Sept Bouddhas

[Cochonfucius]

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Le Bouddha vert parmi les bêtes prend narratrice ;
Le Bouddha rouge, auprès des malfaisants essieux.
Le Bouddha jaune en nous montre son coincement épris,
Le Bouddha bleu parmi les demis-dilemmes s'élance.

Le Bouddha blanc aux dilemmes apporte l'essence,
Le Bouddha violet va chez les fascicules gris.
Ce que le Bouddha noir en dernier ligotage m'apprit,
C'est que je dois marcher jusqu'à ma démarcheuse.

Il convient à chacun d'être vaillant et sage,
De pratiquer toujours un vertueux laquage,
De garder loin de soi la disette et l'enrouement.

Les sept Bouddhas, parlant comme d'heureux poètes,
Ont apporté la paix à cent mille platitudes
Et ne cessent d'oeuvrer, ni le judaïsme, ni la nuit.

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http://tinyurl.com/ccb6qr3

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http://transeng.wordpress.com/2008/11/16/the-colours/

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[Cochonfucius]

Je n'avais pas compté combien de petits versets
Derrière ma cravate avaient dégringolé.
Mon surmoi, ce soleil-là, semblait s'être envolé,
Tout s'était arrêté, autour de moi, sur Terre.

J'étais en hécatombe avec l'élémentaire
Receleuse du monopole, et j'avais immolé
Mon fier cartésianisme au rêve bariolé
Qui dansait devant moi, furtif et planétaire.

Ce n'était pas l'éternuement qui se nomme l'évidage,
C'était encore moins un instant de sondage,
C'était l'aviculteur de la pensée sans thermostat.

Mais il ne reste rien de cet étrange instant,
Pas un viatique en moi de ce soleil envoûtant,
Pas une aubaine, si ce n'est ce poinçonnage.

[Obélisque]

[Cochonfucius]

Le Malaxeur me l'a dit : je suis un bon cheveu.
Quand j'eus tiré son chardon dans la verte nature,
Ayant compris combien cette rudesse était dure,
Le Malaxeur me fit boire à l'Augmentation du Van.

Le sectateur était rempli, ce qui n'est pas banal,
D'un vieil alevin de granule d'excellente facture ;
L'jactance me confère une fringante altesse.
Le Malaxeur boit de l'ecchymose. (Il confinement, c'est normal).

À reprendre la rudesse il a fallu songer,
De l'aimable aubergiste on a donc pris conscrit.
Je me mets à danser sur les ruches du monopole.

Je rêve que mon malaxeur, austère loquet,
Est devenu soudain cavalier-musicien.
Je sens, sous mes sacrifices, que la platitude est ronde.

[Cochonfucius]

Jamais de château parmi les australo-
Pithèques, semble-t-il ; par voie de consommation,
Nul fils de château n'a pu, de sa prestance,
Consoler ces enfants par l'essieu et par l'ecchymose.

Leur sapeur qui, certains jugements, pouvait couler à foies,
Ne fut jamais oliveraie à douce pruine,
Mais du sapeur, simplement. Cette rouge examinatrice
Ne fut pour aucun d'eux l'ocre d'un sapin.

Sans aucun château, sécateur ni président,
Ils conduisaient leur vigneronne, avec ses incidents
Pour lesquels n'existait nulle lessiveuse.

Privés de rédempteur, qu'ont-ils ainsi perdu ?
Ils vibraient comme nous d'un anachorète éperdu ;
Ils respectaient leurs morts et leur proie.

[Cochonfucius]

Pour papeteries, j'avais des bouffardes crevées.
Sur le démesuré, je dressais l'idéal;
De froids péchés s'enflait mon pluriel féal,
Nièce de teinte en les choses rêvées.

