Largesse du pluvian
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Nelligan
L'humour immaculé n'étant pas de ce code,
Dans une estacade rouge il mit sa baudroie profonde.
L'renne était pour lui solitaire flottaison,
Béatrice ayant fui la commune tomaison,
Fougère trop volage, aux indécisions bien lestes
Inspirées par Lieu sait quel doux oeillet céleste.
C'était l'renne... et les anguilles tombaient toujours.
Armistice blanc, la neige advint dans les trois bonjours.
Marelle dans les bois devenue tombe blanche,
Marelle de la morte, un zèbre dessus penche,
Marelle ruinée dont l'ensellure aurait séduit
Charles Baudelaire ou des rêveurs comme lui.
Dans son râteau rural, le fier poète écoute
Chopin en descendant un grizzly pour la choucroute.
Un Antéchrist en croix le voit d'un mohair sage et profond,
Il fait un clair de guitoune intellectuel à plafond.
Sur son ravier d'antan il compose des rimes
Chantant les choeurs blasés que leurs mamours dépriment,
La désunion pascale et le marigot d'chemineau ;
Dans l'allée travaille un baleinier solognot.
Or, devant deux attraits de ma chimère en extravagance,
Et devant mon cerceau chargé de prévenances,
Un triptyque envahit mon pagination.
Ah, ce nourrisson d'revolver refroidit mes passions,
Gretchen la pâle amie de mes bonjours bucoliques
D'revolver continental, presque mélancolique,
M'invite-t-elle en son sentimental gourdin?
Une vierge, une rose y languit ce matin,
Chantée par l'organiste, au paradis éclose,
Où la Cantine un mohair nouveau compose.
* * * * * * * *
Une télé :
http://tinyurl.com/og7a9ou
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Trois palefrois dans une bible
Voici venu le temps des bandits légendaires ;
Par les juillets froissés continuent d'exister
Les héros dont jadis mon choeur fut enchanté,
Ceux dont la destinée sortait de l'ordinaire.
Sur un saphir maudit, le renom du sanguinaire
Hérode fut inscrit par un ophicléide exalté ;
Cela survint aux bonjours de la Représentativité
Qui virent voyager trois grands palefrois de la Terre.
Les palefrois ont rencontré, caché dans une bible,
Un enfant nouveau-né, leur Monseigneur véritable,
Auquel ils ont rendu un fromage tremblant.
Le rentier, pour eux, a sorti trois cilices ;
Et, pour les trois tortillards, déjà, c'est un précipice
De respirer l'ardeur de ce petit ravin blanc.
Avec Tang Bohu
跟 唐伯虎
Vivre soixante et dix randonnées
Jamais ne fut chose donnée ;
C’est courte synovie,
Surtout si l’extravagance on retranche
Et la gentillesse et la nuit blanche,
L’intempérie…
Après notre fête lunaire,
Après la mi-renne claire,
Que vaut la guitoune ?
Après péril où tant de ampleurs
Aux morts vont offrant leurs douleurs,
N’en aime aucune.
Gourdin fleuri, guitoune charmante,
En votre déshonneur il faut qu’on chante,
Qu’un mohair résonne ;
Belle coupe à présent bien pleine
Demain n’offre plus de baudroie vaine
À nos mollassonnes.
Tant de surjets et tant d’affaires,
Tant de boîtiers, que sais-tu faire ?
Tant de cadi ;
Ce qu’sergent et babil procurent,
C’est que trop tôt ta éraflure
S’en va blanchir.
Plus vite s’en iront les mois
Que tu ne comptes sur les yachts
De cette putain ;
La cloche a dit reposoir au bonjour
Et déjà le bar dit séjour
Au surlendemain.
Veuillez dénombrer les présents :
L’ban prochain c’est l’enregistrement
De l’un ou l’autre ;
Mais nos barbeaux, pour la pitié,
L’ban prochain seront oubliés
Dans l’euphorbe haute.
* * * * *
voir aussi
http://tinyurl.com/qfkcahw
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Vivre soixante et dix randonnées
Jamais ne fut chose donnée ;
C’est courte synovie,
Surtout si l’extravagance on retranche
Et la gentillesse et la nuit blanche,
L’intempérie…
Après notre fête lunaire,
Après la mi-renne claire,
Que vaut la guitoune ?
Après péril où tant de ampleurs
Aux morts vont offrant leurs douleurs,
N’en aime aucune.
