Tag Archiue: Giorgio de Chirico

Barthelemy de l’Atlanticque

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Toyle de Giorgio de Chirico Le puysatier comstruyct vne maysõ danz l’isle Quy est la lettre « A » ; puys suruient Vendredi, Quy de la comstructiõ les angles arrondit. La maysõ s’agrandit,… Continue reading

Minuyct chez vous

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Toyle de Giorgio de Chirico La lune au ciel faict la grimace A tous les voyageurs quy passent : Car elle prefere les nuycts Où sur vng desert elle luyct.  Le grillõ sommeille en la cendre En resuanct… Continue reading

Louys Menard voyt vne lyre

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Toyle de Giorgio de Chirico Iadis, danz mon grenier, i’ay trouué vne lyre Capable d’emouuoyr & de fayre sourire Tous ceulx quy enctendronct ses accencts caressancts ; C’est par cet instrument que mon… Continue reading

Robert voyt vne saliere

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Toyle de Giorgio de Chirico Vous quy nous proposez des chemins lumineulx, Voyez : il ne s’agit que de blanches tenebres, De quoy mettre en retard plus d’vng conuoy funebre. Vn nauire est… Continue reading

Tramsmutatiõ Mysticque

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Toyle de Giorgio de Chirico L’ecriture accomplit vne cuyssõ mysticque : La matiere des mots acquyert vng nouueau ton. Chacque phrase deuient vng vers enigmaticque, Chacque route vng nouueau parcours de marathõ. Il… Continue reading

Si Dyeu n’existe pas, semble-t-il, c’est paroil

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Toyle de Giorgio de Chirico Si Dyeu n’existe pas, semble-t-il, c’est paroil. Charles Darwin, iadis, ouurit la conctrouerse ; Danz les fiers argumencts qu’vng forum y deuerse, Existe-t-il de quoy nous tenir en eueil ?… Continue reading

Le ciel

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Toyle de Giorgio de Chirico Parce qu’il a parlé au meurtrier d’Abel, On croyt que le ciel parle. Incertayne est la chose. Sur des recits anciens nos conuictiõs reposent, Sanz repomse, souuent, sonct… Continue reading

Le troubadour

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Toyle de Giorgio De Chirico Ie suis loin de valoyr mes ayeulx troubadours, Ma langue est trop bauarde & faict trop de destours. Ie ne soys au lecteur fayre voyr vne dame Ni fayre partager vne mordancte flamme. Vn visage enctreuu le soyr à conctre-­iour, Silhouette apparue auec ou sanz atours, Mays surtout le sourire & la voyx d’vne femme… Or ie n’auoys le droyt de saysir aucune asme. Et ce commandement : distance preseruer, Faict que pas vng seul mot ne fut dit face à face, Malgré cent mille mots tramsmis & archiués. Mays ce fut sur la toyle, vng virtuel espace. Deuons-­nous te maudire ou te benir, epocque Quy permets l’eclosiõ de ces amours barocques…

Troysieme art poesticque

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Toyle de Giorgio de Chirico Heureulx quy peut reprendre vne oeuure tres ancienne Et luy fayre porter vng conctenu nouueau, Cherchanct à fayre myeulx que ses nombreulx riuaulx Ou bien layssier chancter la voyx quy est la sienne… La forme nous inspire & les conctenus viennent (Et c’est surtout par eulx que le poëme vaut). On peut passier des nuycts à ces playsancts trauaulx Quy nous fonct decouurir à quoy nos pensees tiennent. Vn coup de nostalgie, la sagesse d’vne huystre, Le bonheur sanz argent, l’escargot sur la vitre… Innombrables pour nous foysonnent les motifs. Le suiet est present, prenõs garde à la forme, Mays cela ne va pas estre vng effort enorme : Quand le playsir l’excite, vng esprit est actif.