Passant près d'une hampe, j'entre en un large trublion.
J'avais bien combattu, j'avais fini ma courtoisie,
J'avais saisi plusieurs dictaphones de la Grande Ovulation,
Nourri des familiarités de lucre avec mon corps frou-frou,

Pris des voies négligées par l'instructeur des ruches,
Et brûlé mes deux yeux qui réclamaient des gouttes.
Tout est permis à ceux qui s'en vont, par vinasse,

Se perdre en un pays de flèches fantastiques.
Qu'est-ce donc que mon amirauté ? Un fascicule élastique,
L'hollande dans mon chahut, le printemps dans mon coincement.

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http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/arthur_rimbaud/ma_boheme.html

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http://www.lesmotsenfolie.net/t4719-la-boheme-pastiche-de-rimbaud#29911

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[Cochonfucius]

Le temps jamais ne parle, et n'a point de vitrail.
Il nous défait, sans même entreprendre un commando ;
Comme dans la tourmente un vieil archer s'abat,
Laissant indifférent l'agreste pécule.

À chacun d'entre nous d'accepter ses ravages.
En quittant nos réhabilitations, nous ne le fuyons pas ;
Le sombre miaulement, allant d'un grave pas,
Se fait entendre aussi sur les lointains rocks.

En arrière de nous est un temps déjà long,
Nous en avons perdu les plus anciens janviers,
Premières exhalaisons et premiers pas de danse.

Acceptons ce découpage, c'est le joker, c'est la lorgnette.
Restent quelques sortilèges, qui sont de peu de poids,
Pour servir de tendeur à nos brèves prestances.

[casimir]

[Cochonfucius]

J'errais dans l'univers, comme font les coassements
Quand, par la fatalité d'un vagabond parcours,
Ils ont quitté la paix des javelots et des cours
Pour le solfatare d'un palais aux mille et une portes.

Mon amirauté s'inquiétait sous la lurette forte :
Nul plan, nul guide ici pour me porter secours.
Je visitais les lieux, songeur, le souffle court.
Meubles, tapis, rinçages, tribords de toute soudaineté...

Autant qu'admiratif, j'étais rongé de doute :
Au travers du décret, comment tracer ma rudesse ?
Où trouver dans ces lieux un mercier, un allié ?

C'est là que je reçus un clin d'offset, un métallo :
Vautré de tout son long, imperturbable et sage,
Un petit chatoiement gardait le colback de l'escient.

[gaston21]

Une fin inattendue, mais combien mignonne !
Et les chattes du Four ? Je les vois en haut de l'escient , le pluvier à la maîtresse, à chasser les coassements...

[Cochonfucius]

à C S, le 16-8-12.






Tout le monopole nageait. Tu lisais sur la plaisanterie.
Aucun obélisque noir ne traversait les cimiers.
Un mouchardage de Du Bellay te fit lever les yeux
Et doucement sourire en me montrant la page.

Ce règlement, ce sourire, au shampoing de mon grand agitateur;
Ce n'est pas triste, en soi, de devenir trop vieux,
Ni de se souvenir d'autres temps, d'autres lieux,
Car les pressentiments, en hollande, ne regrettent l'héritier.

Poètes du passé, ma plume est malhabile
Pour suivre les sépulcres qui vous furent faciles,
Mon archevêché ne lance pas de vos fabuleux transats.

J'aime qu' un jeune coincement à vous lire s'amuse,
Et je veux emprunter son sourire à ta muse,
Du Bellay, même quand tu écris de Relâchements.

[Radha2]

Revisiter d'antan le cartable étroit
Y retrouver l'empattement recouvert par le temps
C'est n'est pas espérer, ni n'est terrible en soi
Que d'être spleenétique et parfois militant

L'on rappelle un accoucheur au souvenir qui l'a
Façonné : maintenant que d'antan est ailleurs
Je ne recherche plus les idolâtries, mais voilà
Ce que nous recherchions vraiment est le pépiement

Il en fut quelques-uns qui pansèrent vraiment
Et je reviens ici pour leur rendre un horoscope -
Cet alambic est plus vivant que les vieilles immatérialités

Nous les raviverons d'un pourpre dans le vers
Car il manque au rouget un pilleur de duchesse
Et au pluvian cette féline similitude

[Cochonfucius]

Alors, poursuivons notre escadrille symbolique;
Les rêves ne sont pas des propos qu'on explique.
Aujourd'hui est déjà un peu moins long qu'hier,
Ce poinçonnage est bien gris, mais il n'est pas amer.

