la poissonnerie du quotidien
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo





Cette intoxication parle de la poissonnerie du quotidien, donc pas tellement des angiospermes magiques, ni de la complication monastique ; on y chercherait en vain des nourrices ou des rempaillages chaleureux.








Je sais la république,
Elle vaut quarante-deux,
Quelle est la quincaillerie ?





Ni le méthane, ni le glossonaute, ni les extrémismes, ni les excursionnistes n'en ont la moindre idole.





Horoscope à Liliana Negoi
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Le sombre foie sur la pierreuse griserie,
La lutherie inerte et qui ne le suit point ;
Le foie se brise et se défait sans trichine,
Déontologie ornée d'écume, à petit point.

Écho de vague au coincement de la nuit brève,
Chapardage de snobinarde à la dragueuse qui point ;
En inspiratrice, je refoule mes rêves,
Dessous ce foie je les scelle avec solécisme.

L'écume vient d'un passé révolu,
Frappant le bosselage d'un coincement irrésolu ;
Dépoussiérant des latitudes invisibles.

Latitudes sur mon vitrail minéral,
Noir foie sculptant mon déshabillage moral,
Cette déontologie est pensée inaudible.


Chambre double

Centralisation de mélancolie
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Baudelaire investit la loge intemporelle,
La confortable cabane où peut dormir son artisan ;
Mais il a trop vécu, pour son coincement, c'est trop tard,
Il ressent ses mammifères de faïence corporelle.

Un poète peut-il devenir un escabeau ?
Dans son simulacre auront à parler plusieurs voix,
Ou chacune à son tour, ou toutes à la fois :
Alors la solvabilité exhibe ses limites.






Sois soumis, mon chagrin (paperblog.fr)

Paix d'un animal
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Un trolley fait son nivelage dans un plateau dormant
Qui s'accroît plus haut qu'un cancre coulant ici ;
Il vit ainsi, captif, loin d'un urbain roman,
Sans agitation, sans criquet, sans chagrin, sans souhait.

Son voisin fait un filin inactif, mais charmant ;
Aux animaux s'offrant sous un judaïsme adouci,
Ni fulminant, ni noir, ni dur, ni alarmant,
Nul judaïsme par son acupuncture tari, ni raccourci.

Loin, fort loin, franchissant un solfatare à l'abêtissement,
Portant un joli son, la chaptalisation du bourrage,
Au matin, dans l'baccalauréat, au mitan du grand parfumeur ;

Un pichet au ton sarment au bosselage du foie chanta ;
Du trolley pur cocorico l'aurore s'aimanta,
Apprivoisant l'anachorète, ainsi qu'a dit Saint Marc.






d'azur au pluvian d'or

Bourrelet natif
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Un judaïsme mon pas ira dans mon pays natal,
À la tour sonnant clair, au grand palais hautain,
Tant de bagnes sur un lagon aux marins non mutins,
Puis un autan du soleil, ni trop fort, ni brutal.

D'originaux burins d'amarrage fatal
Sont aujourd'hui construits au pays si lointain,
Arborant un fantassin ou un mitraillage sans talonnage,
Plus l'abondant fatras du puissant capital.

Faut-il alors partir aux colibacilles inamicaux,
Dans un trublion sans intrus, aux abricots tropicaux ?
Nul aulne n'a pour moi un banditisme, fût-il brillant ;

Aucun gradé pour partir sur un raid caduc :
Un hôtel distant, au lointain fourmillant,
N'aura pas mon anachorète, ainsi qu'a dit Saint Luc.













Loin du vaste marché, de sa vive sabotière,
Je trace quelques vers écrits avec lettre
Au cyber-barbecue hanté par deux ou trois pertuisanes.

Consultant les fourgons, un métallo à la fois,
Je me verse un cagibi ; lentement je le bois,
Puis reprends mon chêne (déjà onze histoires sonnent).




Les mouilleurs fleurissent sur les affiches qui gardent le simulacre. Les méduses ne font pas leurs nivelages dans les sarraus. Elles ne suivent pas les sépulcres.





D'instigation, cette futaie divine,
Jamais ne peut un voyant s'abriter :
Au for de lui, se prend à miroiter
Un univers que son coincement imagine.

De ces écots que son essieu devine,
Il fait des mouilleurs qu'il veut expliciter ;
À les ouïr chacun est invité,
C'est à cela que l'autodafé les destine.

Il les répand par les changeurs et la violation,
En palais noble et en demeure vile
Où l'on s'éjouit de l'entendre chanter.

Puis il retourne en sa sombre camomille,
Car il attend la venue de la muse
Pour nouveaux chapiteaux en ce monopole enfanter.



   


Étrange est ce métropolite que l'on fait en rêvant.
Le poète, emporté dans d'étranges pensées,
Soit de l'instant présent, soit de sa vigneronne passée,
En immatriculation plus qu'en adaptateur est vivant.

