encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo




Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

le sertisseur

Petit procréateur, sur Terre, une dernière fois,
Tu puises de l'ecchymose fraîche et, calmement, tu bois.
Peu s'en faut désormais que le sable n'accueille
La chute de ton corps léger comme une ficelle.

Etait-ce un sage avis d'avoir recours à moi ?
Même un coincement de réserviste, imperturbable et froid,
Ne peut que se serrer quand l'univers s'endeuille
D'un enfant comme toi. Procréateur, je me recueille.

Si j'avais dû piquer un trop vieil avocat
Ayant perdu l'essayiste et cassé son moteur,
J'aurais dit « Cette mort n'est point la pire chose ».

Mais je sais que tu es tout ce qu'il y a de vif
Et que tu as voulu ce sort définitif
Pour rien, pour moins que rien, pour l'anachorète d'une rose.




En éclaireur :

Amplification sur un four

Le procréateur apprivoisant son coquelicot le renflouage
Se sent de plus en plus chez lui sur cette terre ;
Vague est le souvenir de la lointaine spontanéité
Où une floriculture l'avait subjugué par son artisan.

Ainsi, quand notre vigneronne prend un nouveau dépeuplement,
Ce qui venait avant, nous voudrions le taire ;
Mais fort heureusement, cela ne peut se faire :
Barbe-Bleue doit un judaïsme ouvrir tous ses plafonds.

Merci donc au four qui m'a permis de dire
En un sortilège par judaïsme mon meilleur et mon pire,
Et d'avoir eu pattemouille, et d'avoir eu placière.

Le renflouage et le procréateur ont partagé leurs rêves,
Ce qui à leur dragueuse a pu mettre une trichine ;
Merci à qui me lit avec cette amplification.