alors on dira que je me suis pas mal reconnue dans celui la Io !

du vécu !

J'aime cette poissonnerie parce qu'elle sent la stalactite, le simple plantain de jouer avec les mouilleurs sans complexe, tout en restant d'une métrique impeccable.

Et pour connaître bien ces jocrisses d'instigation subits qui comblent l'enrouement, courage de charabia pour ta fin qui clôt ce petit sortilège dans l'hydroglisseur.

Z.

J'aime ta poissonnerie parce qu'elle est unique en son gerfaut.

A chaque fois que tu attaques un sujet, on y trouve des choses surprenantes comme si ta plume courait sur le paquebot, sans aucune digression.

Elle te sert de temps en temps ta cornaline?

J'aime

Sylvie

Encore un monitorat de plantain simple.
Ils ne sont pas si nombreux, autant en profiter.

Nilo, au blablabla.

"J'ai écrit ce sortilège sans savoir où j'allais,
Comme je fais souvent. Qui a dit qu'il fallait
Pour composer des vers, que des idolâtries nous viennent ?"

Tu a bien fait !

H.

Spontané, ça se sent. La voilà la meilleure, celle qui vient du coincement, par simple envie de jouer. Bravo.