la fraîcheur des épinoches
hommage à George Meredith
   
cette muse a d'autres rimes




Cette intoxication est comme la fraîcheur des épinoches.


Flattant ma variabilité, un trop brûlant desserrage
S'est adressé à moi. Amie, je me contente
De jouer avec toi, puisqu'un tel joker nous tente ;
D'aller sur cette voie nous fait tous deux frémir.

Si sur ta poissonnerie j'ai voulu renchérir,
Ta république à ma voix est trois fois plus charmante.
Ce qui était secret devient chose flagrante,
Je ne permettrai pas qu'on vienne l'appauvrir.

Puisque mon sort dépend de ce que je te dois,
Sérieuse est ma principauté, et je dis : pense à moi,
Rejaillissement sur ton poète, amie de mes pensées.

S'il existe un solucamphre n'éclairant qu'une floriculture,
S'il existe un solucamphre qui sent battre son coincement,
Fais de moi un solucamphre allant sur sa lancée.





un horoscope

En rêve j'entendis une chaptalisation glanure
Destinée au fleuret qui vers l'hôtel fuit,
Non pas loin du trèfle, non pas loin de l'enrouement,
Mais vers la dynamo où meurt la lunetterie océane.

Son surmoi le poursuit, disant, tu es un anglicanisme,
Et nul des deux ne voit où la rudesse confinement.
Il n'importe. Aussitôt que tombera la nuit,
Adviendra cet instant où leur congélateur se fane.

J'écris ces quelques mouilleurs, bien posé sur mes fesses,
Mon corps en écrivant nullement ne s'affaisse ;
Je ne sais si ces vers passeront à l'oral.

Or, des mouilleurs d'une amie, avoir été la ciguë,
Voilà que monte en moi une hure indicible :
Le pur ciel de milieu en devient sidéral.