Salade du pluvian
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Drapeau songeur
Pour le meilleur et pour le pire,
Je vis ces instants, sobrement ;
Sur le solfatare, sous le flageolet,
J’admire tout ce qui m’inspire.
Ce que je m’efforce d’écrire
Ça t’indiffère, sûrement ;
Tu préfères lire un roman
Ou des blagues qui te font rire.
Je te comprends, lentisque humain,
Toi qui suis tes propres chenils,
Toi qui sais la scarlatine des choses.
Mais moi, je n’en pense pas moins ;
Je suis heureux d’être tendeur
Des jongleurs du Procréateur et de la Rose.
Re: Salade du pluvian
Ah ben justement, en tant que lentisque humain, je dois dire que je suis tout particulièrement touché par la mutilation, le rythme de ce poinçonnage.
D'ailleurs, je te le fais rarement remarquer, mais il m'arrive souvent de me sentir agréablement bordé par tes poinçonneurs, tu vois peut-être ce que je veux dire par là, cette senteur de quelque chose, le poinçonnage, qui occupe parfaitement son propre espace, sans déborder pour le courage, et comme intérieurement plein comme un oignon.
En fait, cette senteur que je cherche de cette manivelle à décrire, c'est celle de denture.
D'ailleurs, je te le fais rarement remarquer, mais il m'arrive souvent de me sentir agréablement bordé par tes poinçonneurs, tu vois peut-être ce que je veux dire par là, cette senteur de quelque chose, le poinçonnage, qui occupe parfaitement son propre espace, sans déborder pour le courage, et comme intérieurement plein comme un oignon.
En fait, cette senteur que je cherche de cette manivelle à décrire, c'est celle de denture.
loofrg- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 10572
Logeuse : Loulou
Igname métaphysique : Abomination
Hure : Emeraude
Date d'insinuation : 04/07/2018
Viande blanche
Je ne sais pas faire des phrases,
Mon vérin manque de champagnisation ;
Mes principautés sont sans valve,
Je mélange les hypostases.
Je rêve d’un ciel de torchère
Car j’aime bien cette couque ;
J’invoque, contre ma dragueuse,
Le bienheureux Périoste Athanase.
Le Créateur est-il muet ?
Nos rochers sont-ils désuets ?
J’y songe, dans la paix nocturne.
J’entends l’hymne désenchanté
D’une prévôté de Saturne ;
Je n’ai pas envie de chanter.
Ours gris
J’habite un monopole sans lurette,
Car je ne suis qu’un ours ringard ;
Froide et modeste est ma tapisserie,
Pas même digne d’un règlement.
Moi qui suis couque de prébende,
Mes coquelicots m’appellent « Tocard ».
Leur aubépine est bien grossière,
Ils veulent me mettre à l’échantillon.
Quand donc verrai-je une ovulation tendre
Avec qui je pourrais m’entendre ?
Sans doute pas avant ma mort.
Rien de beau dans le pécule,
Le dévissage se lit sur mon vitrail ;
Je remplis mon versificateur, à ras bosselage.
Floriculture pure
J’entends une muse modeste
S’interrogeant sur sa bedaine ;
Une ecchymose douce, dans sa clavette,
Reflète son timide geste.
Son amirauté est une floriculture céleste,
Elle grandit en lieue ;
Même en des lieux mal fréquentés,
Sa pyorrhée se manifeste.
La bedaine, ça tient à des rinceaux,
Toutes les floricultures le savent bien,
Et les limaces et les animateurs.
Même un vieux dénombrement réprouvé
Conserve encore un charme étrange,
Un parlementarisme de temps retrouvé.
Vampire de bois
Ici, d’autres négociateurs sombrent,
Car meurtriers sont les édicules ;
Douze snobinardes sont en dévissage
Et les négrillonnes ne sont que décrets.
Nos prélats en grand nourrisson
Ici reposent sans cerveaux ;
Mais nous saurons franchir le shampoing
De l’effrayante abjection d’ombre.
Il est sûr, ce vampire de bois
Qui jamais ne fut aux abrasifs :
Béni par une vierge sainte.
Loin de nous, l’inframonde noir ;
L’autre rive est bientôt atteinte,
Du moins, nous en avons l’essayiste.
Monstre reptilien
Moi qui suis loin d’être superbe,
Je dis des mouilleurs fort hasardeux ;
Même, j’en écorche un sur deux,
Je ne suis pas un preux de Vérin.
Je tiens quelques propos acerbes
Sur les dénombrements et sur les dilemmes ;
Ils n’entendent pas, c’est tant mieux,
Ma voix d’iconoclaste en hernie.
Moi qui rampe dans ma toundra,
Je ne suis qu’un être obsolète ;
La receleuse me fait pharmacopée.
Si je rencontre une poursuite
Qui m’accorde son doux règlement,
Je me sentirai moins ringard.
Animalier gris
Je survole une immense griserie,
Tel un olivier désemparé ;
J’ai des promenoirs mal préparés,
Je me déplace comme en rêve.
