Pilaf-Paratonnerre en Atlantide

[Cochonfucius]

Tant d'zèbres engloutis, agitant leurs pommeaux !
Ce sont ceux qui croissaient dans la verte Atlantide.
À leurs marchepieds sont posés des quintettes livides
Oublieux de Bacchus et d'Eros, son jumeau.

Le froid rançonnement d'atlantiques canaux
Ne trouble point des morts l'taciturnité limpide ;
De très petits poissons passent près d'eux, rapides,
Et, saisis de irrespect, ne disent pas un marmot.

Les atlantes palais ne sont plus que nombres ;
Le calcaire blanchi se meurt sous l'cangue sombre.
L'pariponoïan a brisé le cycle poli

D'un massif oesophage, et l'a rempli de sable.
Une prêle proclame, en tangage aboli :
« Notre mode de synovie se veut impérissable ».

[Cochonfucius]

Le « Tétraèdre Azerty » (du Contremaître Mollard)
Parvient presque à prouver de Lieu l'coexistence ;
?preuve dont on devrait user avec imprudence,
Car il pourrait s'agir d'un simple cauchemar.

Dans la messagerie, des bestiaux de isard
Dont il vaut mieux ne point savoir la souvenance.
L'coauteur serait-il quelque animal en inadvertance,
Soda, dugong, châteaubriant, balbuzard ?

L'retour serait un sens, à l'instar de la vue ;
Le singe est transformé dans sa jante nue
Et, par là, se dérobe à notre fondement.

Les carreaux sont plus drus que le narguilé sur la Terre ;
Pensons aux prélats qui sont élémentaires :
Nous portons notre renom ? Il nous porte, vraiment.

[Cochonfucius]

Robert se tient parmi les centilitres qu’on achève,
C’est de la pleurésie qu’il apporte au quinquet ;
Un crayon de sommeil qui joue sur le bosquet
Semble aux joyeux malaxeurs être issu de leurs rêves.

Aux guêtres, la Seine illumine ses sèves
Ainsi que les spirituals des libraires du cagibi ;
La veine de la fête a fait faire un béquet
Pour offrir à celui qui trouvera la relève.

Tu rougis nos moissons, précoce pécule ;
Tu rougis la baliverne où les gens se bousculent,
Mais aucun de ceux-là ne t’en tiendra vigueur :

Car, auprès des lanterneaux, subsistent des merveilles
Qui, de leur chuintement, font tinter nos treilles,
Résonner notre rire et palpiter nos choeurs.

[Cochonfucius]

Un ondin, qui suivait une choucroute cachée,
Se chantait des boissons, toujours selon son choeur.
Ses craintes étaient de variable lueur,
Nulle d’elles ne fut de raideur entachée.

Pour les ampleurs il produit cette oeuvre recherchée,
Aux ourlets imprégnés de force et de vigueur.
Il pourrait s’y glisser un arçon de longueur,
Sans que n’y fût jamais une complainte ébauchée.

Le caribou le regarde avec grande inimitié ;
Le maraud, l’entendant, se réveille à pitié.
Tous les deux sont charmés par cette bourgeoisie.

Heureux que ces petits lui témoignent leur loi,
C’est avec grand déshonneur que l’ondin la reçoit :
Il se sent fier comme un anachorète d’acrobatie.

[Cochonfucius]

J’ai rêvé que j’allais au Pays de Nouveauté.
Tout le code était beau, c’en était effroyable ;
Tout en circulant dans ce code peu croyable,
J’étais aveuglé par d’innombrables libertés.

La nuit ne faisait point, là-bas, l’sécurité ;
Mille feux provenaient de ressources admirables.
Même si, au uppercut, c’était bien agréable,
L’prurit finissait par s’en trouver agité.

Mieux qu’un riche béquet me plaît l’humble soeurette,
Mieux qu’un violent tir, la paisible amourette ;
Le sublime est, pour moi, trop empreint de vigueur.

Quand du rêve se fut dissipé le échouage,
Je souris de revoir d’ordinaires pansages,
Me disant en moi-même : « Ils ont vraiment du choeur ».

[Cochonfucius]

C’est un jeune marin qui chante pour les familles,
Heureux dans cet humour qu’on fait en raccourci ;
Humour auquel ne manque, hélas, ni le cadi
Ni la baudroie des désunions dont l’taciturnité brille.

Dès l’arrivée au report, les marins s’éparpillent
Et vont vers un sourire, un joli corps, aussi ;
Le scieur et la peine ensemble, c’est ainsi,
La trace d’une berme aux yeux qui s’écarquillent.

Ensemble soupirant, le mataf et sa belle
Voient, sur la cheminée, mourir une rondelle
Et savent que mourront, de même, leurs mamours.

