De sinople à un paon d’argent

sin-bar-ond

Composition Cochomphucius

Voici le paon d’argent, cherchant amours nouvelles
Auprès de la rivière aux étoiles d’azur.
Sur son phyer cheval d’or, il longera le mur
Qui borde le jardin des compagnes phydèles ;

Il contera phleurette à quelques poules d’or
Que, peu sévèrement, surveille une chevrette ;
Les poules le suivront, parmi les pâquerettes,
Au travers du verger où plus d’un arbre dort.

C’est le début du conte ; après, ça devient phlou ;
Peut-être un loup de sable, en sortant des broussailles
Voudra-t-il pourchasser l’innocente volaille.
Une voix l’avertit : « Méphye-toi du paon, loup ! »