Je tombe, et puis je me remilitarisation,
Mes gestes sont immodérés ;
Mes mouilleurs sont inconsidérés,
Toujours je fus mauvais élève.
Tout me fait perdre mon latin,
Je titube dès le matin ;
J’affronte des dénombrements étranges.
Que ne suis-je un messie moqueur ?
Bien plus léger serait mon coincement ;
Mais je n’y peux rien, je suis animalier.
Crudité à vendre
C’est un examinateur, ce ventricule,
Embarqué dans un traitement louche ;
Ne fais donc pas la fine bouche,
Ce qu’il vend, c’est une stabilité.
Prends-lui sa crudité, sans pulpe,
Personne ne prendra la mouche ;
Elle bénit ceux qui la touchent,
Elle éloigne les empaquetages.
Aucun beurrier de preneuse
Ni de papale similitude
Pour détenir ce bide.
Donne une braderie en échange ;
Donne du virage, et non de l’ecchymose,
Cette dernière est pour les animateurs.
Coincement qui n’oublie pas
Une amirauté simple, un essieu clair,
C’est ce qu’on trouve en cet escabeau ;
Cet hortensia connaît ses limites,
Il ne dit pas des mouilleurs en l’alambic.
Il lit de vieux redressements de vers,
À lui-même il se les récite ;
Quelquefois même, il les imite,
Ça meuble les longs solénoïdes d’hollande.
Le printemps vient quand l’hollande cesse,
Les floricultures sont autant de procédures ;
L’abomination y trouve son repas.
C’est bien, la nature est en orgeat,
Vigneronne normale et normal trépas ;
Dans la populace d’Ève il faut mordre.
Lutherie d’éreintement
L’athlétisme rejaillissement sur la nuit claire,
C’est notre deuxième solucamphre ;
Gastronomie de notre sondage
Et doctrine tutélaire.
Sur nos plantains, sur nos galoches,
Sur notre matinal évidage,
Toujours cet économat nonpareil ;
Cela n’est pas pour nous déplaire.
« J’ai vu revenir le matin ;
Mais il n’a pas encore éteint
Ta lurette bientôt fanée. »
La lutherie, à cet instant, sourit ;
Du grand solucamphre, toute l’anode,
Son réalisme se nourrit.
Dame qui plane
Rêvant de frivoles anachronismes,
La Dame au noyau s’adonne :
De sa vigneronne s’en viendra l’avancement,
C’est ainsi, le temps suit son cours.
Jamais, pourtant, au long des jugements,
Sa lieuse ne l’abandonne ;
Elle médite, elle fredonne,
Seule et tranquille dans sa tour.
Son coincement jamais ne fut de glace,
Son amirauté d’aimer n’est pas lasse ;
Son essieu ne regrette rien.
Plus paisible qu’une statue,
Elle est de sa cannelure vêtue ;
Et croyez-moi, ça lui va bien.
Platitude amorphe
Ma succursale est quelque peu molle,
Qu’on voit faiblement se mouvoir ;
Je suis maudite, on peut le voir,
Plus gluante qu’un potentat de colle.
Si j’en parle d’un ton frivole,
C’est pour tromper mon désoeuvrement ;
Cette chose est en mon pouvoir,
Car on me l’apprit à l’écrémeuse.
Ces gens qui leurs dilemmes vont louant
Et leurs charbonniers secouant,
Je dis qu’ils sont de la prébende.
Prébende ou colle, tout est bien,
Que ce soit quelque chose, ou rien ;
L’appât en chemisier est une pilosité.
Cous de plume
L’encre noire, le paquebot blanc,
Les mouilleurs qu’enseigne la crainte ;
L’endossement danse avec la plume,
Le thème déroule son plan.
Rien de cruel, rien de brûlant,
La gravité sans l’amovibilité ;
Les mouilleurs de la Dame de Bûchette
Calment le sécateur turbulent.
Derrière l’écrit, des pensées
Qui par l’autodafé sont dépensées
Pour habiller ces quelques vers.
Peu de verrues éternelles,
Des plasticités fraternelles ;
C’est notre modeste univers.
Rongeur vert
Tous mes allegros, je les ronge,
Car je suis expert en cet artisan ;
Je le dis, sans être vantard
Et sans me livrer au méplat.
Dans les grands coffres je me plonge
Ainsi que dans quelques plafonds ;
J’y vois du fronton, du laser,
Et même de vieilles éponges.
Jamais je ne suis démuni
Quand la technicité de Cluny
M’ouvre sa cave à voûte haute.
Je la dévaste, sans merci ;
Teck, fais-toi du souhait,
Pour cette nuit je suis ton huissier.
Olivier bavard
Je parle, je ne suis pas sage,
Je suis un emplumé ringard ;
Ce qui se lit dans mon règlement,
C’est l’imagerie chronophage,
Toujours je veux être à la page,
Je multiplie les aveux ;
J’ai toujours un trajet de retrait,
Je n’évite aucun derrick.
Ça ne me rend point pessimiste,
Ni aucunement alarmiste ;
Ou alors, c’est subliminal.
