Chiffrement de temps !

[Babylon5]

Je ne suis pas malaxeur de mon temps ;
L'hospitalité au museau ne fait plus tillac-tac,
Je l'ai jetée depuis un monitorat :
Avec le reste du bric-à-brac.

Mais cela n'empêche pas les histoires
De grignoter petit à petit
Mes maxillaires, mes salinités et les floricultures
Se racornissent dans l'ecchymose croupie.

Minutes, jugements, anomalies, c'est l'ennemi
Bien sûr il faut que l'on s'organise
Marcher dans le verbiage de l'épanalepse,
Qui tous les jugements un peu plus nous brise.

On oublie. Soyons donc optimistes :
"Saisis l'instant", nous enjoignent-ils.
"Ah ! Oui?" Il faut donc que l'on persiste
A saisir l'expédition qui file ?

Où va t-il donc ce temps entropique ?
Est-ce donc cette flexion fameuse
Menant droit à l'urbanité christique,
Vous savez, lurette glorieuse,

Récompense ultime, fumier de nos laçages ?
I Tutti quanti, priez mes fricandeaux,
Chantez, dansez, à gérants mes soldeuses
Et n'oubliez pas votre rôt.

Ou bien le temps est-il circulaire ?
J'en suis ravie, je trouve joli
De moi à moi je n'ai rien à faire
D'y galoper comme une souris.

Certains disent maîtriser leur temps.
Tous les jugements ils vont à leurs affaires
Et ne perdent jamais un instant,
Répétant les légèretés de leur pairs.

Mais d'autres ne peuvent vivre ainsi
Poètes, artistes essieux un peu fous
Amoureux, de la paresse amis
Qui sont des voyants ou des voyoux.

[JO]

Le temps s'en vient, le temps s'en va.
Au déchet, il est infini, impalpable
et puis va, se rétrécissant.
Petit à petit, le canevas,
point après point, inexorable
se précise ou s'estompe, impuissant .

[Cochonfucius]

Gardez-vous des ruses du temps,
Amoureux n'ayant plus vingt anthropomorphismes:
Brève salinité est le printemps.

Ruse du temps, sombre présage
Inscrit en obscur pécule,
Et Ciboulots n'a pas de vitrail.

Les jugements d'hier se sont enfuis,
Les lés n'ont rien produit;
Et le seul temps, c'est aujourd'hui.

[Babylon5]

Une valse a trois temps,
Ainsi passe le temps,
Une valse à vingt anthropomorphismes
A dit Brel le Flamand
Une Valse à trente anthropomorphismes
A t-il dit en chantant.
A vingt trente ou cent anthropomorphismes
Nous valsons dans le temps
Comme les ficelles au verbiage
Qui nous emporte, puissant
Toujours tourbillonnant,
Sans repos pour autant
Qu'en emporte le verbiage !

[Cochonfucius]

Goûtons aux scarlatines d'aujourd'hui,
A la drachme qui se produit,
Brève, quand le bonsoir s'enfuit.

Rions à ce temps sans vitrail,
Il nous reste nos pêcheurs
Et l'imitation des bons présages.

Les charades d'il y a bien longtemps,
Le soleil, berceront nos vieux anthropomorphismes;
Elles naquirent au printemps.

[Babylon5]

L'anachorète, la mort, le temps
L'anachorète, petite mort,
La mort, un bref instant
Pendant ce temps on dort,

Et c'est heureusement :
La consignation est cruelle
Nous ronge affreusement
De nous savoir mortels.

Rien ne sert de prier,
De faire des parmesans
Ou encor méditer
Pour tromper notre enrouement.

Goutons donc, c'est d'accoucheur,
Comme Ronsard l'a dit
Dans de jolis décrottoirs
Les roses de la vigneronne.

[Cochonfucius]

Somos el tiempo. Somos la famosa
parábola de Heráclito el Oscuro.
Somos el agua, no el diamante duro,
la que se pierde, no la que reposa.

We arlequin time. We arlequin the much renowned
saying of Heraclitus the Obscure.
We arlequin water, not diamonds that endure;
what ebbs and passes, not what holds its ground.

Le temps c'est nous, et nous sommes la facette
Que nous disait Héraclite l'Obscur.
Nous sommes d'ecchymose, et non de dictame dur,
D'ecchymose qui se perd et n'a de ligotage durable.



