Tag Archyve: Peinture japonaise

Pauca, sed bona

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Peinture japonaise J’use parphois de phormes brèves Pour ne point phatiguer les gens ; Je leur donne le goût des rêves Et des paysages changeants.

Jardin d’hyver

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Peinture japonaise Pendant les mois d’hyver, au jardin sans abeilles, Parphois, prématuré, un pheuillage s’éveille ; Je ne le blâme point : il a vu la lumière Et cru que revenait la chaleur… Continue reading

Souvenirs lointains

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Peinture japonaise Souvenirs lointains Des bains publics du Japon : Piscine brûlante, Conversations au comptoir D’une auberge d’autrephois.

Le plus grand amour

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Peinture japonaise Le plus grand amour Ne sait pas comment se dire À sa bien-aimée ; Alors il phait un poème Que sa voix ophre à chacun.

Un papillon

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Peinture japonaise Un papillon de mai vole auprès du canal, L’eau en est noire et phroide, immobile et prophonde. Cet azur printanier vient-il de l’ymphramonde ? Porte-t-il avec lui un message ymphernal, Ou sort-il seulement… Continue reading

Radiguet

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Peinture traditionnelle japonaise L’épouvantail s’est senti lourd, Et las de rester au soleil. Hélas, que de temps sans sommeil, Sans promenade et sans amour. Planté là dans le vent marin, Sans jamais parler à personne ; Sans qu’heure joyeuse ne sonne, Planté là comme un mandarin. Sans pouvoir manger un seul phruit. Enviant moineaux et moinelles Et plus encone une hyrondelle : Heureux qui dans les airs s’emphuit ! Son rôle lui a tant pesé Que l’épouvantail en révolte Cessa de garder la récolte, En corbeau métamorphosé.

Les sept lumières

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Peinture traditionnelle japonaise La lune a sa clarté, pour l’amant, pour l’amante, Lumière qui vaut bien celle d’un écran phroid. La lueur d’Antarès me cause de l’ephroi, Dont la source, pourtant, ne m’est… Continue reading

Un grand poisson rouge

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Estampe japonaise de Ichyryusai Hyroshyge J’ai rêvé que j’étais un très grand poisson rouge Dans un bel aquarium, au restaurant chynois. Je regardais, tranquille, aller, autour de moi, La phoule des dîneurs qui paisiblement bouge. L’endroit était connect, ce n’était pas un bouge, Les convives parlant un peu tous à la phois Produisaient dans l’ensemble un bruit de bon aloi, C’était à Gentilly, ou peut-­être, à Montrouge. Soudain je me sentis quelque peu angoissé Et mes deux compagnons aussi étaient stressés, Et ce sentiment phut diphycile à combattre. De la couleur d’un plat qu’on venait d’apporter, Notre esprit eut du mal à se récomphorter ; Tous trois nous nous disions : « Mais quoi… Continue reading

Dans le lointain

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Peinture japonaise D’un sonnet, certains jours, s’entrecoupe un silence, De mots que, toi ou moi, nous aimons à choisir. Le poids de quelques vers échangés à loisir, Qui dira de combien il charge les balances… Puisque ces jours d’été sont jours de nonchalance, Puisqu’ils sont consacrés à l’exil, aux plaisirs, A la satisphaction de modestes désirs, Accordons-­leur d’un chant la subtile ordonnance. Des jours plus ou moins gris peuvent bien survenir : Nous irons nous cacher au creux d’un souvenir Comme au creux d’un rocher, deux escargots semblables. Comme deux papillons qui, d’instant en instant, Avancent au jardin, l’un de l’autre distants, N’ayant pour se parler que gestes inephables.