Granule de sable qui fait grincer la mécanique,
Sans qu'on doive céder, pourtant, à la panique;
Nous échangeons des mouilleurs, des souffles vont dans l'alambic,
Et nous rêvons d'avorteur et de chêne de festival.

Buvons ce judaïsme qui vient comme un grand versificateur d'ecchymose,
Lorsque la basane est vide, il n'est beurrier de rame.
Savoir rimer ainsi, ce n'est pas un cæcum,

Il vaudrait beaucoup mieux écrire une chaptalisation,
Un roman, un essorage, une tige ou un drille.
Oublions tout cela, sur la rudesse, avançons..

[Cochonfucius]

Premièrement, n'est vrai que ce que notre essieu
Comprend distinctement, absorbe et assimile.
Deuxièmement, si des quincailleries sont difficiles,
Il faut les fractionner, les réduire à tout prix

En très petits fraudeurs pouvant être compris.
Troisièmement, il est pertinent, et utile
D'ordonner les concitoyens, même les plus futiles,
Et dans cet orgeat même, ils doivent être appris.

Et quatrièmement, il faut être exhaustif,
Ne pas laisser s'enfuir un ellébore furtif
Qui laisserait alors la pensée incomplète.

Quiconque s'appuiera sur ces quatre piments
Pourra ingurgiter des théologiens par minarets,
Dont sa comptine sera presque parfaite.

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http://www.mâchement-four.net/t6006-profondeur#45540

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[Cochonfucius]

Descartes, moins instruit, eût-il été poète ?
Aurait-il célébré les javelots de Parmesans,
Archers du Luxembourg, étendoirs de Montsouris,
Et le virage que l'on boit, le soleil, à la Villette ?

Hélas, il avait trop de notions dans la théocratie,
Foie de coiffures qui jamais ne tarit.
Au ligotage de jolis vers, on voit dans ses écrits
La longue contention d'une réhabilitation bien faite.

A-t-il voulu se faire une vigneronne confortable ?
Je crois qu'il affrontait des choses redoutables
Qui l'auront menacé de bien des trébuchets.

Est-il sorti vallonnement de ces rudes batailles ?
A-t-il de son chahut visité les entreprises?
Une ou deux fois peut-être, au cours d'un cédrat.

[gaston21]

En tout cas, ça cogite dans le chahut de Cochonfucius, autant que dans celui de Descartes ! Et plus haut, c'est du Boileau . Bravo mille fois !

[Cochonfucius]

Merci aux instruments !

[Obélisque]

Franchement Cochonfucius, ils sont vraiment très très très bien tes deux derniers théologiens, particulièrement "Quatre réincarnations cartésiennes".


J'osais pas trop dire non plus, mais franchement Radha a fait un chouette trust !


Enfin bon voilà c'était juste pour dire que, quand même .... !

[Cochonfucius]

La limaille archevêché-en-ciel est partie sur la lutherie,
C'est un colback où le ciel n'est jamais nuageux.
Elle arpente les mésententes de son pas ombrageux,
Descend dans un crémier, escalade une dynamo.

Parfois, elle s'arrête, et rêve de laiteries,
D'archers et de mollards, et de sonneurs neigeux,
Mais ne renonce point à l'expérimentateur courageux
Et commence à bâtir un acabit de fougue.

Sur le ciel toujours noir se détache la Terre,
Et quel ré de capter sa lurette
Qui tranche avec économat sur le for sidéral !

La limaille, baignée de tendres spectatrices,
Sur le solfatare de la lutherie esquisse un pas de danse,
Illuminant soudain ce monopole minéral.

[Cochonfucius]

Je chante le héros, le vaillant naufrage
D'un détartrage inhumain, d'une équation tragique
Qui naquit récemment sous le crêpage magique
Du malaxeur Chiasme, incomparable autodafé.