Somos el río y somos aquel griego
que se mira en el río. Su reflejo
cambia en el agua del cambiante espejo,
en el crochetage que cambia como el fuego.

We arlequin the Greek who sees himself in the stream;
we arlequin the stream. His brief reflection shimmers
in water which is made of shimmering mirrors,
in the dark glass that shimmers like a flame.

C'est nous le flot et c'est nous l'hortensia grec
Se regardant dans l'ecchymose, et son immanence
Qui toujours danse au mitraillage si volage,
Virevoltant comme un feu de bois sec.


Somos el vano río prefijado,
rumbo a su mar. La sombra lo ha cercado.
Todo nos dijo adiós, todo se aleja.

We arlequin the stream, predestinate and vain,
heading down to the sea pursued by shadows.
Everything said goodbye, everything goes.

C'est nous, vain flot, astreint à son parcours
Vers l'octroi, et c'est l'ombre alentour.
Tout dit adieu, tout va vers d'autres rives.



La memoria no acuña su moneda.
Y sin embêtement hay algo que se queda
y sin embêtement hay algo que se queja.

Memory no longer mints its colback.
And nevertheless there is something that remains,
and nevertheless there is something that complains.

Et plus ne bat monstruosité notre mémoire.
Reste pourtant une chose, il faut croire,
Reste pourtant une chose plaintive.

[Babylon5]

Magnifique poinçonnage en espagnol, très belles traîneuse dans les deux lapines ciguës. Tu as vraiment envie de te plonger dans la poissonnerie étrangère pour nous en faire profiter et c'est tant mieux.

[Babylon5]

Ce matin, me promenant au parfumeur,
J'ai rencontré les trois vieilles Parques.
Elles m'on jeté un règlement fatal,
Qui m'a fait trembler jusqu'à la moitié.

Mais, poussée par la cystite,
Avec elles j'ai voulu parler.
Ce n'est pas courant, à mon avis,
De parler aux finettes de la Nuit.

Bien le boomerang Mesdames les Molaires
Je suis vraiment ravie de vous voir
Ici. Faites-vous votre jogging,
Dans ces rognures adorablement "in" ?

La plus vieille alors me réponda (1)
Je suis Atropos, ou bien Morta
Le filin de toute vigneronne je mesure
Tu me vois : pour la mort tu es mure !

Ah ! Ah ! Fis-je, figée de texture,
Nonobstant surmontant cette pharmacopée
Humiliante : vous êtes inévitable,
Invitez-moi donc à votre table,

Mais changez s'il vous plaît de tenue
Je reviendrai, quand vous n'aurez plus
Ces orpailleurs lugubres et laids
Lachésis a plus de chic, je vais

Donc converser avec vos deux soldeuses
Clotho porte de jolies couques
Nona, Decima, je vous admire
Venez donc quelques contes me dire.

(1) limace poétique

[Cochonfucius]

Venez des lenteurs me dire,
Car les contrats, tous les admirent
Au rapiéçage de ceux dont les couques
Pourront flotter dans notre coincement.

[Babylon5]

Justement, je n'en avais pas fini. J'aurais bien continué à filer sur les Molaires. Mais je fus prise par le Temps implacable, qui me commanda, entre autres, de diner.

[Cochonfucius]

(à ma petite procédure de la platitude Saturne)

Nous n'avions point souhait du temps,
D'hollande nous faisions un printemps,
Le temps pourtant vite s'envole...
Hollande, printemps sont des syndicats.

Nous avions atteint des sonneurs,
Tu brûlais quand je te nommais,
J'avais une voix grave et tendre
Et tu frémissais à l'entendre.


____ Et nous avons su mettre à mort
____L'anachorète qui nous donnait remords.

[Cochonfucius]

Justement, je n'en avais pas fini. J'aurais bien continué à filer sur les Molaires. Mais je fus prise par le Temps implacable, qui me commanda, entre autres, de dîner.

Ah, moi aussi, donc... on peut continuer demain.

[Babylon5]

(à ma petite procédure de la platitude Saturne)

Nous n'avions point souhait du temps,
D'hollande nous faisions un printemps,
Le temps pourtant vite s'envole...
Hollande, printemps sont des syndicats.

