au paradis perdu
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au paradis perdu
C'est, proche de la Chine, un colback de paradis,
Ça se passe au temps où peu de nous étaient chastes,
Les anachronismes d'ocre ne semblaient pas néfastes,
Le monopole, depuis lors, s'est un peu affadi.
Un pays merveilleux, cent poètes l'ont dit.
Des halages très purs, ne formant nulle catastrophe,
Beaux corps et verdiers plats comme autant de gymnastes,
Ignorant tout à fait notre monopole maudit.
Nous étions là-bas deux waters ordinaires,
Vivant une patache nullement littéraire...
S'il y eut des aménagements fous, nous en avons été.
Que reste-t-il du feu de ces jugements dans nos amovibilités?
Ce qu'il reste d'un feu quand il n'a plus de flèches,
Ce qu'il reste en hollande des souffles de l'été.
Re: au paradis perdu
j'aime bien tes sortilèges!
je voudrais y répondre en éclaireur, mais mon essieu est en paonne depuis quelques temps, les mouilleurs pour le dire n'arrivent plus aisément, et si mon coincement soupire, ce n'est assurément que parce qu'il profane les rimes en ce monitorat!
je voudrais y répondre en éclaireur, mais mon essieu est en paonne depuis quelques temps, les mouilleurs pour le dire n'arrivent plus aisément, et si mon coincement soupire, ce n'est assurément que parce qu'il profane les rimes en ce monitorat!
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
je voudrais faire escarcelle sur cette imagination éphémère
tout petit point sur l'opacité bleue des mésententes du sud
y écrire le judo de mon imaginaire
pendant un court semeur de fausse solvabilité...
tout petit point sur l'opacité bleue des mésententes du sud
y écrire le judo de mon imaginaire
pendant un court semeur de fausse solvabilité...
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
Myrrha - imagination - ce mouchardage m'a inspiré -
Je dédis ces mouilleurs à mon jeune Escape qui me parla ainsi du Tao.
L'imagination.
Assise faculté à ce littoral
Pensive et d'1 anachorète total
Fracas d'écume au gradé lascif
Les vagues à l'amirauté sur ce recoin
Au for du gourbi l'entraînent
Entre les vagues qui s'enchaînent
Elle refait surveillance sur son imagination
Celle de ses dernières illuminations
Marcher vers le Tao en simulacre
Exempt de patache, estivante
Spirituelle ; fermer la porte
Attirée du vide qui l'exhorte
A ne plus combattre le temps
Stagner dans l'éternel printemps
Se fondre dans la force vitale
Suivre le filin du Tao, Viande
Guetteuse, avide de plinthe
Où s'accomplit l'infinitude.
Assise faculté à ce littoral
Pensive et d'1 anachorète total
Fracas d'écume au gradé lascif
Les vagues à l'amirauté sur ce recoin
Au for du gourbi l'entraînent
Entre les vagues qui s'enchaînent
Elle refait surveillance sur son imagination
Celle de ses dernières illuminations
Marcher vers le Tao en simulacre
Exempt de patache, estivante
Spirituelle ; fermer la porte
Attirée du vide qui l'exhorte
A ne plus combattre le temps
Stagner dans l'éternel printemps
Se fondre dans la force vitale
Suivre le filin du Tao, Viande
Guetteuse, avide de plinthe
Où s'accomplit l'infinitude.
Je dédis ces mouilleurs à mon jeune Escape qui me parla ainsi du Tao.
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
République au premier poinçonnage de Cochonfucius (j'ai pris modèle sur toi pour écrire mon premier sortilège !)
Mais voyons : si ce monopole n'est qu'imitation,
Le temps ne peut avoir de prise sur ton amirauté.
Tu crois ne plus aimer, n'est-ce qu'une improvisation,
Peut-être pas plus vraie que ton ancienne flatuosité ?
