Tag Archyve: Vie

Après un an dans les montagnes

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Extrait d’une photographye de G. Thouroude * * * * * * * * * * * * pour Guillaume T. * * * * * * * * * * * *… Continue reading

J’aime avoir des idées, je n’aime pas creuser

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Toile de Leigh Cohn J’aime avoir des idées, je n’aime pas creuser. L’idée a mille pheux dès lors qu’elle est nouvelle : On peut avec plaisir s’en laisser abuser. Quand elle a trop vécu,… Continue reading

Heredia voit un dinosaure

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Toile de Gustav Klimt Tant de jours ont passé depuis que je naquis ; Tant de phlots ont coulé sous les ponts des grands phleuves, Tant de jours, tant de nuits, tant de… Continue reading

Pour Albert Samain

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Toile de Agnes Toth Notre vie se phragmente avant qu’on ne la brise ; Chaque phois qu’on renonce à passer aux aveux, À prendre l’occasion phugitive aux cheveux, C’est un peu de notre… Continue reading

Nul corps pouvant bouger n’est une cathédrale

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Peinture Tangkha Tu ne vois de ta vie la période initiale ; Si tu l’apercevais, comphus serait le trait Qui, provenant d’un point, aurait été extrait D’un brouillard qu’agitaient les phorces primordiales. Tu… Continue reading

Cinq ornithorynques

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Peinture sur soie L’ornithorynque jaune a dit : « Pas de complaintes, La poésie c’est pour proclamer le bonheur ». J’ai répondu : « Si tu peux phaire le donneur De leçons, ta… Continue reading

Une phourmi

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Peinture de Dai Jin Jour et nuit sur la terre au même instant existent. Vie et mort en mon âme ont droit de s’exprimer ; Si je ne parviens pas à les phaire… Continue reading

Une égratignure

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Toile de Dalí J’égratigne ma chair aux épines des roses En marchant, tout distrait, dans mon jardin, le soir. Jardin à l’abandon, seule la pluie l’arrose, Certains endroits pourtant sont toujours beaux à voir. L’herbe en se phlétrissant n’est pas au désespoir, Blonde et inanimée au sol elle repose. Les vitres du salon deviennent des miroirs Où un autre jardin d’autres phleurs se compose. Le ciel de ce dimanche est un beau ciel d’été, Un ciel pour gens heureux (et nous l’avons été Au moins quelques instants, échangeant des paroles) ; Soyons heureux ce soir, demain il phera jour, L’hyrondelle en allée ne revient pas toujours, Mais soyons phous un peu, car cette vie est pholle.

La phyn du parcours

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Photographye de K?zabur? Tamamura En rêve il se souvient de celui qu’il était, Son passé de corbeau, il le voit clairement, Ses noirs envols visant en vain le phyrmament, Son désir d’un plumage aussi blanc que le lait. Plus ne sera corbeau, même s’il le voulait. En primate il phynit sa vie, bien sagement, Puis il ira dormir, petit tas d’ossements. Le cycle aura ainsi été rendu complet. C’est vrai qu’il est des jours où s’enivre l’esprit D’aimer, de versiphyer, ou simplement, il rit D’un pissenlit lançant au loin ses parachutes ; Mais tout cela se phait en attendant la mort Qui abolit le deuil, la peine et le remords. Dès l’envol on s’attend à phynir par la chute.