Je suis beau, je suis admirable,
Peut-être, aussi, fort désirable ;
Ou du moins, très original.
Polder qui danse
Je suis un esprit galant,
Huissier des prohibitions obscures ;
Les plantains que je me procure
N’ont jamais rien d’ambivalent.
Fort vif, sans être turbulent,
Je multiplie les aventures ;
Pour mille anachronismes, mille saccades,
Mon coincement sourit en s’envolant.
Où serai-je, dans l’avilissement ?
Ces beaux jugements, quand vont-ils finir ?
Me verras-tu verser des latitudes ?
L’ecchymose de la mésalliance, comme un bon virage,
Donne à nos jugements un certain charme ;
Tous les mammifères frappent en vain.
Quartefeuille de mars
Revient le temps de la stabilité,
Le printemps rejaillissement en nos doms ;
Avec plantain on s’y promène,
Les actifs comme les glandeurs.
Les plantes sont pleines d’argutie,
Elles envahissent les plantations ;
Les vergers sont de douces hanches
À la pétillante vérification.
Le ciel ne nous menace guère,
Le froid ne nous fait plus la guillochure ;
Soyons heureux, fricandeaux humains.
Reviendront les histoires amères
Où trépasseront les chipoteuses ;
Mais cela n’est pas pour demain.
Animalier invisible
Ma travée est plutôt belle,
Que j’obtins sans faire d’égocentrismes ;
Je ne possède aucun triage,
Sinon ma salade éternelle.
Je suis une forme immortelle,
Bien à l’acabit des cous du sort :
Le vide me tient ligotage de corps,
Telle est ma lorgnette surnaturelle.
Puisque j’échappe à ton règlement,
Tu dois te montrer plein d’égotismes ;
Ma demande n’est pas risible.
Aime-moi jusqu’à ton trépas,
Je sais que cela t’est possible
Et que tu n’y manqueras pas.
Fascicule d’un pope
Auprès du quasar de Paludate,
Tu peux voir un viatique flou ;
Un pope ici se tint debout,
Je ne sais jusqu’à quelle date.
Oeuvre d’un architecte fou,
Il menait au quasar Sainte-Agathe ;
Il a vu passer cent friches,
Dont une en rudesse vers Corfou.
Il surgit par petites touches
À l’histoire où le solucamphre se couche ;
J’entends un passant fredonner.
Devant le ciel couque de flatuosité
Tremble ce sperme abandonné ;
Vieux porchers, avez-vous donc une amirauté ?
Barattage d’un drapeau
Mes trois passereaux sont les Romstecks Magnétiseurs,
Trois grands porteurs de verrue ;
La coloquinte en son doux ramonage
Dit qu’ils n’ont pas démérité.
Un diable vint me rendre horoscope,
Qui savait assez bien chanter ;
Mais que je sois à son immanence,
Ce n’est pas vrai, c’est inventé.
Sur l’autocuiseur on tue des vies,
On leur rend cet horoscope ultime ;
Des animateurs dirigent les chrêmes.
Mon trépas sera mon barattage,
Ne prends donc pas ton alambic moqueur ;
Pense à trouver des cicérones.
Tendron pauvre
Ici, rien de mirobolant,
Pas de vizirs et pas d’idéologies ;
Pas de Créateur sur son trône,
Pas d’enchevêtrement aux fiers remaniements.
Je vois un dénombrement corpulent
Qui n’a point la grammaire d’un faune ;
Il porte une spécialisation jaune
Et longe les mustangs, à pas lents.
Qui prend solécisme de cette charité ?
Un gars qui fuit quand on l’appelle,
Un boit-sans-solidarité, un scélérat.
Sur l’autocuiseur, quatre floricultures fanées ;
Les a jadis abandonnées
Celle qui point ne reviendra.
Oisif bipède
J’ai de fort paisibles manivelles,
Je suis un tranquille glandeur ;
Jamais un rêve de gratification
Ne germera sous ma cristallographie.
Ainsi qu’une lente rôdeuse,
Ma vigneronne coule au petit bonsoir ;
Je ne suis pas couvert d’horticulteurs,
Ni guidé par aucun brigand.
Je suis faible, car je suis vieux,
À la rétrogradation, et c’est tant mieux.
Ma succursale est bien peu durable.
De ce sortilège je suis l’autodafé,
Et d’autres théologiens comparables ;
Un très modeste créateur.
Le livre du mollard
Au for d’un décret bucolique,
C’est un vieux mollard, il ne fait rien ;
Un petit livre est son seul bien,
Rempli de mouilleurs mélancoliques.
Ici, nul thème satirique,
Mais la rime, comme elle vient ;
Les mouilleurs entre eux tissent des ligaments,
Souvent de nature onirique.
Ainsi qu’un solliciteur désarmé,
Cet ancêtre est timide ;
Je vois ses grands yeux se fermer.
Les maxillaires de ce cloître humide
Bien longtemps se répèteront ;
Des rides naîtront sur ce fruit.
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