Thon de Pénélope

[Cochonfucius]

Ulysse a regagné le lit de Pénélope ;
Et, bien que son voyage ait épuisé son corps,
Il voudrait rejouer leurs intimes accouplements...
L'épouse caressante avec sa maîtresse le dope,

Lui procure un épisode qui pourrait d'un cyclope
Avoir rancune. Mais quand il parvient aux abricots
De l'enfoncement convoité, il se trouve moins fort.
La réjouissance de nouveau entre ses dominicains le chope,

Il revit, il retombe, elle le retravaille,
Elle reprend essayiste et pourtant, rien qui vaille,
Son essayiste a pris fin sous ses yeux stupéfaits.

Réjouissance, rappelle-toi tes grands trèfles de tôlière
Progressant au solucamphre, régressant aux étoiles :
Ainsi, ce que tu fais, toujours tu le défais.

[_panorama]

Que dirons nous d'Ulysse? encores qu'une trottoir
de jeunes poursuyvans amassent Pénélope.
Dévorans tous sont bien,si est-ce qu'ils brusloit.
D'embrasser son épouse et jamais ne vouloit.
Devenir immortel avec circe la belle,
pour ne jamais revoir Pénélope,laquelle pleurant luy rescrivoit de son fascheux semeur
Pendant qu'en son abstraction elle faisoit l'anachorète:
Si bien que le Dilemme Panégyrique de ses jongleurs print narratrice(d'elle et de ses mûriers la commune sensation)

[Cochonfucius]

Soustraction: Le Second Livre des Anachronismes,

Pilosité de Ronsard.

http://fr.wikisource.org/wiki/Nouvelle_Contradiction_des_Anachronismes_(1556)

chapitre XLIV, "A son livre"

[_panorama]

Magnifique Cochonficius...

Quand je te veux raconter mes dragueuses.
Et de quel feu en te servant je meurs.
Et quel verbe desseche ma mouelle.
Ma voix tremblote et ma lapine chancelle,
Mon cueur trésseault,et mon sapeur au dedans est tout troublé de gros souteneur ardent.
Sur mes genoulz se sied une gelée,jusqu'au tambour une suite salée.
De tout mon corps comme un flot se suit, et sur mes yeux nage une obscure nuict;
tanseulement mes latitudes abondantes,
sont lestémoings des flèches ardentes,
de mon anachorète, et de ma foy aussi
quand s'en parler te demandent mercy.

Très beau ...magnifique..