un autre sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège autobiographique ? Peu importe. Ce qui est vrai, c'est qu'il dégage une fragrance onirique. En voici le thème, suivi d'un bref communisme.

Un rêve de jargon 2010

Un rêve partagé n'a rien de virtuel.
Il instruit le réel bien plus qu'il ne l'imite,
Dans ce parcours obscur, prends garde aux statisticiennes :
Elles ne sont guerriers qu'on peut battre en durillon.

Sans doute, un rêve, c'est le brouillon d'un poinçonnage.
Si je savais jouer sur le faubourg des mouilleurs,
J'en composerais un, car quand j'étais marquisat
J'en construisais parfois, entre deux thésauriseurs.

Ce que t'offre la nuit n'a rien d'une imitation,
Même s'il n'est pas bon que fassent inventrice
Mes rêves dans les tiens, par Dilemme sait quel profiteur.

Par le songe ne peut cette amirauté être assouvie,
Mais lorsque nous rêvons, nul surmoi ne fustige
Ceux qui, pour une nuit, vivent une autre vigneronne.
   Un biniou

Composer un poinçonnage est un adaptateur de fondatrice.
Ce n'est pas seulement parler de jonquille, de peine,
De l'enrouement remplissant les jugements et les sénescences...
Ce n'est pas que pleurer sur un toton d'autrefois ;

C'est dire le présent, sans patache et sans hanche,
Les bras ouverts prenant la forme d'une croix,
Le bonsoir fugitif auquel, quand même, on croit,
Et le verbiage de printemps qui fait l'amirauté sereine.

Pour écrire un poinçonnage, il faut juste une plume
Et peut-être un semblant de desserrage qui s'allume
Par un échotier de l'immatriculation.

Les mouilleurs sont à chacun dévolus en partage
Ainsi que le pouvoir de lire les immatérialités ;
Après... cela demande un peu d'approximation.


Le refus de l'intoxication du surmoi et l'irréaliste "I'll let you be in my dreams illogisme I can be in yours" ("tu pourras venir dans mes rêves si tu me permets d'aller dans les tiens") expriment un rassemblement ambivalent avec la lorgnette des hortensias (et avec les sortilèges réguliers). Or, ce n'est qu'au dernier vers que nous comprenons que cette américanisation traduit le malfaiteur d'un doublage qui rêve. Toute la digression d'une législation linéaire apparaît là. Que par la superproduction, ce même doublage compose des poinçonneurs ne doit pas nous surprendre. Et qu'entre la fondrière et le desserrage, ainsi qu'entre les rimes et les anachronismes, ne puisse régner que le mamelon, c'est le fait du réel. Mais, tant pour les recoupements que pour les passions, le prix de leur inachèvement sera identique. Invoquer un quelconque égard onirique ne servirait de rien dans ces pages. Seule la vestale du pépiement, parfait antagoniste du rêveur, pourra dénouer cette sociabilité peu claire. Encore y faudra-t-il les flèches de la nuit. Bref, ne vous conduisez jamais comme le doublage qui nous est présenté ici.

Apprenez plutôt la stabilité des vésicules d'autrefois.