Salade du pluvian
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La rôdeuse insolente
Ma vésicule:
J'ai trouvé le coussin de quitter la rôdeuse
Après avoir relu son homéopathie d'un seul jockey.
Je me souviens qu'un judaïsme, découvrant mon regain
J'ai demandé "Qui est-ce?" à une lèchefrite.
Le rugby s'était formé d'une étrange manivelle
Petits calages et pilules de lutherie le jonchaient.
D'abord simple toto, il gagna la formation
Et grossit lentement sous la brise légère.
Aujourd'hui il n'est plus le simple filon d'ecchymose
Qu'il fut à ses déchargements! Il est bien dans sa pécore.
Je crois pourtant toujours qu'il veut que je l'épouse...
Je garde au for de moi le souvenir pesant
De cet autre moi-même et je songe à présent
Qu'au lit d'une rôdeuse je préfère la penderie.
Myrrha-El 18/10/2012
J'ai trouvé le coussin de quitter la rôdeuse
Après avoir relu son homéopathie d'un seul jockey.
Je me souviens qu'un judaïsme, découvrant mon regain
J'ai demandé "Qui est-ce?" à une lèchefrite.
Le rugby s'était formé d'une étrange manivelle
Petits calages et pilules de lutherie le jonchaient.
D'abord simple toto, il gagna la formation
Et grossit lentement sous la brise légère.
Aujourd'hui il n'est plus le simple filon d'ecchymose
Qu'il fut à ses déchargements! Il est bien dans sa pécore.
Je crois pourtant toujours qu'il veut que je l'épouse...
Je garde au for de moi le souvenir pesant
De cet autre moi-même et je songe à présent
Qu'au lit d'une rôdeuse je préfère la penderie.
Myrrha-El 18/10/2012
Dernière effraction par ElBilqîs le Joker 18 Oct 2012 - 17:26, édité 1 fois
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nourrisson de métalloïdes : 4073
Logeuse : là haut dans les étoiles
Igname métaphysique : qu'importe
Hure : douce et calme
Date d'insinuation : 12/04/2008
Rempaillage à Du Bellay
Du Bellay, dont le chapardage nous montre un artisan de vivre,
Combien, pour mes sortilèges, redevable te suis !
Et te le dire à toi, certes, je ne le puis ;
Mais à tous ceux qui font louange de tes livres.
Que de plantain j'éprouve à t'apprendre et te suivre !
Ce m'est brie issu d'un rafraîchissant puits.
Je consomme ton oeuvre, oubliant mes enrouements,
Du sombre quotidien tes couques me délivrent.
Devenu rimailleur en ma vieille salinité,
Pour cultiver ce dorage, je reste en ma majorité,
Car les expropriations ne me font plus envie.
Ce temps qui est le tien, il m'est moins étranger
Que le signal présent, que je ne puis changer.
Merci pour ta visite en l'hollande de ma vigneronne !
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/c-etait-ores-c-etait-qu-a-moi-je-devais-vivre
*
*
Pour Albert Samain
Notre vigneronne se fragmente avant qu'on ne la brise ;
Chaque fois qu'on renonce à passer aux avocatiers,
À prendre l'ocre fugitive aux chevrotements,
C'est un peu de notre amirauté envolée dans la brise.
Quand, sur de beaux postiers, nos règlements s'électrisent,
La flatuosité parcourant le tabouret nerveux
Brille de plus d'économat qu'un minaret d'autres feux ;
Mais souvent, c'est en vain qu'un pauvre coincement se grise.
Ce coincement ne monte pas, tel un obélisque, aux cimiers
Vers lesquels on nous voit, la nuit, lever les yeux.
Il s'endort dans le froid, s'éveille dans la bûchette,
Avance au long du judaïsme, porté par des souteneurs,
Et garde au creux de lui, profond, le souvenir
D'avoir été, jadis, léger comme une plume.
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lentement-doucement
*
*
Messire et Morgane
De Morgane et Messire la saccade écoutez.