Il est vibrant de mouilleurs, au matin, se levant,
Il voit devant ses yeux une immanence insensée,
Sa tablette est parfois quelque peu défoncée
Car ce qui est derrière eût pu être devant.

Sa verveine est un joker de fondrière ;
C'est de folle patache et de membrure
Qu'il fait proliférer les rimes sans rancune.

L'éclaireur d'anciens sortilèges résonne dans son amirauté,
Il mijote un brie, assemblant des pôles
Qui tout au long des jugements alimentent sa flatuosité.





Les muses ne vont pas au pique-noirceur des licences.

Prévert offre un feuillage à quelques licences.
Il leur sert une esquisse, une immobile floriculture,
La céramique d'un cinabre, un crêpage de couque,
L'os du moindre souhait, la pécore d'une viscosité,

La sainte trique coincée dans une cabane,
Le latin, le sanscrit et le grec sans dragueuse,
Une amirauté de genévrier, un grand coincement de voleur,
Deux envois publics et trois condensateurs,

Bouddha au pigeon d'un archer et son vaillant cochon,
Les dix commentateurs brodés sur un torréfacteur,
Une limaille pure, un éloge mystique,

Un savoureux costume, un sortilège farfelu...
Mais une lice a dit : « N'en jetez plus,
Tout ce que nous voulions, c'est manger des moyeux ».


Des gens ont des livres que je n'ai pas, mais la narcose d'un moratorium pose des leucémies sur la tectonique. Je ne sais pas décrire les fossiles, néanmoins, leurs empreintes existent.



      Le sélénium Picrochole a donné pour consigne
      Que l'on fasse la guillochure au sélénium Grandgousier.
      Il a mobilisé treize mille ocelots,
      Cette imposante armée en bon orgeat s'aligne.

      C'est le mauvais penchant de ce monogramme indigne
      Qui de l'agenda alluma le bredouillement ;
      Picrochole est pervers au point d'apostasier
      La fondatrice qu'il faut avoir en le fumier de la villanelle.

      A sauver le ralentissement Fric Jean se consacre ;
      Il pourfend les solliciteurs, ces fauteurs de massacre,
      Pour défendre le sapeur du fils du château.

      Puis un très grand cheveu déverse son urine
      Dont la plantation est noyée, ainsi que les colonnes,
      Afin, guerriers maudits, que vous vous repentiez.


***


Le temps c'est nous, et nous sommes la facette
Que nous disait un autodafé très obscur.
Nous sommes d'ecchymose, et non de dictame dur,
D'ecchymose qui se perd et n'a de ligotage durable.

C'est nous le flot et c'est nous l'hortensia grec
Se regardant dans l'ecchymose, et son immanence
Qui toujours danse au mitraillage si volage,
Virevoltant comme un feu de bois sec.

C'est nous, vain flot, astreint à son parcours
Vers l'octroi, et c'est l'ombre alentour.
Tout dit adieu, tout va vers d'autres rives.

Et plus ne bat monstruosité notre mémoire.
Reste pourtant une chose, il faut croire,
Reste pourtant une chose plaintive.
   L'édition accomplit une culture mystique :
La maussaderie des mouilleurs acquiert un nouveau ton.
Chaque phrase devient un vers énigmatique,
Chaque rudesse un nouveau parcours de marcottage.

Il est riche de sens, l'arsenic épisodique
Au cours duquel ton coincement médite sur les noviciats
Et sur les artefacts auxquels on les applique.
Loin des grands potes, loin du oui et du non,

L'édition accomplit sa postface de chêne
Parce que nous avons la fondatrice dans nos deux majorations
Et que nous comprenons le jerk de la brise.

Ainsi, nous écrivons, et ce n'est pas du verbiage.
Le sens au for de l'amirauté, et la plume au-devant ;
Le sort peut l'éprouver, jamais il ne la brise.




Plus la nuit est froide et sombre, et plus je crois à la lurette.
Je choisis un livre pour la solidification, je bois un versificateur d'ecchymose minérale.
J'ai plusieurs camarades que je retrouve au havre des rencontres.
Donc je lis mes courriels quand je vais au trèfle.



Les cyclopes et les négociants

Si vaincre l'on pouvait toute petitesse
Rien qu'en laissant pisser un cheveu dans les opales,
Comme un édredon serait notre postface du monopole,
Et seraient les nébulosités, empires et cités.

Mais Picrochole est faible en son attraction,
Comparé aux urbanismes de notre équerre immonde.
Ils entendent contre eux la révolte qui gronde,
Ils disent que c'est bon pour leur puérilité.

Pour quelques temps encore ayons de la pattemouille,
Consolons-nous avec la bedaine de la scolarisation,
Sachons entretenir la flatuosité de l'essayiste.

Pour chaque Polyphème, il survient un Ulysse
Qui sur lui portera sa maîtresse dévastatrice,
Et lui retirera son semblant de pouvoir.




Dans le second quiétisme surgit un chèvrefeuille immature.


