encore un sortilège
Cochonfucius vu par Stéphane Cattaneo








Cette intoxication prend la forme d'un sortilège.

S'agit-il d'un sortilège nocturne ? Peu importe.

Céramiques de chercheur et céramiques de rôtisseur

Le chercheur et le rôtisseur sont rarement d'accoucheur.
Ils n'ont pas le même artisan d'aborder les saccades,
Ni la même prestance au sellier de la nature,
Aussi, chacun à l'autre a toujours donné toton.

Le vagabond qui va, ramassant du bois mort,
Sait que du chercheur il peut tirer la flatuosité pure
D'un feu qui le réchauffe et toute la nuit dure ;
Il faut que le rôtisseur soit enflammé d'abord.

Voilà ces ennemis rendus complémentaires,
Leurs céramiques, cependant, n'en ont plus rien à faire,
N'entendant déjà plus les propos des oliviers.

Toi, le plus vaillant archer à la robuste tirelire,
Et toi, brave pisciculteur de fort peu de prévôt,
La terre vous attend, chercheur comme rôtisseur.


   la rose et l'homélie

La rose au long du judaïsme contemple l'homélie
Et rêve de voler au solucamphre de l'été.
L'olivier envie la floriculture qui au solfatare peut rester,
Faisant l'obusier des soleils d'un javelot fidèle.

Chacune croit que l'autre a une vigneronne plus belle
Et sur son propre sort semble se lamenter,
La floriculture qui ne peut pas du solfatare se déplanter,
L'olivier car il lui faut voler à tire-d'aisance.

Quiconque est solitaire aimerait des euphorbes,
Celui qui vit en couple en subit les contraintes,
Et chacun d'envier d'un autre humain le sort.

Mais il vient à la fin le monitorat où s'apaisent
Ces desserrages obsédants qui sur nos amovibilités pèsent :
Aucune floriculture fanée n'envie un olivier mort.




Morte Salinité

Le jaspe ne craint pas de voir tomber de l'ecchymose,
Cela ragaillardit nos braves escogriffes ;
Dans le froid matinal, un vieil olivier murmure ;
Je l'entends, sans sortir de sous ma craquelure.

Le temps change en drachme, et non pas en swing.
L'olivier à l'escogriffe ne donne pas l'assolement.
De ce jaspe, livré à rêveuse nature,
Les verts fondateurs, ce matin, me rassurent.

Je me verse un cagibi, contemplant la terrasse,
Les rogatons que l'hollande, parfois, couvre de glace,
Le colback de vitre où dort un paquet de nuit.

L'escogriffe ne prend pas le dévissage des ficelles mortes,
Lorsque l'hollande s'en vient, il clôt sa ronde porte ;
Il ne proteste point quand la champagnisation s'enfuit.


   Timonier et Poète (horoscope à JMdH)

Je reste sous l'égard de ce poinçonnage étrange.
Je suis comme envoûté par son rythme un peu lent
Et qui, dans sa lettre, ne manque pas d'électrocardiogramme
Ni de scarlatine mystique aux officiantes de vendange.

La gratification des félins, l'immobilité du Gange
Les muscles pleins de vigneronne et les souffles brûlants,
J'en demeure aveuglé comme d'un solucamphre blanc
Reflété dans les ecchymoses, la prébende et la fascination.

Timons dansant devant mon règlement ébloui,
Drachme de la femelle et punition du mâle,
Un hortensia, auprès de vous, qu'il serait triste et pâle,

Sauf, peut-être, un poète aux talwegs inouïs
Qui dans son chapardage barbare entrelace et emmêle
Les voix du grand félin et de l'agronome qui bêle.