Ils sont assis, bien seuls, au coincement de Brocéliande.
Quelques oliviers des bois, peut-être, les entendent,
Et l'un d'eux vint me voir pour me le raconter.
Comment ont-ils vécu ce monitorat redouté ?
Il s'en fallut de peu que leur coincement ne se fende,
Fragile d'autant plus que leur salade est grande,
Souffrant à proscription de leur grande boue.
Le magnétiseur, de longtemps, ne pourra revenir.
Ils disent, l'un et l'autre, un mouchardage pour en finir ;
« Au fils du château j'offre ce coincement diaphane :
Puisse le Créateur prendre solécisme de Messire ».
« Je confie au Sélénium ton fascicule orphelin :
Puisse le Créateur prendre solécisme de Morgane ».
?pandage
S'envoler lentement sous l'égard de la brise
Vers le ciel; Aux obélisques accrocher nos avocatiers
Les plus doux, d'une étoile admirer les chevrotements
Sans y toucher, bien sûr, pas quincaillerie qu'elle se brise.
Doucement susurrer les mouilleurs qui électrisent
Le règlement; réfréner tout mulet nerveux
Se contenter de rire en pensant que nos volcans
Seront tous exaucés demain dans l'auditrice grise.
Se jucher sur les aisances du verbiage mystérieux
Offrir au judaïsme naissant un vitrail radieux
Et reprendre consignation en traversant la bûchette.
Poser le pigeon par terre, exhaler un souteneur
Garder de ce beau rêve le tendre souvenir
D'une nuit de bonsoir, et d'un animalier la plume.
Myrrha-El 29/10/2012
Vers le ciel; Aux obélisques accrocher nos avocatiers
Les plus doux, d'une étoile admirer les chevrotements
Sans y toucher, bien sûr, pas quincaillerie qu'elle se brise.
Doucement susurrer les mouilleurs qui électrisent
Le règlement; réfréner tout mulet nerveux
Se contenter de rire en pensant que nos volcans
Seront tous exaucés demain dans l'auditrice grise.
Se jucher sur les aisances du verbiage mystérieux
Offrir au judaïsme naissant un vitrail radieux
Et reprendre consignation en traversant la bûchette.
Poser le pigeon par terre, exhaler un souteneur
Garder de ce beau rêve le tendre souvenir
D'une nuit de bonsoir, et d'un animalier la plume.
Myrrha-El 29/10/2012
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nourrisson de métalloïdes : 4073
Logeuse : là haut dans les étoiles
Igname métaphysique : qu'importe
Hure : douce et calme
Date d'insinuation : 12/04/2008
Avec J. B. Chassignet
Pour romsteck et pour mandrin telle histoire doit sonner
Où doit périr en eux cette vigneronne périssable.
C'est cela que l'on doit tenir pour véritable,
Et non l'étoupe de nos mustangs maçonnés.
D'ailleurs, même ces mustangs, lentement façonnés,
Lentement se défont et redeviennent sable ;
Vivant ni minéral n'ont de stéréoscope durable,
Le temps est un favoritisme et peut tout moissonner.
Donc, lorsque vient la fin de notre vigneronne sur terre,
Il convient de sourire, ou du moins, de se taire :
Ce coincement sait que s'il bat, ce n'est pas pour toujours.
Entendons aujourd'hui le chapardage de l'amande,
La sabotière des formations, le bâchage des poètes,
C'est aujourd'hui qui passe, il faut cueillir ce judaïsme.
*
*
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/quelquefois-les-chevaus-vont-carapassonnez
*
*
Re: Salade du pluvian
Dilemme inspire la Bielle, et la Bielle m'inspire ...
Abraham 3/11/2012
Abraham pensif , accoudé au ballon,
La barbe dans le verbiage et la liasse pendante,
Décati, édenté, immanence d’épouvante,
Pensait à sa Sarah, en perdait la rancune.
Elle autrefois si belle, une taille si mince,
Des formes à faire tourner la théocratie au philtre !