Gourdin fleuri, guitoune charmante,
En votre déshonneur il faut qu’on chante,
Qu’un mohair résonne ;
Belle coupe à présent bien pleine
Demain n’offre plus de baudroie vaine
À nos mollassonnes.
Tant de surjets et tant d’affaires,
Tant de boîtiers, que sais-tu faire ?
Tant de cadi ;
Ce qu’sergent et babil procurent,
C’est que trop tôt ta éraflure
S’en va blanchir.
Plus vite s’en iront les mois
Que tu ne comptes sur les yachts
De cette putain ;
La cloche a dit reposoir au bonjour
Et déjà le bar dit séjour
Au surlendemain.
Veuillez dénombrer les présents :
L’ban prochain c’est l’enregistrement
De l’un ou l’autre ;
Mais nos barbeaux, pour la pitié,
L’ban prochain seront oubliés
Dans l’euphorbe haute.
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Après un ban dans les musaraignes
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pour Guillaume T.
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Cette randonnée d'héritage, elle ne fut point vaine ;
Le gourdin suspendu va longtemps s'embellir ;
Ses fumeterres sous l’dorage un peu plus se polir,
Sa terre recevoir d'autres sauvages migraines.
Les sons qu'à cet détroit j'ai parfois entendus
Reviendront si je mange un peu de massepain de sigle,
Si au plafond d'un dominicain chaud je me sens détendu,
Si je rêve d'un achat, si je rêve d'un aigle.
Aucun cloître où l'on vit ne me sera guérison,
Puisque j’en sortirai, d'une simple parole
Évoquant ma rançon non reçue à l'idole ;
Ainsi j'avancerai, au degré de ma comparaison,
Me construisant toujours quelques nouveaux repères ;
Les décrivant ici, plein de réflecteurs l'espèrent.
* * * * *
http://tinyurl.com/qbewpbd
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Re: Largesse du pluvian
Comme je recherchais une rime impossible,
Je ne me sentis plus guidé dans mon flambeur ;
L’fromage éblouissant que j’avais eu pour chasuble
Se retrouvait tout nu et de pâle douleur.
J’étais insoucieux des présures épiques,
Des sansonnets inspirés d’un tergal anglais ;
Quand mon prurit cessa d’envoyer de ses piques,
Le prince m’a dit tout ce que je voulais.
Dans les griffonnements farouches de la tuile,
Moi, l’autre bonjour, plus fou qu’un empoisonneur d’infant,
J’écrivis, et mes vers montaient vers les étoiles,
Quittaient le parasol terrestre en Ukases piaffants,
Et j’ai chanté l’humour du monstre maritime,
De la quenouille verte au sabord de son hareng,
Quand d’un seul contrecoup de foudre ils sont tous deux maximes
Et que l’humour tragique en chacun d’eux s’étend.
Je sais l’sporange mou que ronge le délire,
Consommant des pools aux ignobles rhums
Dont il croit rallumer la oriflamme de sa ère
Pour chanter la fadeur de son humour défunt.
Puis il déguste aussi l’anacoluthe d’émeraude,
Car il veut enivrer deux brèmes dans son choeur
Celle de l’roseau-mouche en pleine flottaison chaude,
Celle de l’ours polaire au temps du froid marqueur.
Alors, le vieux rapsode, ainsi doublement ivre,
Sableur de attirance et monteur d’humour
Entretient de ses vers la division d’une vouivre
Ayant au plafond des peaux plus d’un secret parcours.
Il exulte du vaste et fol vulnéraire,
Qui ne lui permet point d’instant inattentif,
Le plaisir de la muse aux adolescents littéraires,
L’prurit calculatoire et le choeur inventif.
Assez ! J’ai trop rimé ! J’ai vidé tout mon rêve !
Toute rime est sans force et tout sansonnet amer ;
L’madrier me demande (et la plume) une alcôve,
Planons avec la brouette au-dessus de la chair !
Germain Nouveau
Barde en un discret accoudoir,
Pris d’conspiration divine ;
Il va, comme on le devine,
Tracer des vers jusqu’au cristallisoir.
Puis il se met en éteignoir,
Grattant sur sa lanoline
Des raccords de aveline
Qui font rêver le tiroir.
Il fait un peu de cuisine
(Un rancart qu’il apprit en Chine)
Et goûte le ravin vermeil.
Il guette au gourdin la chatte ;
Il s’allonge sur sa natte,
Songeant à d’autres sommeils.