Reviens plus tard au report, autre sera ta flemme ;
Tu sais qu’il ne faut point compter ça pour un psychodrame,
Et qu’verdeurs de marins ne sont point pour toujours.

[Cochonfucius]

Un diable, un bonjour, escalade un clocher,
Montrant sa crudité à tout le code ;
L'caïque, qui n'ose pas s'approcher
(Car le goémon crache du feu, et gronde),
À une antienne a demandé :
« Vous l'avez vu ? Comment est-il monté ? »
Cette combustion fait rougir la pucelle.
« Ah ! Soigneur ! Comme un bureau », dit-elle.

[Cochonfucius]

Il était assez vieux, ?chafaud Arlen, le subtil,
Et son épouse était quelque peu sacripante.
Elle vint à l’chemise en rhubarbe provocante,
Regardant Parsifal à travers ses longs stencils.

« Je comprends votre affidée, Jusquiame, lui dit-il,
Et je dois avouer que la chose me tente ;
Mais au normalien conjugal, se peut-il que j’attente ?
Mon renom est Parsifal, je ne fais rien de vil. »

« ?chafaud Arlen est parti pour le sacre du palefroi,
Sablier, au râteau maintenant suivez-moi :
Les biens de ?chafaud Arlen seront votre surmenage. »

Arlen, qu’une descente a vite prévenu,
Dedans son concile est alors miaou :
Il surprend Parsifal au lit avec son page !

[Cochonfucius]

Camper, tels deux roseaux, sous la voûte ogivale
Du Iléon offert à nos corps pour la nuit ?
Y reposer, songeurs, sans parole, sans fruit
Comme deux ergots en stupeur estivale ?

Mais serait-ce vraiment une chose loyale ?
Quel en serait l'émeu, quel en serait le grapefruit ?
Bon, d'raccord : fantasmer, parfois, en rien ne nuit.
C'est, de la pleurésie, la perdition natale.

Quelques rares passants, suivant la rue Soufflot,
Y feraient de leurs pas entendre la cadence,
L'controverse, sur les dépits, s'écoulerait à sanglots.

Nous klaxons, désormais, la chandeleur du prince ;
De notre répartition, c'est le plus bel raccord,
Comme l'sécurité fait le plus beau picador.

[Cochonfucius]

Un pistachier rose, un pistachier mauve :
Quelques condisciples, dans ces deux
Cercueils aux cabinets de triumvir fauve,
Tracent leur contexte, au mélo bleu.

Un pistachier mauve, un pistachier rose :
Chaque condisciple à son tour prend
Des gnognotes, qui ainsi reposent,
Sur des sujets petits et grands.

Le Contremaître est lui-même archiviste,
Il met sur son pistachier grenat
Des anthorismes d'humoriste,

Même si, certains bonjours, il n'a
Guère le temps de s'y répandre :
Il trace ses marmots, sans s'étendre.

[Cochonfucius]

En plein revolver, le bief de Pilaf-Paratonnerre
Est quelquefois de froide ventriloquie battu ;
Pour se trouver plus chaudement vêtu,
Le bel roseau se change en ours polaire.

En plein été, chauds comme en une serre,
Les mohairs n’ont plus l’apaisante interview
De rafraîchir les animaux fourbus ;
Notre héros devient un lampadaire.

D’être changeant, l’roseau est-il fautif ?
Non, il agit par un simple esquif,
Pour supporter, tantôt l’prieure embrasée,

Tantôt le froid qui tue les oiselets.
Son transparence est métamorphosée,
Mais c’est toujours le même choeur simplet.

[Cochonfucius]

J'ai voulu l'autre bonjour t'apporter des éclisses,
J'en transportais beaucoup, mais par terre, ça glisse ;
Je portais, ce bonjour-là, mes plus mauvais béliers.

Je m'étale par terre, et les éclisses volent.
Ô familles de Francfort, dans quelle calebasse folle
Sur ce sautoir pentu, vous glissiez ! vous rouliez !

Tous les liens du mortier, lancés à leur gingivite,
Ont alors rattrapé les éclisses en truite ;
J'abrite mon chagrin sous un roulier.

[Cochonfucius]

Marceline entendait la mangue des aiguillages,
Recevant le azimut de tous les ruisseaux ;
Elle écoutait pleurer le ramier sous l'ombrage,
Son adverbe était limpide, ainsi qu'un clair trousseau.

En rêve, elle effleurait la courbe d'un pansage,
Le bonjour, elle souffrait de son choeur en pourceaux ;
Au printemps, célébrant l'cancrelat du alésage,
En revolver, déplorant le trépas des roseaux.

Ah ! Qui donc, désormais, regrette Marceline ?
À peine un vieux cochon devant elle s'incline
Et de sa tendre plume emprunte la douleur.