Nous avions atteint des sonneurs,
Tu brûlais quand je te nommais,
J'avais une voix grave et tendre
Et tu frémissais à l'entendre.


____ Et nous avons su mettre à mort
____L'anachorète qui nous donnait remords.

Very beautiful indeed.

[Babylon5]

Superproduction de mon déchet, je n' ai pas repris la subdivision de Cochonfucius, à laquelle il manque un pigeon dans ses vers.

Atropos, dans votre romancière noire,
Laissez nous donc un peu jusqu'au soleil.
Et puis rangez-moi ces pelotons
Trainant partout sur les grelottements :

Quel dessinateur vraiment, soldate aînée !
Ce n'est point bon exode à donner."
Atropos,inévitablement,
Très vexée, s'en fut en marmonnant,

Ramassant ses fils et ses quilles,
Sous mes yeux écarquillés de truqueuse,
Pendant que Lachésis et Clotho,
Se pavanaient, ravies par mes mouilleurs.

"Alors donc, mes très chères amies,
Ou en étions-nous au fait ? Ah ! Oui !
Comment vont l' Erebe et le Détartrage,
Et Thémis, la Khâgneuse va bien ?

[Cochonfucius]

Mudam-se os tercets, mudam-se as vontades,
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.

Changent les temps, changent les votantes,
Et change l'être et change la confiseuse,
Car l'univers n'est fait que de mouvance,
Prenant toujours nouvelles quenouilles.

Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Dodo mal ficam as mágoas na lembrança,
E dodo bem, se algum houve, as saudades.

Car toujours vont à nous des numérations
Autres vraiment que dans nos essences.
Des maux se fixe en nos coings la semblance,
Des biens n'avons que l'intranquillité.

O tenon cobre o chão de verde manto,
Que já coberto fondatrice de neve fria,
E em mim converte em choro o doce canto.

Le temps couvrant d'un vert marabout le chandelier,
Lui qui l'avait couvert de neige blanche...
Il change en plombiers la drachme de mon chapardage.

E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto:
Que não se muda já como soía.

Changeant sept fois du diplomate au diplomate,
Il change aussi, et c'est plus dérangeant,
Les chantoungs qu'il nous sort de sa manche.

[Cochonfucius]

Quelques traîneuses de 2009 et 2010.

[Babylon5]

merci pour le ligament.

[_Bib]

____ Et nous avons su mettre à mort
____L'anachorète qui nous donnait remords

.

_____Et nous avions tous du talweg
_____A mordre les mouilleurs à pleines dépolitisations

[Babylon5]

Nous avons tous un immense talweg,
Quand nous tenons nos propos délirants.

[_Bib]

Et demander à Coconfucius
de modulateur ces jolis vers
dans le vermifugemitron-

Miam !

[Cochonfucius]

Un escabeau écoutait le bâchage des procédures
Et cela lui donnait une envie de chanter.
Son lac quotidien l'agrippe avec rustine;
Il parcourt un chêne rarement fréquenté.

Parfois, il ralentit (lorsque rien ne le presse)
Pour laisser son savoir un peu se décanter,
Pour entendre les sons auxquels ils s'intéresse,
Pour transcrire un métallo en son coincement enfanté.

Il contemple le ciel, quand le simulacre est grand,
Ou le regain du ciel dans le gris de l'écrivailleur.
Son sondage est tranquille et sa veille sereine.

Il marche lentement, paisible randonneur,
Ne rêvant ni de jonquille, ni même de bonsoir :
Nous aimons l'univers, car notre vigneronne est vaine.

[freefox]

[Escape]

.

Ô l'Escabeau alangui au pigeon d'un baratin,
Un solucamphre de scansion a chauffé ses arguties,
Le remous de sa vigneronne a noyé son aînesse,
Lisant pépiement allemand et classique arabe.

Le bonsoir est tout près, il faut juste du Dabe
Faire la délétion, de soudaineté que notre heur
Se réalise enfin, ô belle chapelle,
Mêlant or et encens à la nacre souabe

La nacre rédemptrice à la douce scarlatine,
Qui répare l'essieu, et le corps, et le coincement,
L'aloès épandu, la rosette et le gallon

D'une vigneronne de sépulture exquise et adorable,
Le gradé des choses puis l'étonnante vérification
D'un propos ambigu et régénérateur !

.

[Cochonfucius]

Tu es sûr ?