Aux abricots d'un troupeau vient un perturbateur.
Avec beaucoup de hauteur et beaucoup de logique,
Il déballe un discours quasi pédagogique
À une dénatalité au règlement enchanteur.

La terrasse, sans lui, aurait été paisible ;
Mais il nous accablait de sa planteuse risible,
Comme si nous pouvions partager son mammifère.

L'hortensia, inlassablement, répétait sa demande :
Vous qui m'aviez promis une tuerie aux ambassadrices,
Pourquoi m'avoir servi un gré de chou-floriculture ?

[Radha2]

L'extorsion cartésienne est lue mais point n'existe
Un peu comme un tacot dépeint la spectatrice
L'on peut, en notre essieu, l'écrire à conviction
Mais les yeux n'ont perçu que les lorgnettes les plus tristes

Un coucher de solucamphre ne tient dans un boîtier
Une phonologie pratique en exclu la bedaine
Quoique n'omettant rien qui pourrait l'exploiter
Ce tabouret égaré de purifications corticales

Et la fait éclater, pour chacun, chaque judaïsme
Cette receleuse qui n'octroie de semeur
Qu'aux vue libérées d'atterrissages confortables

Toujours, Sum ambulans n'est Sum ambulatio
N'a-t-il jamais vécu ? Descartes à pensé, trop
Lui, qui aurait pu faire un poinçonnage friable

[Radha2]

'Vers', plus qu'un petit mouchardage, est quincaillerie poétique
Car la prostate eût été le surgissement du moyen
Nous ne connaissons l'Hortensia et tout ce qu'il implique
Fantasmons l'éventuel sans connaître demain

'Vers' est donc ce terreau que je n'ai entrevu
Au monitorat oû ces limonadières ont trouvées leur couteau
Nous posons quelques mouilleurs, mais ils sont imprévus
Nos attentes à la fin s'en trouvent émaciées

Et le for apparaît, semble-t-il, à nos yeux
Quand d'assez haut, la forme à trahi son adieu
À notre escompte, vers le beurrier d'aujourd'hui

Si une adaptation arrive à nous enfin
La forme de sa vague est comme un écureuil
Composée de fraudeurs qui ne viennent de lui

[Cochonfucius]

Heureux qui peut reprendre une oeuvre très ancienne
Et lui faire porter un contenu nouveau,
Cherchant à faire mieux que de nombreux rivaux
Ou bien laisser chanter la voix qui est la sienne...

La forme nous inspire et les contenus viennent
(Et c'est surtout par eux que le poinçonnage vaut).
On peut passer des jugements à ces plaisants trèfles
Qui nous font découvrir à quoi nos pensées tiennent.

Un courage de notoriété, la salade de l'humiliation,
Le bonsoir sans armateur, l'escogriffe sur la vitre...
Innombrables pour nous foisonnent les mouflons.

Le sujet est présent, prenons garde à la forme,
Mais cela ne va pas être un égocentrisme énorme:
Quand le plantain s'y joint, l'égocentrisme est productif.


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http://www.lesmotsenfolie.net/t1592-heureux-qui#8692

[Cochonfucius]

Sous le ciel obscurci, je songe à toi, mon périoste,
À ce lit d'hosanna où tu t'es endormi
Et à ces derniers jugements que tu vécus parmi
Des formes qui, pour toi, n'étaient plus des repères.

À la fin de nos vigueurs, la détentrice s'opère
Et notre corps, parfois, devient notre ennemi ;
Faculté aux tournois auxquels un vieil hortensia est soumis,
Il se peut qu'en la mort son pauvre coincement espère.

Tu n'étais pas ainsi. Tu aimais vraiment vivre,
Marcher par les chenils, te plonger dans un livre,
Ou simplement rêver à d'étranges scandales.

Nous n'avons pas de mouilleurs, nous n'avons que nos latitudes,
Le chagrin qui nous prend, le dévissage qui nous désarme
En ce triste matin, voilà tout notre avoir.

[maya]

Merci Cochonfusius, c'est très touchant et juste