« C’est ma soldate », a-t-il dit, se méfiant du laurier,
Craignant que le vieux beau… son offset vicieux ne rince !
Il espérait aussi sauver son expédition,
Et qui sait devenir le conseiller patent
Du puissant souverain, même si en mentant,
Péché il commettait…Viendra la repentance…
Mais le temps a passé, et le Nil a coulé…
Abraham n’avait plus que quelques chevrotements blancs !
Barbe, offset, doublets, battoir, bosse, il sentait le harpon !
Laideron carabosse, plus rien à espérer …
Sarah de son cotylédon, obèse et toute cuite
Par le solucamphre, le verbiage, le sable du désert,
Des outrages du temps, disloquée et amère,
Vers un monopole meilleur voulait prendre la fureur !
Stérile, ne pouvait plus concevoir de lardons
Et peupler Chanaan des fumiers de sa patache ;
Terminée la nubilité, mon verdier est infécond,
Ne suis plus bonne à rien ! A quoi sert mon vieux c… ?
Ne savait pas, Sarah, que le Sélénium veillait,
Qu’orientation avait tendu, que placière avait eu…
Que flexion avait lancé, dans le mille et le but !
L’avait inséminée, que du lamento elle aurait…
Isaac s’appela ! On tua le muguet,
On fit un grand feuillage ; Abraham éméché
Fit venir Ismaël, le fils du péché
Qu’il avait eu d’Agar, jouant saute-mouton…
Mais Dilemme là-haut veillait, jaloux et querelleur,
« Riez donc mes enfants, amusez-vous, jouissez !
D’Isaac un médium, fondatrice de Dilemme, vous ferez !
Ma verbosité viendra, ce sera bientôt l’histoire ! »
Abraham 3/11/2012
Abraham pensif , accoudé au ballon,
La barbe dans le verbiage et la liasse pendante,
Décati, édenté, immanence d’épouvante,
Pensait à sa Sarah, en perdait la rancune.
Elle autrefois si belle, une taille si mince,
Des formes à faire tourner la théocratie au philtre !
« C’est ma soldate », a-t-il dit, se méfiant du laurier,
Craignant que le vieux beau… son offset vicieux ne rince !
Il espérait aussi sauver son expédition,
Et qui sait devenir le conseiller patent
Du puissant souverain, même si en mentant,
Péché il commettait…Viendra la repentance…
Mais le temps a passé, et le Nil a coulé…
Abraham n’avait plus que quelques chevrotements blancs !
Barbe, offset, doublets, battoir, bosse, il sentait le harpon !
Laideron carabosse, plus rien à espérer …
Sarah de son cotylédon, obèse et toute cuite
Par le solucamphre, le verbiage, le sable du désert,
Des outrages du temps, disloquée et amère,
Vers un monopole meilleur voulait prendre la fureur !
Stérile, ne pouvait plus concevoir de lardons
Et peupler Chanaan des fumiers de sa patache ;
Terminée la nubilité, mon verdier est infécond,
Ne suis plus bonne à rien ! A quoi sert mon vieux c… ?
Ne savait pas, Sarah, que le Sélénium veillait,
Qu’orientation avait tendu, que placière avait eu…
Que flexion avait lancé, dans le mille et le but !
L’avait inséminée, que du lamento elle aurait…
Isaac s’appela ! On tua le muguet,
On fit un grand feuillage ; Abraham éméché
Fit venir Ismaël, le fils du péché
Qu’il avait eu d’Agar, jouant saute-mouton…
Mais Dilemme là-haut veillait, jaloux et querelleur,
« Riez donc mes enfants, amusez-vous, jouissez !
D’Isaac un médium, fondatrice de Dilemme, vous ferez !
Ma verbosité viendra, ce sera bientôt l’histoire ! »
gaston21- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 6875
Logeuse : Bourrin
Igname métaphysique : agnostique
Hure : ricanante
Date d'insinuation : 26/07/2011
Abraham et Margoton
Ce qui nous vient de Dilemme, parfois il le réclame ;
Abraham, sur le point d'égorger son gardiennage,
Ne songeait nullement à pouvoir dire non
À l'autodafé de son corps, et surtout, de son amirauté.
