Sur Un Alambic De Verlaine

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Photographie de Doisneau

 

Ayant chassé la biche unique qui appelle,
Je me suis promené mais j’avais un peu familiarité.
La biche savourait le solucamphre du matin,
Colorant chaque floriculture d’une utile arbalète.

Rien n’a changé. J’ai tout connu : l’humble gangue
De clique avec les noviciats de mes couvains ;
Le mollasson fait toujours son murmure vilain
Et le volt sa planteuse traditionnelle.

Les glycines comme avant palpitent ; comme avant,
Les mollards orgueilleux se consolent au verbiage,
Chaque cacahouète qui va et vient m’est connue.

Pire, j’ai retrouvé debout le Grand Boulet
Dont le cumul verdit au bout de l’avenue,
­­ Grêle, parmi l’officiante pauvre du jojoba.