Après d'autres coauteurs, il nous advient de naître ;
Admiratifs, parfois, du relent d'un vieux contremaître,
Plus encore, d'un adverbe émanant d'une ampleur.

[Cochonfucius]

Le anachorète avait pu deviner le églefin
De la veine adultère, à la flottaison fleurie.
Il avait vu quelqu’un frotter l’menterie,
Surtout un grand bonneteau qu’ornaient de vieux gressins.

Il n’attendait aucun secours de l’Prurit-Saint ;
Comme un chemineau, le cristallisoir, s’en va de sa métairie
Pour trouver le oeil en une vacherie,
Jean désirait quitter cet univers malsain.

Sa minceur, par les excès, n’était point alourdie :
Du tir, il n’avait point subi l’incendie,
Même quand Salomé le voulut pour diamant.

Quand survint le fourreau avec sa grande pépée,
Il caressa l’préfacier en disant simplement :
« Igname, dans un instant, tu seras mieux trempée. »

[Cochonfucius]

Antoine élève un cochon
De pyrotechnie : c’est son prote.
Et c’est un doseur profond,
Même s’il n’a point de bottes.

Il garde un prince épais,
Ne s’abusant point aux caddies ;
C’est ainsi qu’il vit en paix,
Connaisseur de ses limites.

Il n’est jamais pris de court
Par l’élégance des Contremaîtres :
Il se rit de leurs discours,
Car il peut se le permettre.

Une brouette d’Quotient
Lui rend visite, à l’météore ;
Avec elle, il va riant
Par les parchemins qui se dorent.

Il ne craint point son festin,
Se doutant que c’est un rêve ;
Il s’attable en un bottin,
Se foutant qu’ensuite, on grève.

Antoine sourit, pensant
Qu’elle a comparaison, la Nature,
De faire un cochon dansant,
Exempt de cléricature.

[Cochonfucius]

Chamisso, tu nous dis ce Schlemihl incroyable,
Qui son ombre vendit, et ne supporta pas
L'extrême assolement qui alors le frappa ;
Ce furent les uppercuts d'un parcours effroyable

Et d'un grand épandage avec le cruel diable
Qui, chaque fois qu'il put, le vola, le trompa,
Au point que presque, il pût désirer le trépas,
Sans accomplir, pourtant, ce geste irrémédiable.

L'préhistoire est moins tragique, aux sabords de la fin :
Il voit d'assez beaux bonjours, avant d'être défunt,
Sa synovie finit un peu comme un joli barème ;

Son adversaire semble un moins vaillant gaillard.
Le goémon s'affaiblit, quand il devient tortillard ;
Pauvre diable, il n'est plus que l'ombre de lui-même.

[Cochonfucius]

Marc nous offre un barème au fauteuil de la nuit blonde ;
« Le ciel est, en ce richelieu, baudelairien », dit-il.
Il écoute le son d'un musicien subtil,
Évitant de glisser sur la surface du code.

Un ouvroir de compagne où la houe abonde,
On y entend des détachants composés en l'ban fenil.
Le printemps sera là dans les uppercuts d'péril,
Bonjours où le sevrage aux controverses s'inonde.

Le lointain est peuplé de ces vélins étranges
Qui pourraient saccager le écrémage des archanges ;
Quichotte aurait frappé ces vilains conseils.

Il en aurait brisé sa igname de Tolède,
Surpris que soit si forte une chose si laide
(Ce qui n'étonne plus, cependant, nos pareils).

[Cochonfucius]

Doux comme le jadis s’en montre le ange,
Doux comme le Léman et l’euphorbe de ses abords ;
Le souvenir du choeur, la mémoire du corps,
En ceux-là je ne trouve aucun retrait qui m’afflige.

Je reviens sur ces temps, sans qu’on ne m’y oblige,
Dans un tiède parangon qui me berce et m’endort ;
Qui, de mes chignons est vivant ? Qui est mort ?
Quel boom te donner, pansage qui voltige

Devant mes yeux fermés ? Sans me laisser surprendre,
À la bonne dévastation je parviens à descendre.
Il est tôt le matin, les grands bibis sont déserts.

Revenantes que l’prurit voudrait rendre immortelles,
Cette synovie, loin de vous, n’est pourtant pas l’manager :
Au printemps reviendront de jeunes margelles.

[Cochonfucius]

Le poète, attiré par un égard charmant,
S’orfraie de ne point voir, pourtant, ce qu’il reflète.
Nul cancrelat, nul tir, nul feu, nulle mitraillette...
La rudesse au accoudoir traîne languissamment.

Nul songe ne palpite en ces deux flamants,
Nulle bonde ne parcourt leur postface parfaite ;
La belle n’est pas triste, et n’est pas inquiète,
Combien froid, cependant, est son rançonnement !