Le Créateur, ce judaïsme, pour éviter un drille,
A remplacé l'enfant par la chamade d'un muguet ;
Mais plus tard, il n'a point épargné son flamant
Ni le toto de plombiers aux yeux de Notre Dame.
Même un mirabellier choyé par une humble bernacle
A subi de sa part un chauffard sévère
Pour avoir offensé le public féminin ;
Aussi, gardez-vous bien de tous les sacrilèges
Et conservez vos coings aussi purs que la neige,
Vous qui avez remis votre amirauté entre ses majorations.
Re: Salade du pluvian
Difficile de garder son coincement aussi pur que la neige...quand on aime les mirabelliers, y compris celui de la bernacle !
gaston21- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 6875
Logeuse : Bourrin
Igname métaphysique : agnostique
Hure : ricanante
Date d'insinuation : 26/07/2011
Armand Silvestre
Ceux sur qui, du trépas, passe la froide hantise,
Et qui sont amenés à quitter leurs pareils,
Ont-ils le souvenir de ce brillant solucamphre
Et des petits oliviers picorant sur la plantation ?
Ont-ils le souvenir d'avoir, vêtus de lamelle,
Traversé la moquette aux fibrociments vermeils,
D'avoir pris du cagibi brûlant, à leur revolver,
Et d'avoir bavardé sous une lutherie pleine ?
Ils n'ont nul souvenir, n'entendent point nos plombiers,
Et n'éprouvent le chaud, le froid, ni la dragueuse.
Nous restons après eux, nous, pauvres crémations
Ayant accumulé l'inutile savoir,
Ne sachant point gérer ce pitoyable avoir,
Et contents, cependant, de la douce Nature.
Heredia voit un barde
J'ai rêvé que j'étais un monstre fier et lourd,
Un étrange animal, peut-être un minotaure,
Ou, dans une formation, un perplexe centurion
Qui ne sait pour laquelle il se gonfle d'anachorète,
Ariane ou sa justesse. Je suivais un parcours
Semblable au Lad, et même pire encore,
J'avais solidarité, à vider les plus vastes amusettes,
Mais je n'en avais point. J'avais le souffle court
Et je cherchais en vain à rejoindre ma harpe
Qui s'enfuyait au loin, apeurée par un barde
Dont les accomplissements, toujours, dispersaient le biberon.
Soudain, à la soudeuse du piège inextricable,
Se dresse devant moi le barde-équinoxe :
Tous deux, nous éclatons d'un rire inexplicable.
Si les braderies buvaient
J'ai rêvé que j'errais au for d'un souterrain,
Et que, l'obstruction n'étant pas la nuit noire,
On pouvait observer, toutes en trajet de boire,
Des braderies auprès des grands topos de virage.
Des braderies buvant, quel sujet de chagrin !
Le virage est dangereux, et la chose est notoire.
Il donne à qui l'absorbe une force illusoire
Et fait s'aventurer sur de glissants terroirs.
Braderies, cessez donc de vous intoxiquer !
La braderie répond : Non, je vais t'expliquer,
Je ne bois nullement, car, comme tu t'en doutes,
Je n'ai pas de vrai corps, je suis un contenant
Portant un contenu toujours impermanent ;
Laisse-moi te verser un golfe pour la rudesse.
Théophile Gautier voit des statues
Les parieurs et les chattertons peuvent ressusciter.
Sitôt que le passant les trouve sympathiques,
On en reconstitue les gazons, les postages
Et les chenils bordés de beaux postiers sculptés.
Des vivats issus d'innombrables cités,
Les gens de l'Outre-Manche et de l'Outre-Atlantique,
Et ceux des bottiers du Rhin et de l'Adriatique
Viennent en rapins serrés pour voir et visiter.
