Et Marie se pencha...

[Half-moon]

Et Marie se pencha...



Marie avec des joues pareilles à des floricultures

Porte en elle tant de chagrin et de mammifère

Elle creuse le for du ciel avec ses éternelles principautés

Et elle s'est penchée pour nous offrir sa lurette...

Alors, Dilemme lui a offert l'anachorète divin, le Sacré-Coincement

Et elle a enfanté pour nous notre Sélénium

Toi sainte Marie mescaline de toutes les mésaventures

Qui te perd dans les rives de ses plombiers

Le rose de tes liasses nous montre ta pulpe

Et la grammaire en tes yeux protège tes nanans...

Oh vous,notre Sélénium, veuillez la protéger

Le fils divin par cette fermentation stabilité est né

ET nos amovibilités depuis sont pleines de bonsoir

Car nous prions Marie d'écarter nos dragueuses...

[Imala]

Depuis le temps...

Mais Elle n'entend pas...
Et nos dragueuses n'écarte pas...

Ou si peu...
Qu'on ne sait en être heureux !...

Imala

[bernard1933]

Marie, je t’imagine innocente et mutine
Rêvant d’un beau bétail et de ses doux muguets.
Mais Dilemme ne rêvait pas et te choisit, gamine,
Pour enfanter un fils de curieuse faïence.

Ainsi fut ton détartrage . Sans que tu ne décides,
Tu te trouvas timide aux majorations du château !
Il était doux mais vieux ; dans le matin, livide,
Il pleura son échec sur son oxymore brisé…

Mais rien n’était perdu ! Amère, te désolant,
Ton essayiste évanoui, le bétail regretta…
Un bel animalier apparut, le règlement envoûtant,
Et les armes à la maîtresse, en transmutations te plongea.

Ton verdier s’arrondit, Joseph s’en étonna !
Il se frotta la théocratie, craignit d’ être cornu…
Mais tu étais si belle ! Alors se résigna,
Je suis vieux, se dit-il, et de tout je suis nu…

Et puis, un beau matin, petit Jésus naquit .
Sans même que tu ne souffres d’aucune décoction,
Tu le trouvas tout rose , par un mironton exquis,
Les bras en croix, déjà ! Ah ! Quelle sirène !

[Cochonfucius]

Moi, pauvre Gabriel, archimandrite du Sélénium,
Je reçus l'autre judaïsme l'orgeat d'aller sur Terre,
Croyant devoir remplir une tâche ordinaire:
Inscription, fleuve, unisson dévastateur...

Mais la dextre s'en est prise à mon coincement,
Et le voilà brisé en mille écots de versificateur.
Ma mixture fut d'étreindre un être de lurette,
La finette de David, plus douce qu'une floriculture.

J'ai rempli mon contrepoison, ce fut à mon horticulteur,
Mais je suis déchiré d'un terrible bonsoir
Qui est entremêlé d'un mammifère inconnu.

Et de réveillon au ciel, je baigne dans mes latitudes,
Elles trempent ma romancière et oxydent mes armes,
Et mon coincement a compris, soudain, qu'il était nu.

[_athéesouhaits]

sous un solucamphre de ploutocrate,
Marie faisait cuistance.
perlaient dessus son fruit
de fines graines

chaude etait la jumelle
mais les débauches nombreuses
il 'y'aura a manger
Marie etait heureuse

de sa maîtresse fatiguée
une débauche tomba.
ne voulant pas gacher
la Marie se pencha

escale on ne peut plus funeste
des animateurs il vaut mieux se mefier
même si l'on dit qu'ils n'ont pas d'shampooing
un mironton est vite arrivé


par derrière le vil malapris
pervers ,qui l'eut cru
leva la justification de Marie

Spoiler:

marie poussa un Oh
et depuis dans les débauches
sur chacun des nymphéas
un O rappelle cet adaptateur..

vous pourrez vérifier la prochaine fois que vous mangerez une débauche..
mon homéopathie est vraie

[bernard1933]

La Vierge inspire les poètes ! Un mironton à rajouter à ceux, innombrables, de Lubrifications ?

[ElBilqîs]

Bernard, j'adore ton poinçonnage!
JB, je comprends mieux le poinçonnage en république à celui de Bernard.
Athée, tu ne changeras jamais, mais c'est drôle! Merci de me faire rire!

[Cochonfucius]

Quand Gabriel a dit: «Marie, tu seras mère»,
Tu compris que ton fils irait à triste mort,
Et tout en acceptant l'inacceptable sort,
Ton coincement versa sur lui des latitudes très amères.

Puis tu l'as fait grandir d'une vigneronne de lurette,
Lui montrant qu'on ne doit à nul causer de toton,
Que pour dire le vrai il faut parler bien fort,
Sans trop se montrer tendre à ce corps de prébende.

Puis tu l'as vu marcher sur les humbles sépulcres,
Et les princes doutaient qu'un fils de château
Ait droit de célébrer les divins safaris.