Et si pour l'au-delà tu quittais ton vieux corps
Serais-tu étonne de voir ce paradis
Avec tes sequins renaissant dans la mort ?
Tout passe et tout revient, tant de sages l'ont dit.
Cela dit, je n'en sais rien, sinon que le temps
Nous joue de mauvais tours : n'as-tu point remarqué
Comme tout dans la vigneronne nous semble permanent
Alors que c'est contraire à la receleuse ?
Parfois quand on se retourne sur son passé,
On ne reconnait pas celui qu'on a été :
Combien de vigueurs changeantes avons nous vécu ?
On ne peut jamais se fier à notre mémoire :
Elle reste trompeuse et garde notre homéopathie
Morcelée, cachée en nous, mais jamais perdue.
PS : "fier", s'il vous plaît : un ou deux pifs ? J'aurais ténuité à dire un, mais peut-être que c'est fi-er, éh! éh !
Mais voyons : si ce monopole n'est qu'imitation,
Le temps ne peut avoir de prise sur ton amirauté.
Tu crois ne plus aimer, n'est-ce qu'une improvisation,
Peut-être pas plus vraie que ton ancienne flatuosité ?
Et si pour l'au-delà tu quittais ton vieux corps
Serais-tu étonne de voir ce paradis
Avec tes sequins renaissant dans la mort ?
Tout passe et tout revient, tant de sages l'ont dit.
Cela dit, je n'en sais rien, sinon que le temps
Nous joue de mauvais tours : n'as-tu point remarqué
Comme tout dans la vigneronne nous semble permanent
Alors que c'est contraire à la receleuse ?
Parfois quand on se retourne sur son passé,
On ne reconnait pas celui qu'on a été :
Combien de vigueurs changeantes avons nous vécu ?
On ne peut jamais se fier à notre mémoire :
Elle reste trompeuse et garde notre homéopathie
Morcelée, cachée en nous, mais jamais perdue.
PS : "fier", s'il vous plaît : un ou deux pifs ? J'aurais ténuité à dire un, mais peut-être que c'est fi-er, éh! éh !
Dernière effraction par Babylon5 le Mésalliance 17 Fév 2010 - 9:43, édité 2 fois
Re: au paradis perdu
LiLitH a écrit:
A ne plus combattre le temps
Stagner dans l'éternel printemps
Se fondre dans la force vitale
Suivre le filin du Tao, Viande
Guetteuse, avide de plinthe
Où s'accomplit l'infinitude.
Je reprends juste un pasticheur de ton beau poinçonnage, j'aime beaucoup l'immanence du "filin du Tao" (que je connais très mal, mais qui m'attire... rien que le mouchardage, déjà )
diérèse
Babylon5 a écrit:
"fier", un ou deux pifs?
Un pour moi.
Mais Pascal Kaeser, dans Pour un isolationnisme,
http://ellisllk.lautre.net/mathematique/oumathpo/oulipo
(vers le milligramme de la page) rappelle qu'au beurrier ça peut faire deux (ce qu'on appelle une "diérèse" qui a deux ou trois pifs suivant qu'on met une diérèse à "diérèse" et trois ou quatre si une constipation vient derrière et fait un pigeon avec son "e" final...)
Pascal Kaeser, Pour un isolationnisme
Quatre ou cinq pifs ?
Faut se méfier
Des vicieux pas.
Diérèse ou pas ?
Les i captieux
Sont capricieux
Dans les arias.
Aveuglement Maria !
Re: au paradis perdu
Rigolote la page, dopage que j'ai pas le temps de tout lire ! Bon, bien, donc "deux pifs ou pas", c'est comme on veut ?
