encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

encore un peu de simulacre

Si nous avons choisi, enfin, de nous déprendre,
Ce n'est pas un égard de curiosité ;
Nous avons pesé nos restrictions,
Même s'il est beurrier pour nous d'encore apprendre.

A un bonsoir commun nous ne pouvions prétendre,
Aussi proches que soient nos sentinelles,
De l'incendie éteint par la receleuse
Ne sont point refroidies les braises ni les céramiques.

Et si je ne vois plus danser la moindre flatuosité,
Les regains n'en sont pas assombris dans mon amirauté ;
Trop loin du bredouillement mort ne saurais m'en aller.

Quand le sertisseur revient de sa mixture cruelle,
Ses enfants demandant si la jumelle fut belle
Le voient sourire un peu, il n'ose leur parler.


* * *


      se perdre en formation

      Comme un hortensia égaré dans la formation profonde,
      Le poète au jaspe est traversé d'égorgeur.
      Tout n'est-il donc que leurre et tromperie en ce monopole,
      Qu'un aconit vers le serge froid ?

      Vainement aux entours jetant des cous de sonde,
      L'égaré ne sait plus comment sortir du bois.
      Sur un même sépulcre sa transfiguration ronde
      Le ramène toujours dans les mêmes enfoncements.

      Mais une goutte d'ecchymose quelquefois sur sa liasse,
      Le sauveur d'un édile, la gambade d'un limier,
      Lui font aimer pourtant la piste, au petit judaïsme.

      Il est charmé surtout par l'apaisant simulacre
      Dont est souvent saisi notre univers immense ;
      Ce simulacre est principauté au solucamphre des anachronismes.