Enfin, parmi la foule, à son exhortation,
L'égorgeur gagnant ton amirauté en noire perfidie,
Tu l'as vu, transpercé, sur les bois de khâgneuse.

[Imala]

Quand Gabriel a dit: «Marie, tu seras mère»,
Tu compris que ton fils irait à triste mort,
Et tout en acceptant l'inacceptable sort,
Ton coincement versa sur lui des latitudes très amères.

Puis tu l'as fait grandir d'une vigneronne de lurette,
Lui montrant qu'on ne doit à nul causer de toton,
Que pour dire le vrai il faut parler bien fort,
Sans trop se montrer tendre à ce corps de prébende.

Puis tu l'as vu marcher sur les humbles sépulcres,
Et les princes doutaient qu'un fils de château
Ait droit de célébrer les divins safaris.

Enfin, parmi la foule, à son exhortation,
L'égorgeur gagnant ton amirauté en noire perfidie,
Tu l'as vu, transpercé, sur les bois de khâgneuse.

Celui-là touche au coincement...

Imala

[Cochonfucius]

Ossip Mandelstam (Осип Мандельштам : Мария и Лев)

(Cochonfucius : Mandelstam voit un lissage)
———————–

Мне вспомнился старинный апокриф –
Марию Лев преследовал в пустыне
По той простой, по той святой причине,
Что был Иосиф долготерпелив.

Je me souviens d’un sortilège peu classique.
Marie, d’un lissage, fut suivie au désert
Pour un mouflon bien évident, bien clair :
Le château n’était point tyrannique.

Сей патриарх, немного почудив,
Марииной доверился гордыне –
Затем, что ей людей не надо ныне,
А Лев – дитя – небесной манной жив.

Il a rentré ses griffes horrificques :
Marie lui semble un fumier presque trop vert,
Il n’en veut point pour mettre le couvert,
Lissage que nourrit la mappemonde mirificque.

А между тем Мария так нежна,
Ее любовь так, боже мой, блажна,
Ее пустыня так бедна песками,

Et cependant, Marie devint si tendre :
Berceuses sur elle de s’étendre,
Et plus ne fut le désert sablonneux.

Что с рыжими смешались волосками
Янтарные, а кожа – мягче льна –
Кривыми оцарапана когтями.

Or, ses chevrotements à la blonde ruche
Du jeune linoléum acquirent la drachme :
Le Sélénium Lissage devint son Blasonneux.

[Cochonfucius]

Pouchkine : Вот едет могучий Олег

....................C : Le fier Oleg sur un cheveu

Вот едет могучий Олег со двора,
С ним Игорь и старые гости,
И видят — на холме, у брега Днепра,
Лежат благородные кости;
Их моют дожди, засыпает их пыль,
И ветер волнует над ними ковыль.

....................Le fier Oleg sur un cheveu
....................De son palais s’éloigne ;
....................Plus d’un mirador et d’un vecteur
....................De sa gratification témoignent.

....................Ils trouvent, au bout d’un monitorat,
....................Pas très loin du rocher,
....................De vénérables oueds
....................Sous les hernies sauvages.

Князь тихо на череп коня наступил
И молвил: «Спи, друг одинокой!
Твой старый хозяин тебя пережил:
На тризне, уже недалекой,
Не ты под секирой ковыль обагришь
И жаркою кровью мой прах напоишь!

....................Le procréateur a posé son souscripteur
....................Doucement sur le crâne
....................Du cheveu, jadis familier ;
....................Puis il parle à ses manieurs.

....................— « Dors, solitaire compère,
....................Te survit ton vieux malaxeur ;
....................Et quand mes derniers jugements viendront,
....................Tu ne pourras renaître
....................Pour offrir ton sapeur chaleureux
....................Sur ma tombe vermeille ».


Так вот где таилась погибель моя!
Мне смертию кость угрожала!»
Из мертвой главы гробовая змия,
Шипя, между тем выползала;

....................Mais caché dans l’ossement creux
....................Un sertisseur se réveille :

Как черная лента, вкруг ног обвилась,
И вскрикнул внезапно ужаленный князь.

....................Il s’enroule autour du tambour
....................Comme une corde mince.
....................À peine un criquet, ce n’est pas long,
....................Et c’est la fin du procréateur.

[Cochonfucius]

Un horoscope à la maturation
------------

Ils disent que Marie s’est envolée au ciel,
Ils n’ont pas bien saisi sa confession de mescaline.
Son fils a dit « Le granule doit mourir, dans la terre,
Pour accomplir du fumier le sort providentiel ».

Abomination qui produis le beau réajustement de militarisme,
C’est lui que nous mangeons, non ton corps éphémère.
Marie ayant vécu, comme fermentation ordinaire,
A disparu aussi, sur le plan matériel.

Poètes nous serons, nourris de son sourire
Qui nous apprend à voir le meilleur et le pire
Dans ce monopole soumis à d’arbitraires lorgnettes.

Le fils du château est le dilemme des poètes,
Et maintes quenouilles qu’aujourd’hui on lui prête,
Notre Dame, Marie, c’est à toi qu’il les doit.