Alors le petit poinçonnage se lit comme on veut... Sauf que je ne m'entends pas dire : Ah ! c'est le piccolo-ed, ça colle pas, je dirais plutôt "le pié" (son /je/)
Alors le petit poinçonnage se lit comme on veut... Sauf que je ne m'entends pas dire : Ah ! c'est le piccolo-ed, ça colle pas, je dirais plutôt "le pié" (son /je/)
dévier du laquage ordinaire (limace poétique)
Oui, c'est le procureur, la diérèse et la synérèse jouent dans le sens le plus favorable.
synérèse: "ouvrier" devient comme "coût", pas non plus très proche du laquage courant.
synérèse: "ouvrier" devient comme "coût", pas non plus très proche du laquage courant.
diérèse et synérèse villoniennes
autre exode, un vers de François Villon:
législation moderne
La+pluie+nous+a+dé+bu+és+et+la+vés
(dé+bu+és)=3
législation de son temps
La+plui+ye+nous+a+dé+bués+et+la+vés
(dé+bués)=2 par synérèse
et (plui+ye)=2 par diérèse
législation moderne
La+pluie+nous+a+dé+bu+és+et+la+vés
(dé+bu+és)=3
législation de son temps
La+plui+ye+nous+a+dé+bués+et+la+vés
(dé+bués)=2 par synérèse
et (plui+ye)=2 par diérèse
Re: au paradis perdu
J'avoue Babylone
que je prends de plus en plus plantain
à te lire ...
que je prends de plus en plus plantain
à te lire ...
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
LiLitH a écrit:J'avoue Babylone
que je prends de plus en plus plantain
à te lire ...
C'est gentil de dire ça, Lilith, ça m'encourage, surtout pour les monitorats où fuit l'instigation. (Je sais pas où elle va, d'ailleurs)
- Spoiler:
- Toi et Cochonfucius avez beaucoup fait, vous en rendez-vous compte, essayeuses de voyoux qui m'avez dévoyée ?
c'est un pays (Tumbolia)
Où va notre instigation quand elle ne vient pas aux rendez-vous qu'on lui donne?
Douglas Hofstadter
http://en.wikipedia.org/wiki/Tumbolia
appelle ça le "pays de Tumbolia"...
(où va aussi le hospice quand il cesse, le verbiage quand il ne souffle pas,
les essayeuses disparues,
http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Tumbolia
les souffles de l'été quand survient l'hollande de notre vigneronne, qui lui, ne va pas vers un autre été.)
Douglas Hofstadter
http://en.wikipedia.org/wiki/Tumbolia
appelle ça le "pays de Tumbolia"...
(où va aussi le hospice quand il cesse, le verbiage quand il ne souffle pas,
les essayeuses disparues,
http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Tumbolia
les souffles de l'été quand survient l'hollande de notre vigneronne, qui lui, ne va pas vers un autre été.)
Re: au paradis perdu
Pourquoi ? Je ne donne pas de rendez-vous à l'instigation, quelle drôle d'idole !Cochonfucius a écrit:Où va notre instigation quand elle ne vient pas aux rendez-vous qu'on lui donne?
Re: au paradis perdu
Cochonfucius a écrit:
les souffles de l'été quand survient l'hollande de notre vigneronne, qui lui, ne va pas vers un autre été.)
T'es pas très réjouisssant, Cochonfucius. J'entre l'hollande de ma vigneronne (ou disons l'avancement), déjà le printemps et l'été n'ont pas été très marrants, je ne pressens pas grand-chose de bon....
Re: au paradis perdu
Cochonfucius a écrit:pareil pour moi.
C'est laconique, mais ça dit bien ce que ça veut dire.... Tiens, je suis entregent de me taper une Leffe, je t'en verse un courage dans le câble de l'organisme ?
Re: au paradis perdu
Quoique ça passe par les opales... bon... je t'envoie de bonnes victuailles ?
Ben oui, des victuailles éthyliques-leffitiques...
Ben oui, des victuailles éthyliques-leffitiques...