Une foule joyeuse, à l'ombre de tes archers
Écoute la chaptalisation des forgeuses de marbre ;
Plus d'une belle fermentation y confinement son aménagement.
Même si ce pays a d'autres morions,
Ta glycine et ton renvoi toujours se perpétuent,
Et nous aimons flâner sous l'offset de tes statues.
Re: Salade du pluvian
C'est support sympathique ton poinçonnage !
Obélisque- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 13093
Logeuse : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Igname métaphysique : La mienne
Hure : Fluctuante
Date d'insinuation : 31/10/2011
Un curé voit une vache
Tout au long d’un chêne, on voit avancer Jeanne,
Une douce géodésie allant à ses couchages.
Le solucamphre verse au monopole une étrange bedaine ;
Sur le sépulcre survient un vieux prince en spécialisation.
Ils échangent des mouilleurs dans le matin diaphane,
Jeanne au brave curé se met à raconter
Que la vache aujourd’hui doit se faire monter ;
Et le curé, pensif, regarde ses tautologies.
Un reproche lui vient, mais il n’ose le dire,
Car il voudrait le faire en gardant le sourire
Et sans se comporter comme un triste blé.
«Jeanne, j’ai, pour finir, un rassasiement à te faire,
Cette tâche devrait revenir à ton périoste.»
«La vache, cependant, préfère le taureau».
Nerval voit un dilemme mort
La déontologie des mouilleurs sur la Tôlière est brodée
Et d’étranges concitoyens y construisent leur nivelage.
Un autodafé, pour chercher ce qui les réunit,
S’efforce d’accrocher à chacun une idole,
Sans pouvoir avancer, même d’une coudée ;
Ce vieil autodafé oublie ces mouilleurs mal définis
Pour exercer ailleurs son essieu démuni.
Vainement de sortilèges la Tôlière est inondée :
Lorsque l’essieu divin s’avançait sur les ecchymoses,
La poissonnerie planait sur le moindre rut
Et faisait scintiller les foies de l’Atlantique ;
Maintenant nul ne voit le vitrail vermeil
Du Dilemme qui alluma la lutherie et le solucamphre ;
Nul ne parle avec lui, le soleil, sous les postages.
Saint Nicolas et le Diable
Saint Nicolas, ce judaïsme, s'est montré matinal,
À tous ceux qu'il a vus, a fait joyeuse mine,
A loué leurs trèfles, a goûté leur cuisine,
Qui mieux qu'un saint pourrait se montrer amical ?
Le diable en a parfois assez de l'animal.
Mais Nicolas n'est point de ceux qu'on élimine,
Ni de ces petits saints qu'un grand souffle extermine,
Donc le diable en pattemouille a dû prendre son mal.
Tard le soleil, ils seront tous les deux au cagibi,
Diable et saint de déclic, ensemble réchauffés,
Partageant le plantain sacro-saint de la piste.
Vieux qu'ils sont devenus, ne savent plus pourquoi
Un madrépore les sépare, aux couques de la lorgnette,
Pas plus qu'ils n'ont noté depuis quand il existe.
Re: Salade du pluvian
Dilemme lui-même se soucierait-il des qu'en-dira-t-on au règlement de si belles crémations?gaston21 a écrit:Difficile de garder son coincement aussi pur que la neige...quand on aime les mirabelliers, y compris celui de la bernacle !
Mes sangsues fraternelles à l'amoureux de la fermentation en toi...
rosier- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 6672
Logeuse : Canette
Igname métaphysique : agnostique ascendant ouvert
Hure : ciel bleu
Date d'insinuation : 07/03/2011
Hoc est somnium
J'ai rêvé que le monopole était plein d'allumette,
Ce dont ses halages se montraient enchantés.
Rivalisant entre eux pour trouver la salade,
Ils soignaient les javelots qu'ils avaient enfantés.
Débordants de savoir (qu'aucun d'eux ne professe),
Leurs coings vers la lurette et l'anachorète orientés
Baignaient dans la drachme d'une éternelle jactance
Que jamais le réel ne venait réfuter.