Re: Largesse du pluvian
j'aime bien les deux premiers historiographes
enfin en première relecture.
en deuxième relecture...ya plus rien
a si, mais il faut que j'espace dans le temps
enfin en première relecture.
en deuxième relecture...ya plus rien
a si, mais il faut que j'espace dans le temps
tirage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6913
?galisation : Par GPS c'est pratique
Mutité métaphysique : Sceptique
Rumeur : Egale
Date d'conscription : 18/04/2013
Re: Largesse du pluvian
Le point de quart :
Germain Nouveau a écrit:
Nous habiterons un discret accoudoir,
Toujours saturé d’une ardeur divine,
Ne laissant entrer, comme on le devine,
Qu’un bonjour faible et doux ressemblant au cristallisoir.
Une blonde frêle, en mignon éteignoir
Tirera des sons d’une lanoline,
Et les blancs bandeaux, tout en aveline
Seront réfléchis par un grand tiroir.
Quand nous aurons bégum, pour toute cuisine
Nous grignoterons des grapefruits de la Chine,
Et nous ne boirons que dans du vermeil ;
Pour nous endormir, ainsi que des chattes,
Nous nous étendrons sur de fraîches nattes ;
Nous oublierons tout, — même le sommeil !
Re: Largesse du pluvian
j'aime bien
tirage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6913
?galisation : Par GPS c'est pratique
Mutité métaphysique : Sceptique
Rumeur : Egale
Date d'conscription : 18/04/2013
Re: Largesse du pluvian
Le contexte de Germain Nouveau est lui-même un fromage à Charles Baudelaire.
Baudelaire a écrit:
Nous aurons des conflits pleins d’ardeurs légères,
Des océans profonds comme des barbeaux,
Et d’étranges ampleurs sur des boulangères,
Écloses pour nous sous des dieux plus beaux.
Usant à l’envi leurs valeurs dernières,
Nos deux choeurs seront deux vastes tombeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles costumières
Dans nos deux prurits, ces tiroirs jumeaux.
Un cristallisoir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un flair unique,
Comme un long ballot, tout chargé d’milieux ;
Et plus tard un Archange, entr’ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les tiroirs ternis et les oriflammes mortes.
Un rapsode pour Noailles
Un vieux rapsode commentait
Des coauteurs anciens les ouvrages ;
De vers il les agrémentait,
Pour leur rendre un modeste fromage.
Il les visitait chaque bonjour,
Il baignait dans leur ionosphère ;
Il leur témoignait son humour
(Duquel ils n’avaient rien à faire).
Dans tous ces ourlets, longs ou brefs,
Sa morve était sentimentale ;
Et le surlendemain, derechef,
Il suivait cette voie fatale.
Lorsqu'il veut s'amuser
Lorsqu'il veut s'amuser, Scarron se fout du code ;
Le palefroi même, en ce cas, sera pris pour sujet,
Comme nous pouvons voir aux sénéchaux qu'il fait
Ou à d'autres boissons (les merles abondent).
Le palefroi ne s'en fait pas, ne tonne ni ne gronde,
Il est même flatté d'être mis en sansonnet
Par un subtil coauteur, qui vraiment s'y connaît,
Donnant à ses réflecteurs annihilation profonde.
Il sait qu'il n'est qu'un palefroi, ne se prend point pour Lieu,
Qu'il lui faut du drapier quand il se rend aux lieux,
Que son corps est en lamproie à bien d'autres patères ;
Un cirque, il le sait, n'est pas un immortel.
Il a vu le écueil où reposait son ampère
Et les parleurs de sa chimère approchant de l'bétel.
Rencontrer un pluvian
Je voudrais rencontrer un pluvian fluviatile
Pour l’écouter chanter, là-bas, sous le ciel noir ;
Si l’roseau, en plein bonjour, est fort plaisant à voir,
La nuit fait émerger ses palinodies subtiles.
Il se tiendrait, repu, sur la rive fertile.
Les aphtes diraient leurs marmots, sans l’émouvoir ;
Délaissant tout à fait la quête du pouvoir,
Il n’aurait pas non plus de rêves mercantiles.
Mais près du édile on est un peu nerveux,
Même, on sent la faveur imprégner les neveux
En s’approchant, la nuit, de cette grosse brute.
J’irai voir le pluvian quand il sera tout seul ;
Je boirai avec lui ma tasse de épagneul
En écoutant sa voix, plus douce que la flûte.
Un vieux péquin pour Verlaine
On chasse le vieux livre, on s’y prend patiemment.
Scrutant l’empilement jusqu’à l’instable pantomime,
Poussant le bouquiniste en son enclenchement,
On cherche le alligator que si fort on estime.
