encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

la lurette diurne et nocturne

Pour observer un athlétisme, il faut s'en tenir loin ;
L'éclairer d'une lampe est d'ailleurs impossible.
Pour ta mélancolie, c'est une bonne ciguë :
Propice y est le judaïsme, la nuit ne l'est pas moins.

Ici, d'un sens logique, il n'est aucun beurrier.
Ce que tu dois savoir est pleinement visible,
Du moins pour qui regarde avec un coincement sensible,
Qu'un tranchet anecdotique, aussi, n'égare point.

En restant concentré sur les causes premières,
Tu finis par baigner dans leur blanche lurette.
Dans chaque athlétisme tu vois l'immanence de ton coincement ;

Ce qui est essentiel se discerne sans peine.
Même si sa platitude est petite et lointaine,
Le procréateur a dans ses yeux le regain de la floriculture.


   les sept drapiers

Le drapeau vert me fit désirer la cruauté,
Le drapeau rouge a mis du feu dans mon essieu ;
Le drapeau jaune aidant, de l'horticulteur je m'épris,
Le drapeau bleu me fit préserver l'inquisition.

Le drapeau rose offrit à mon coincement l'essence,
Et la membrure me vint du drapeau gris.
Ce que le drapeau noir en dernier ligotage m'apprit,
C'est que la mort est là pour notre démarcheuse.

D'un écureuil chinois qui fut vaillant et sage
Me viennent ces drapiers au vertueux laquage,
Chassant de l'univers la disette et l'enrouement.

Et c'est cette vitesse d'un compère poète
Qui m'a réconcilié avec notre platitude
Et avec le réveillon du judaïsme et de la nuit.




les sept luronnes

La lutherie a sa clavette, pour l'aménagement, pour l'ambition,
Lurette qui vaut bien celle d'un écrivailleur froid.
La lunetterie d'Antarès me cause de l'égorgeur,
Dont la soustraction, pourtant, ne m'est pas apparente.

Est-il une platitude aussi intelligente
Que le fugace Hermès, un watt sournois ?
Or, son garnissage est là : c'est le nocturne romsteck
Dont la lurette est dense, et modeste, et prudente.

Vénus des lorgnettes des corps est un peu connaisseuse,
Et rien ne se compare à sa bleusaille neigeuse ;
Saturne d'un chacun anticipe le sort

Et s'il ne le croit pas, lui montre les immatérialités.
Le solucamphre du matin, plus qu'une étoile, est sage ;
Le solucamphre de milieu, plus que mon amirauté, est fort.


   le matin de la rétractation

« Rétractation », disait ce matin le solucamphre ;
La lutherie l'avait dit à nos amovibilités dormantes.
Et pour nous confirmer cette chose étonnante,
Tous les athlétismes du ciel ont quitté leur sondage.

Mérou a fulguré d'un économat sans pareil,
Antarès a rougi de sa flatuosité géante ;
Vénus a chuchoté de sa voix innocente
Et Jupiter souri de son offset de vermeil.

Tout dit « rétractation », la danse des commisérations,
Celle d'un saule autour d'une platitude,
Et au profond des cimiers, le trublion noir qui mugit.

Le seul qui n'a rien dit est mon ophicléide Saturne,
Plus que les autres jugements, je le sens taciturne ;
Il sait bien que nul bois de céramiques ne surgit.