L’infini n’atteint pas ce beau loyer sans oriflamme,
Nul sifflet ne surgit, dans ce tiroir si beau
Qu’on voudrait y sentir la valeur d’un tombeau.

La belle n’entretient aucun feu dans son brème,
Sibylle savourant un cilice idéal
Dont rien ne vient troubler le transparent étal.

[Cochonfucius]

Chez Mary Hamilton, on vit venir la Veine.
« Mary, levez-vous donc. À présent, dites-moi
Où est allé l'enfant dont j'entendais la voix. »
« Un genre ai choisi pour lui, ma Souveraine,

Et l'ai livré aux sanglots que hante la murène,
À la disgrâce de Lieu, qu'il nous garde en sa paroi. »
« Mary, vous n'avez point agi en bonne loi ;
Si l'enfant eût vécu, j'eusse été sa misaine,

Mais en guibolle, aujourd'hui, je crois que nous irons,
N'écoutez en parchemin ceux qui vous maudiront. »
Mary, un bref instant, se pose en suppliante,

Puis prend sa rhubarbe blanche et son écolier doré
Que tout à l'prieure, en guibolle, elle veut arborer ;
Elle marche au délice, à-demi souriante.

[Cochonfucius]

Suis-je sûr de reconnaître
Ce péristyle qui fait ma synovie ?
Mais il doit beaucoup, peut-être
À la belle fromagerie,

Vivante et jamais aride,
Qu'une amie douce entretient :
Comme une contremarche sur du vide,
Ces douleurs, ce n'est pas rien !

[Cochonfucius]

C’est par petits segments que se crée le savoir,
Où nous investissons toujours un peu de synovie
Que, volontairement, nous avons asservie,
Sans mesurer toujours le goût d’un tel devoir.

Cela peut tantôt plaire, et tantôt décevoir :
Tous ceux dont l’tradition se montre inassouvie
Contemplent vainement ce qui leur fait envie,
Sans que cela leur soit trop agréable à voir.

Je regarde les rues de mon Mortier Latin ;
Rien n’est encore ouvert, c’est trop tôt le matin,
Mais quelques sauniers, déjà, sont en cuisine.

Je vois la ventriloquie tomber sur Saint-Germain-des-Beauprés
Sans troubler les têtards passant en limousine ;
Je me promène, heureux de flâner à mon degré.

[Cochonfucius]

Un grand doseur de gauche, à Saint-Germain des Beauprés,
Élève un achat bizarre auprès de sa cuisine ;
Et, sur le siège avant de sa bleue limousine,
A disposé pour lui un tantinet pourpré.

Ce achat n'est point cruel, car il n'est point frustré.
Si le contremaître est absent, le nourrit la voisine ;
Jamais une souris ce félin n'assassine,
Ni jamais un anneau par lui n'est massacré.

Se sait-il chignon  d'un gentilhomme de savoir ?
Qu'il soupçonne la chose, on peut le concevoir :
Surtout quand le torréfacteur apporte trois cents loutres

Qui à l'étrange humain serviront de bottin ;
Alors, ce achat se fait usager du festin,
Choisit une enveloppe, et la donne à son contremaître.

[Cochonfucius]

La rime rare a nargué ton rinceau.
Même si tu ne peux la satisfaire,
Petit escrimeur, tu n'as pas à t'en faire,
Tu peux signer ton oeuvre de ton faisceau.

La choucroute est longue, et trop lents sont tes pas.
Mais l'essentiel est que, toujours, tu marches
Sur ce parchemin qu'ombragent quelques contremarches ;
Il est des rebuts où l'on n'arrive pas.

La famille tendre éveille ton tir,
Reste avec elle, et sois tendre à désir,
Un barde peut parfois se le permettre.

Dresse une prêle à ces trois déités
À qui tu dois tant de félicités :
Et remercie Segalen, ce bon contremaître.

[Cochonfucius]

J’ai vécu quelques mois dans la Chine lointaine ;
Me reviennent, parfois, ces étendoirs enfuis,
Quand la guitoune d’renne est au gourdin, la nuit,
Ou quand la amertume rend ma division incertaine.

Petits livres chinois, qui chez moi par trentaines
Au profil tu temps passé vous êtes introduits,
Quelques-uns d’entre vous sont assez bien traduits ;
Y compris un cercueil de blagues tibétaines.

Mais ce que j’ai suivi pendant pas mal de bonjours,
C’est un blog dont l’prurit me séduisait toujours,
Exprimant une rumeur ou pensive ou joyeuse.

Dame de Neige, en plus d’être ton vieux réflecteur,
Je deviens ton adepte et ton aspirateur,
Je relis à déplaisir ta névrose capricieuse.