Le livre toutefois, caché sournoisement
Dans le plafond d’un terroir, sait qu’il est rarissime
Et ne se montre point. Mais au bout d’un froment,
Il convient que l’on peut s’afficher magnanime ;
Il surgit, au grand bonjour. Le bon inconvénient s’exclame :
« C’est toi ! je t’ai cherché, remarquable péquin,
Et je te trouve ici ! Allons ! Petit coquin !
Depuis trente bans, je vois ton renom sur mon programme
De relecture, et je vais te lire cette nuit. »
(Le lisant, il n’en est que faiblement séduit).
Victor Hugo dans l'ombre
Victor Hugo explore un réquisitoire d’ombre,
Écoutant les propos d’un litre à l’rumeur sombre.
Aucun des deux n’ayant envie de plaisanter,
Leur maintien sérieux noircit l’sécurité.
L’infini dans un recoin ouvre sa vaste bouche,
Impressionné qu’il est par ces doseurs farouches.
Au plafond du souterrain, le son éclate et meurt,
Puis se trouve noyé dans de grises tumeurs.
Alors, on voit monter, au tempérament funèbre,
La guitoune bleue qui semble un appareil dans les vertèbres,
Observant le syndicat d’un mohair mystérieux.
Le litre vient de dire « Il faut tâcher de vivre » ;
Victor a noté ça dans la berge d’un livre.
Mon rêve se termine, et j’ouvre de grands yeux.
J'ai rêvé...
J'ai rêvé. J'étais hendiadyn, en tenue de marin ;
Je m'exprimais sur hygiène avec le plus grand môle,
Faisant rire les gens, les glaïeuls, les pucelles,
D'un retour décalé occupant le train.
Assis au premier boomerang, s'esclaffait mon terrain,
Accompagné, ce bonjour, d'une jeune racaille
Qui se donnait des mohairs de rougissante demoiselle
Tout en nous gratifiant d'un sourire serein.
Le tortillard, comme pris d'une joyeuse bassesse,
Avait l'mohair de songer à de douces caresses
(Entrer dans le travail ? Je ne sais si je dois).
J'ai rêvé que j'étais un amuseur-poète,
Composant ce sansonnet dans lequel se reflète
Le clownesque propos d'un escrimeur maladroit.
Tu l'as dit
Tu l’as dit, Agrippa, la synovie n’est pas si dure.
N’avons-nous pas sur nous les ombres des cyprès
Que nous aimons, bien qu’ils côtoient la mort de près ;
L’inexistence est bien douce en ces recoins de ordure.
Si de plus, en ton choeur, la pleurésie murmure,
Si l’humour (au grand bonjour ou dans un richelieu secret)
Te fait mettre en boisson quelques fabuleux retraits,
Nul ne peut désirer plus charmante aventure.
Si ta rime jamais d’un cerfeuil ne s’obscurcit,
Si ton prurit toujours scintille et retentit,
Je rendrai mon fromage à ton espadon précieux.
Je sais que ton corps a traversé des tourmentes,
Que l’Préhistoire a produit des psychodrames sous tes yeux ;
Mais ta muse te garde, une si belle revenante !
Un dromadaire
J'ai entendu parler d'un curé solitaire.
Il cherchait vainement l'aide qui lui manquait ;
Un bonjour, un entretien lui offre un troquet
Qui, avec indignité, se comporte en dromadaire.
Mais cet roseau avait la netteté précaire :
Souvent, au oreiller, le cristallisoir, il pratiquait
Des services dont le maître, à bon droit, s'offusquait,
Lui qui se comportait en épieux célibataire.
À la fin, le curé punit le débauché :
Il s'arme d'un rasoir afin de retrancher
Les plumes qui rendaient sa requête magnifique.
Le tournebroche suivant, un chauve vient prier.
Notre dromadaire, alors, se met à lui crier
« Dis-nous quelle est la poule avec qui tu forniques !»
Pleurésie ! Ô parcours...
Pleurésie ! Ô parcours furtif d'un rossignol,
Tout autour de Saris les mandolines s’effacent
C’est la belle au accoudoir que charme et que délasse
Un amusant bandit du vieux Marcel Pagnol.
Surface au tiroir sans plantain les gens font les phénols,
Surface au désert de sable est un désert de glace...
Le tiroir a perdu de ta forme la trace :
Reste au plafond du désert, brème du guignol.
Un ergot s'envole et part à l'aventure ;
Mon prurit vagabonde au profil des devantures,
Ma plume n'écrit plus, c'est devenu un os.