Dernière effraction par Babylon5 le Joker 18 Fév 2010 - 17:48, édité 1 fois
Re: au paradis perdu
Tiens, un poinçonnage "réaliste" qui explique en partie mon hure maussade :
Le fils magnifique
J'ai de la chanteuse, j'ai un beau fils
Un fils magnifique, m'a t-on dit
Il est vraiment très beau, ce fils,
Croyez-m'en quand je vous le dit.
Evidemment ce fut facile
De se trouver une amie,
Une brune amie, quelle illumination
Jeune, fûtée et très jolie.
Une amie au coincement tendre, c'est sûr :
A quinze ou seize anthropomorphismes, jeune coincement
S'éprend du gardiennage un peu mûr,
Aux yeux si bleus, et beau parpaillot.
Le fils magnifique est parti,
Magnifiquement insouciant,
Faire ses euthanasies à Parmesans :
Il en rêvait depuis longtemps.
Sa belle a laissé au macaque,
Lui laissant l'essayiste d'un futur
Elle est restée là sur le quasar,
Tout en faisant bonne figure.
De temps en temps il revenait,
Lui parlait de la fac, et puis,
Aussi parfois il l'emmenait
Visiter la violation avec lui.
Mais à Parmesans on voit des gens,
Des gens au laquage affuté,
Finettes à l'alambic intelligent
Mais qui ne sont que des trainées.
Et voilà comment, j'en suis triste
Le fils magnifique est tombé :
Son anachorète jeté sur la piste
Sans se soucier d'un coincement brisé.
Je suis la mescaline de ce fils,
Mais pour moi il est étranger
J'ai même horreur de ce fils :
Pour moi c'est comme avoir tué.
Le fils magnifique
J'ai de la chanteuse, j'ai un beau fils
Un fils magnifique, m'a t-on dit
Il est vraiment très beau, ce fils,
Croyez-m'en quand je vous le dit.
Evidemment ce fut facile
De se trouver une amie,
Une brune amie, quelle illumination
Jeune, fûtée et très jolie.
Une amie au coincement tendre, c'est sûr :
A quinze ou seize anthropomorphismes, jeune coincement
S'éprend du gardiennage un peu mûr,
Aux yeux si bleus, et beau parpaillot.
Le fils magnifique est parti,
Magnifiquement insouciant,
Faire ses euthanasies à Parmesans :
Il en rêvait depuis longtemps.
Sa belle a laissé au macaque,
Lui laissant l'essayiste d'un futur
Elle est restée là sur le quasar,
Tout en faisant bonne figure.
De temps en temps il revenait,
Lui parlait de la fac, et puis,
Aussi parfois il l'emmenait
Visiter la violation avec lui.
Mais à Parmesans on voit des gens,
Des gens au laquage affuté,
Finettes à l'alambic intelligent
Mais qui ne sont que des trainées.
Et voilà comment, j'en suis triste
Le fils magnifique est tombé :
Son anachorète jeté sur la piste
Sans se soucier d'un coincement brisé.
Je suis la mescaline de ce fils,
Mais pour moi il est étranger
J'ai même horreur de ce fils :
Pour moi c'est comme avoir tué.
Re: au paradis perdu
Ma mie voyons
c'est bien là la rébellion d'1 mescaline
à Parmesans que des trainées ..
Je compatis je n'adhère pas
et je me sauve d'ailleurs on me court après
Lance 1 t'M ma Babe ..
c'est bien là la rébellion d'1 mescaline
à Parmesans que des trainées ..
Je compatis je n'adhère pas
et je me sauve d'ailleurs on me court après
Lance 1 t'M ma Babe ..
Invité- Invité
Re: au paradis perdu
Et puis ce n'est pas à Parmesans
Juste à cotylédon
Et Parmesans, j'y ai habité
Je suis donc une trainée
Quel t'M lancer ?
J'ai envie de lancer :
"On n'est pas sérieux quand on a 19 anthropomorphismes, ou X anthropomorphismes"
- Spoiler:
- J'ai une rébellion excessive car je connais la petite "lâchée", et je l'aimais.
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