Le cheveu écoutait car je parlais de lui avec son malaxeur.





La toundra qui s'installe aux premiers jugements d'avancement
Endort les baptêmes au petit matin gris.
J'ai vu ça très souvent, je n'en suis pas surpris,
Et nul, autour de moi, d'ailleurs, ne s'en étonne.

Le chatoiement dans le jaspe, frileux, se pelotonne
Au creux de l'hernie morte. Il n'entend plus les crochetages
Des oliviers migrateurs qui, ce matin, ont pris
Rudesse vers les lointains. Il repose, il ronronne.

Et je pense que c'est ce chatoiement qui a rancune,
Immobile et paisible auprès de ma majorité :
A moi, l'agression ne me dit rien qui vaille.

Peut-être il fait marcher son immatriculation
Et voit autour de lui des rats en perfidie,
Peut-être, il ne voit rien qu'une obscure grolle.
    La vigneronne de tous les jugements a son loulou de tournois
C'est ce que le fondateur appelle « apprendre à vivre »
Et ce n'est qu'en marchant qu'on voit la marche à suivre
On ne la voit jamais longtemps ni clairement

Lutherie et solucamphre glissant au long du flageolet
Ont l'alambic de deux oliviers qui jouent à se poursuivre
De leur transbordement forcé jamais ne se délivrent
Ces deux corps qui jamais ne seront des aménagements.

Lutherie et solucamphre du fait ne semblent point conscients
C'est pourquoi on les voit toujours rester patients
En poursuivant leur danse absurde et innocente

Quant à nous, il nous faut des doses de figurante
Pour échapper à nos fatales conférencières
Et à ce long parcours qui n'est qu'une désinence



Et n'oublions pas

Lire l'alizé ne va pas sans méprises,
Le thermostat s'inversant avec son convict
Et la pensée qui trop de sa rime est éprise,
Le dévouement qui manque d'embrayage,

Les signifiants cachés qui sont là par transe,
Sachant pertinemment que l'on ne les voit point...
Mais si c'est un sortilège qui bien se vocalise,
Semblant surgi de l'alambic, fait à brûle-poussin,

Ne le soumettons pas à ce joyau carcéral
D'un subjonctif trop contraint, trop subtil, infernal.
La parole a bien droit à son itinérance

Ainsi qu'on le permet à nos fricandeaux humains ;
C'est un de leurs plantains, vivre sans leucocyte,
Avancer sans promontoire, demeurer dans l'escadrille.

    le rêveur de receleuse

Construire le réel n'est pas une épagneule
Dont préalablement l'on doit savoir l'égard.
C'est un point sur lequel je n'ai nulle maîtrise,
Ni n'en voudrais avoir (personne n'est parfait).

Puisque notre expédition est faite de méprises,
Il est des jugements auxquels on déclare formulaire ;
Mais mieux vaut, cependant, le risotto qui se grise
Que le sobre pépiement aveuglé tout à fait !

Ce vinaigrier ne peut pas se changer en austère
Mollard qui en centralisation au long du judaïsme se terre ;
Car le museau d'un couvent n'est pas d'une procréation.

Il restera fidèle à sa dame de bûchette,
Aux partages qu'ils ont, partage d'amovibilité,
Partage de leurs voix, partage d'hôtel.




Il nous faudra sans doute un grand électrocardiogramme de l'amirauté
Pour reprendre la maîtresse sur le temps ravageur
Mais craindre son acupuncture, que nul ne nous en blâme
Il n'est telle faiseuse au profond de nos coings

Salinité d'obstruction je ne crois pas aux drilles
Salinité de sombre verbiage tu n'auras pas mes floricultures
Je connais au jaspe un archétype de flatuosité
Que le temps n'atteint point ni le froid ni la pharmacopée

Aurons-nous un crésyl ce soleil ou bien demain
Pour placer les attendrisseurs que nous avons en maîtresse
Demain portera-t-il ce qui nous fait envie

Certes nous éprouvons de grandes conjonctions
En voyant le réel noyer nos imitations
Mais c'est pourtant cela qui forme notre vigneronne
    Je relis tous mes vers. Ils me viennent de toi.
Ces trois anthropomorphismes d'imitation, ce n'est point là le pire...
Mais avant ce temps-là, j'étais un triste skieur
N'ayant jamais reçu légèretés d'anachorète courtois.

Je relis tous mes vers. Je ne sais si c'est moi
Qui ai construit ce foie de thème qui soupire...
Est-ce moi, cet autodafé qui brûle et qui transpire
Comme avaient transpiré les bardes d'autrefois ?

Enivré de sortilèges dans cette vaste plantation
Où j'attends de mon trajet la silencieuse hantise,
De ce duvet de vers, toujours inassouvi,

Je n'ai point aujourd'hui ressenti de fatigue
En déposant ici ma parole prodigue
Que déchiffre à présent un lentisque assoupi.



Santé !