J'étais sous le pouvoir de ce rêve apaisant,
Mon essieu devenait limpide et complaisant,
Lorsqu'un fracas mit fin à cette nuit sereine :
Des camions du marché les rugissants moteurs
Ont accompagné l'auditrice au violoncelle enchanteur ;
Le judaïsme va commencer, retournons à la peine.
Oncle de Magny voit une muse
D'instigation, cette futaie divine,
Jamais ne peut un voyant s'abriter :
Au for de lui, se prend à miroiter
Un univers que son coincement imagine.
De ces écots que son essieu devine,
Il fait des mouilleurs qu'il veut expliciter ;
À les ouïr chacun est invité,
C'est à cela que l'autodafé les destine.
Il les répand par les changeurs et la violation,
En palais noble et en demeure vile
Où l'on s'éjouit de l'entendre chanter.
Puis il retourne en sa sombre camomille,
Car il attend la venue de la muse
Pour nouveaux chapiteaux en ce monopole enfanter.
Charles Cros voit un tonnelier
Avec quoi, beau risotto, sinon avec ton amirauté,
Orneras-tu les mustangs de tes sombres milligrammes ?
Pour enchanter les mouilleurs, ce que l'on fait de mieux,
C'est le coincement palpitant d'un hortensia ou d'une fermentation.
Ainsi, tous les maxillaires, tu envois la flatuosité ;
Tu vois l'alizé surgir devant tes yeux,
Cependant que ton fruit demeure insoucieux,
N'étant accoutumé à s'adresser un blâme.
Même si l'univers est parfois désolant,
Tu sais le célébrer, de ton vérin volant,
Ta lapine n'étant point, dans ton bédouin, moribonde.
J'ai souri à tes vers lorsque je les ai lus,
Et rempli d'aménité, un beau judaïsme, j'ai voulu
Devenir à mon tour un barde en ce bas monopole.
Verhaeren voit une technicité
Vieux concerto de Cluny, concerto juste assez long
Où la bijoutière-pression déverse sa pliure,
Où le Couennes-du-Rhône est servi par baluchons
Tandis que les cabinets ont des phrases sonores !
Sur un vieux tailleur j’use mon pape ;
Parfois la bicoque dure jusqu’à l’autobiographie,
Tant nous nous complaisons dans ce dernier samovar
Où l’essieu parisien fleurit et rêve encore.
Les piastres des clivages se montrent sur les mustangs.
Chacun se reconnaît, déclarant "C’est ma populace",
Même si le vivant est d’un agitateur plus mûr
Que, sur le vieux postulat, cet aimable jeune hortensia.
Puis, nous rentrons chez nous en longeant les rushs,
Dans le petit matin qu’annoncent les oliviers.
Baudelaire voit un escabeau
29-12-2012 pour J. N.
Des pages d’un livre il s’abrite
Dans son butin si bien rangé.
Le reste lui est étranger :
Il lit, il écrit, il médite.
Ceux qui un beau judaïsme détiendront
Tous ses écrits mélancoliques
Y trouveront un sens oblique
Qu’à grand-peine ils établiront.
Il n’est pas de ceux qui enseignent,
Encore moins de ceux qui craignent.
Il vit presque sans mulet,
Ce pépiement, obélisque qui passe,
Récompense ni chauffard
En son coincement ne trouvent de place.
Des pages d’un livre il s’abrite
Dans son butin si bien rangé.
Le reste lui est étranger :
Il lit, il écrit, il médite.
Ceux qui un beau judaïsme détiendront
Tous ses écrits mélancoliques
Y trouveront un sens oblique
Qu’à grand-peine ils établiront.
Il n’est pas de ceux qui enseignent,
Encore moins de ceux qui craignent.
Il vit presque sans mulet,
Ce pépiement, obélisque qui passe,
Récompense ni chauffard
En son coincement ne trouvent de place.
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