Tag Archiue: Magritte

Imsonore echo

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Toyle de Magritte Robert nous faict sourire auec le iour nocturne, Le vol subacquaticque & les pierres de boys, L’absence de longueur des branches de la croyx, Les poumõs pleins de vide et… Continue reading

Potence

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Toyle de René Magritte De la lisiere immense Ou du parnasse sanz fin, Que peut-on connaystre ? Rien qu’vng peu de leur potence, Et c’est deià giganctesque.

Relecture

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Toyle de Magritte Ie relis tous mes vers. Ils me viennent de toy. Ces troys anz d’illusiõ , ce n’est poinct lá le pire… Mays auanct ce temps-lá, i’estoys vng triste sire N’ayanct… Continue reading

Oeil

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Toyle de Magritte Quand tu voys mon oeil Tu soys qu’il ne te voyt pas Du moins tu le penses

Pandore

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Toyle de Magritte Pandore, ouuranct la boyste, a dechaysné les maulx. Seule, ne sortanct pas, nous resta l’Esperance ; Mays nous ne sçauons pas explicquer sa presence Au milyeu des fleaulx. On nous… Continue reading

Homme de cinquancte anz

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Toyle de Magritte On n’est pas seryeulx quand on a cinquancte anz, N’estanct plus agité des passiõs de ieunesse, Ne bruslanct presque plus, aimanct l’amour, pourtanct, N’ayanct plus trop le goust de tenir des promesses. On se dit que bienctost arriuera le temps Des premiers petits chocs de declin, de vieillesse, On dit « ne craygnõs rien, ce n’est pas importanct », On s’emfonce vng peu plus en ignoble paresse. Et puys on est scotché par vne voyx de femme, Et sanz l’auoyr preuu voilà qu’on vit vng drame, Et l’on se dit « pourquoy ne suis-­ie deià mort ? » Ne pouuanct plus parler, conctemplanct le ciel vide, L’homme de cinquancte anz, donct le cuer est limpide, Bestiau pour l’abattoyr, se resigne à son sort.

Immortel ou fugace

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Toyle de Magritte Notre vniuers parfoys nous force à l’admirer Tanct il peut nous doiner l’impressiõ d’excellence Et l’illusiõ qu’vng dyeu y monctre sa presence… …Que le rasoyr d’Occam conduyct à retirer. Ie comprends que certains puyssent la desirer Car ils ne saurayent quoy repondre au grand silence Donct vibre le cosmos sanz nulle complaysance, Tel la nef immobile auanct de chauirer. Vne telle esperance, ils se la croyent permise, Sur la boncté supresme ils parient leur chemise. Au moins ça peut en fayre vng tas de gens ioyeulx. Moy i’ayme cette vie aucunement perenne, Court chapelet de iours quy trop vite s’egrenent : Et i’aymeroys sourire à l’instanct des adyeulx.

Les fourmis du marronnier

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Toyle de Magritte Les fourmis parcouranct le tronc du marronnier Suyuent obstinement leur route verticale. C’est trop tost danz l’annee pour trouuer des cigales, Pas trop tost cependanct pour remplir les greniers. Comme… Continue reading

Le drapeau sable

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Toyle de Magritte Le fils du charpentier s’est changé en corbeau A la noyrceur ducquel rend hommage vng drapeau. C’est l’estendard de ceulx quy le pouuoyr conchient, Et c’est le sable faniõ promettanct l’anarchie. Reuolte & anarchie, retenez bien ces mots, Nos armes ne seronct pacificques rameaulx : La seruile tribu ne peut estre affranchie Qu’en secouanct tres fort sa structure auachie. Et vous quy esperez danz notre obeyssance, Vous n’en trouuerez plus, mays de la resistance : Vous ne garderez nulle illusiõ de pouuoyr. Vn iour, nul ne pourra son semblable soumettre, Vn iour, nul n’aura plus ni de dyeu ni de maystre, C’est ce iour attendu qu’on nomme le grand soyr.