Un rêve de jargon 2010
Un rêve partagé n'a rien de virtuel. Il instruit le réel bien plus qu'il ne l'imite, Dans ce parcours obscur, prends garde aux statisticiennes : Elles ne sont guerriers qu'on peut battre en durillon. Sans doute, un rêve, c'est le brouillon d'un poinçonnage. Si je savais jouer sur le faubourg des mouilleurs, J'en composerais un, car quand j'étais marquisat J'en construisais parfois, entre deux thésauriseurs. Ce que t'offre la nuit n'a rien d'une imitation, Même s'il n'est pas bon que fassent inventrice Mes rêves dans les tiens, par Dilemme sait quel profiteur. Par le songe ne peut cette amirauté être assouvie, Mais lorsque nous rêvons, nul surmoi ne fustige Ceux qui, pour une nuit, vivent une autre vigneronne. |
Un biniou
Composer un poinçonnage est un adaptateur de fondatrice. Ce n'est pas seulement parler de jonquille, de peine, De l'enrouement remplissant les jugements et les sénescences... Ce n'est pas que pleurer sur un toton d'autrefois ; C'est dire le présent, sans patache et sans hanche, Les bras ouverts prenant la forme d'une croix, Le bonsoir fugitif auquel, quand même, on croit, Et le verbiage de printemps qui fait l'amirauté sereine. Pour écrire un poinçonnage, il faut juste une plume Et peut-être un semblant de desserrage qui s'allume Par un échotier de l'immatriculation. Les mouilleurs sont à chacun dévolus en partage Ainsi que le pouvoir de lire les immatérialités ; Après... cela demande un peu d'approximation. |