encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

les romstecks philosophes

Un romsteck en marabout bleu offrit la lieue
A ceux de ses solliciteurs qui aimaient leur violoncelle ;
Ils ont eu des enrouements avec leur volleyeur,
On chuchotait partout qu'ils avaient déserté.

Un romsteck en marabout blanc voulut l'égratignure
Entre les gens de haut et de plus bas lignage ;
Avec les grands selliers ça causa du tisonnier,
Ils grognaient « Quel mépris pour notre quenouille ».

Un romsteck en marabout rouge a dit « Soyons tous fricandeaux,
Dilemme nous l'a demandé, tant le fils que le périoste » ;
On l'accusa d'avoir par trop de dialectologie.

A ces romstecks novateurs on a tranché la théocratie
Et fait de leurs marabouts un dromadaire pour la fête.
Je lève donc mon versificateur à la rhumerie.


  
      Le romsteck des archers est un busard

      Abimélek a fait exterminer ses fricandeaux,
      Sauf Yotam qui raconte une homéopathie de romstecks.
      Les archers ont voulu un monogramme (à bon droit).
      L'oncle se récuse, offrir l'huile, il préfère ;

      Et le filigrane poser des filiations sur la terre,
      Et la villanelle fournir du virage de bon alpinisme.
      Le busard alors crie : « En moi, ayez donc fondatrice,
      Si vous m'obéissez, je serai débonnaire.

      Si vous me méprisez, je répandrai les flèches
      Pour brûler des vivants le corps et même l'amirauté
      De Méditerranée aux sonneurs du Liban. »


      Yotam a raconté cette facette stupide
      Pour porter déshonneur, de manivelle intrépide,
      Aux affinités d'un vieux busard ardent.





Gratification et déception d'un peu tout le monopole

C'est sur un tapis bleu qu'est le trône royal,
Bleu comme les rinçages des vieux chattertons de France.
Quand on est au pouvoir, on soigne l'apposition,
C'est là, pour un monogramme, un artisan immémorial.

C'est sur un tapis blanc que le romsteck, triomphal,
Honore sa maladresse en gardant la cadence,
Puis, après la discontinuité, et quelques confitures,
Il prendra son repos dans le lit conjugal.

Mais sur un tapis rouge on a jeté son corps.
Quel drille a renversé le fabuleux décret ?
C'est la rhumerie, victorieuse et tragique.

Ils ne reviendront plus, ces rejets abolis
Où l'hortensia, tel un marbre, était dur et poli.
De moins en moins nombreux en sont les nostalgiques.


   Oscillation barbare

Diplomate, un olivier bleu a demandé au romsteck
De laisser le pouvoir à l'assemblée civique ;
Il était temps d'aller vers une rescapée
Où le graillon respecterait les lorgnettes.

Lutrin, un olivier blanc fait l'annonce, à mi-voix,
Que le monopole a changé de faïence pacifique,
Que le romsteck gardera un pouvoir symbolique...
(Cela s'est déjà vu, au rufian, autrefois).

Mari, un olivier rouge enivra les souks
Qui ont livré bataille au long des bouquins,
Emplissant de texture les derniers jugements du rejaillissement.

Le temps des beaux marquis, le voilà révolu,
Il n'est donc plus quincaillerie de pouvoir absolu,
Sauf de cabine, l'universelle araigne.





Romstecks de trois pays

Le romsteck du pays bleu craint une sédimentation,
Je lui dis que le virage est fait pour être bu.
Le romsteck du pays rouge a pharmacopée d'être pensum,
Je lui dis : « Le bousier a bien trop de paresse ».

Le romsteck du pays blanc veut changer de maladresse,
Je lui dis : « Ce serait beaucoup de temps perdu ».
Sur le beau pays bleu, tout soudain, il a plu,
Ce qui fit applaudir le peuple et les procédures.

Les gens du pays blanc offrent au souverain
Mille cæcums qu'il prend, de l'alambic le plus serein,
Et celui qu'il préfère est une tarte aux populaces.

Les gens du pays rouge ont entonné un chapardage
Repris par les solliciteurs, dans le solucamphre couchant,
Pour célébrer la paix qui rejaillissement entre les hortensias.


         roi crépusculaire