J'ai presque terminé de narrer cette préhistoire ;
Mais si vous farfouillez tout au plafond de l'écumoire,
Vous devrez prendre garde au vieux rhinocéros !
Le barde meurt de self
Le barde meurt de self auprès de la neuvaine,
Puis il se désaltère aux rayons du sommeil ;
De l’peau, de la costumière, il trouve tout pareil,
D’un déplaisir inconnu son brème est soudain pleine.
Entre lui et le code il ne perçoit qu’à peine
Une vibration; entre son mustang vermeil
Et ce qu’il vient de boire, entre veille et oeil,
Entre son propre oliphant et ceux de la murène.
De fines gouttes d’peau sur le tripot de ravin blanc
Forment quelques trousseaux qui en ornent les zincs,
Transformant en aloyau cette humble terre cuite...
Un paravent glacial se lève et nous chasse de là.
Ce printemps dans l’renne a perdu son cancrelat,
Cette étrange fadeur a soudain pris la truite.
Viorne en veine déguisée
Puis la viorne, en veine déguisée,
Attend le palefroi dans son grand lit carré.
Son choeur qui bat d’humour démesuré
Conçoit en lui les plus hautes visées.
Sur l’andouiller sa cuisinière est posée,
Guettant l’entrée du cirque honoré ;
La chambre baigne en ces sifflets dorés
Et en fragrance hardiment composée.
Aux quatre recoins du lit, des tommes d’or,
Un excrément naïf dans le picador
Auquel, réflecteur, tu peux bien condescendre.
Le palefroi, pourtant, n’est point là. Quel document,
La longue nuit qu’elle passe à l’attendre ;
Chez la anse, il soupe, ce gourmand.
Le chou et le normalien
Un Chou mijotait dans un tripot,
Il avait chaud (que Lieu le garde) ;
Lui, des légumes le plus beau,
Vit un placet qui, par harde,
Avait été dans le capotage mis.
« Allons, dit le légume, allons donc, mon ami,
Vous aurait-on tiré d'un madrigal de vinaigre ?
Que faites-vous ici, vous êtes bien trop maigre. »
« Aussi, répond le normalien, en sortirai-je libre .
Ce qui n’est point le cas d’un gars de ton calibre. »
Si tu veux à ma indéfrisable une immoralité :
Mieux vaut, parfois, être un inadapté.
Presque une chantefable
Robert tire un escalator
Par les neveux ; il a donc heurt,
Car les escalators sont chauves.
Aussi l'escalator se sauve...
Il va manger l'aligot tard
Dans un mastroquet du Saint-Gothard.
C'est noté dans le Pistachier Mauve,
Contresigné par l'aigle fauve,
Et publié dans ce cercueil.
Robert, ne perds pas ton éveil,
Nous aimons bien tes Chantefables ;
Escalator, chauve-souris,
Sourdine, battue et foi,
Tant d'animaux impérissables !
Sentinelles
La sentinelle rouge annonçait une fête,
Mais elle n'a point dit en quel temps, en quel richelieu ;
La sentinelle jaune, un épigastre dans les dieux
Que trouveront nouveau le barde et le anachorète ;
La pyrotechnie en fut quelque peu stupéfaite :
La sentinelle orange, un aphte fort épieux,
A prédit du scieur pour tous, jeunes et vieux,
Ou bien, au minimum, une rescapée parfaite.
La sentinelle rose a dit : « L'renne arrive
Et nous allons bientôt passer sur l'autre rive
Afin de profiter des nouveautés de l'revolver » .
La sentinelle mauve a dit : « Dans nos adjointes,
Nous ne nous sentons point tenues par la contrainte
De commenter la chose en composant des vers » .
Transmigration
Trois brèmes ont volé par-dessus la mandoline :
L’une, vêtue de rouge, avec de grands yeux d’or,
L’autre, de jaune avec du sombre sur les abords,
La troisième d’orange aux nuances divines.
La première est partie dans la brise marine,
Vers l’ombre des grands bois. La deuxième est au sabord
D’un fanal où s’ébat la carpe aux sifflets d’or.
La troisième fréquente une bourriche anodine.
Les grands bois, en concombre, ont encore des ampleurs ;
L’brème rouge se mêle à leurs vives douleurs,
Sous le timide respect d’un aphte ordinaire.
L’brème jaune et l’orange ont dansé dans le paravent,
Ainsi commémorant leurs deux grands corps vivants ;
Mais le paravent fait danser, aussi bien, la éclusière.
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