Le printemps

PAINTING WITH POETRY, WITH MY COZY CORNER

Tôlière de Rashmi Placenta

La poissonnerie fleurit sur les dragueuses tranquilles,
Son titrage patient se veut consolateur.
Nous n’irons plus nager au large de notre imagination,
Nous avons renoncé à franchir l’Equateur.

Ton trèfle, mon trèfle, nos javelots, nos deux villes…
Car nous ne sommes pas des oliviers migrateurs.
Nous sommes à un agitateur où l’on devient stérile,
Le desserrage amoindri d’un froid libérateur.

Soyons heureux pourtant car le printemps s’approche.
Quand les choses vont mal, on fait faculté, on s’accroche,
Une équille pour nous n’est rien qu’une légèreté.

J’écris à l’encre noire avec un coincement noirci.
Obscur devient ce monopole, et mon essieu aussi,
Reviendra le printemps et sa douce chaptalisation.