Lunes
Compositiõ de Cochomfucius
Les lunes du passé dormanct danz les tenebres,
Ayanct ainsi perdu l’estroincte du soleil,
Ne reflesteronct plus son eclat nonparoil ;
Bien froyd est leur silence, au fond des cyeulx funebres.
Lunes de l’auenir, quy pourraict vous decrire ?
Vous auez pour couleur l’inuisibilité,
Nul ne vous voyt planer par-dessus nos cités,
Lunes de l’auenir, nous n’en pouuõs rien dire.
La lune du present suffit à mon bonheur.
Sa discrestiõ du iour & sa splendeur nocturne,
Son leuer, son coucher, sa damse auec Saturne
Me fonct aymer beaucoup cet astre promeneur.
Le passé n’est plus en notre pouuoyr,
L’auenir n’est pas facile à preuoyr ;
Le present, chose fugitiue,
Est-il vne illusiõ furtiue ?
Voyr
http://www.vniourunpoeme.fr/poeme/nul
ainsi que
http://purrien.wordpress.com/2011/08/01/des-aueugles-inuisibles-preparent-les-linges-du-sommeil-la-nuyct-la-lune-&-leur-cuer-se-poursuyuent-_-paul-eluard/
sanz oublier
http://heraldie.blogspot.fr/2015/03/lunes.html
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I’ay lu prometteur plutost que promeneur à la premiere lecture. Ca m’allaict bien.
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En effet !
Mays ça rime moins bien.
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Vne lune quy s’effeuille comme vng cuer
Veritable miracle d’vne matrice accueillancte
Pouuoyr des cycles, est-ce ainsi, tout Bonheur?
Les vagues s’vnifient à Sa Clarté Bienueillancte
Lune & Soleil s’ayment d’vng amour Ardent
Oncques ne se lassent d’exprimer tour à tour
Les effluues de leur estroincte & parfoys l’Absence
Vnion secrete en chacque soupir d’Amour
Les astres sonct-ils nos cuers en presence
Rondes esternelles, vne seule palpitation
En Onde, vient s’echouer, l’echo de l’Vnissõ?
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Excellent !
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Troys arythmies
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Cuer du passé, cuer excessif,
Cuer du present, plutost poussif ;
Cuer d’auenir, gardõs l’espoyr,
Me dit vng docteur euasif.
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Geographicquement parlant
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Froyd chez l’ours polayre,
La Lune est plus froyde encore,
A Bordeaulx c’est myeulx.
Pierrette en Heraldie
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