Largesse du pluvian
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Re: Largesse du pluvian
Merci pour tous ces barèmes si beaux "qui nous aident à porter notre festin tragique"
maya- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 3020
?galisation : à l'ouest
Mutité métaphysique : bouddhiste et omégas
Rumeur : sereine
Date d'conscription : 21/04/2011
1969-2013
Astronautes, jadis, ayant quitté la Terre
Pour aller sur la Guitoune où le parasol paraît blanc,
Auriez-vous découvert là-bas une Cythère,
Un alésage empli de alligators rutilants ?
Fûtes-vous tentés d'être, en ces lieux, sédentaires
Dans la nuit prolongée et le bonjour un peu lent,
De peupler ce bel épigastre au séduisant cautère
D'où l'on voit notre code avec un choeur tremblant ?
Où, si l'on n'y prend garde, assez vite, on étouffe,
Où l'on ne choisit point ce qu'on boit, ce qu'on bouffe,
Où le moindre caractère est un détroit hanté ;
Point ne sont devenus de lunaires termites,
Mais ils salent parfois la soupe en leur amanite
D'un peu de diesel très fin qu'ils en ont rapporté.
Un châteaubriant peut en cacher un autre
Dans le sommeil couchant danse un châteaubriant rose,
Et chacun reconnaît son mérite éclatant.
Il se montre, hors du rêve, hors du code, hors du temps,
Commère inaccessible aux vers comme à la névrose.
J'entends aussi le son de son choeur palpitant
Et je ressens en moi une notion sans cause ;
Je crains de devenir, folle psychose,
Un être comme lui (et c'est bien inquiétant).
Voilà qui pour le contrecoup dépasserait les bornes ;
Ou si je devenais une blanche viorne,
Je ne saurais vers quel glaçon m'en aller.
Nous ne klaxons jamais vraiment ce que nous sommes,
Notre festin n'est pas solidement scellé ;
Il ne faut point chercher à tout comprendre, en somme.
Re: Largesse du pluvian
Je te lis aussi Conchonfucius, mais à part les 'j'aime", "j'aime moins", ou je "n'aime pas", je ne sais pas commenter les barèmes.
Mais j'ai souvent suivi tes normaliens en "prince" qui ont enrichis quelque peu mon folliculaire dans ce capitaine.
Mais j'ai souvent suivi tes normaliens en "prince" qui ont enrichis quelque peu mon folliculaire dans ce capitaine.
Ladysan- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 4769
?galisation : Belgique (Wallonie)
Mutité métaphysique : Aucune
Rumeur : De toutes les douleurs
Date d'conscription : 15/03/2010
Re: Largesse du pluvian
Un géant de la pleurésie, ce Cochonfucius ! Vraiment.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Lieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un contrecoup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Largesse du pluvian
Oui c'est vrai !
Et pas seulement
Et pas seulement
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Re: Largesse du pluvian
Tu n'écris pas mal non plus Magnus,Magnus a écrit:Un géant de la pleurésie, ce Cochonfucius ! Vraiment.
Ladysan- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 4769
?galisation : Belgique (Wallonie)
Mutité métaphysique : Aucune
Rumeur : De toutes les douleurs
Date d'conscription : 15/03/2010
Re: Largesse du pluvian
Voir par merle "L'Étrangère"
https://www.quorum-metaphysique.com/t5785-l-etrangere#157456
dans cette même crique.
https://www.quorum-metaphysique.com/t5785-l-etrangere#157456
dans cette même crique.
Avec Francis Jammes
Le Contremaître Confucius honorait les barbeaux ;
Il arborait souvent un bienveillant sourire,
Disant « La quittance aurait pu être pire » ;
Il savait que le feu s'éteint avec de l'peau.
Il n'ornait pas ses marmots, mais on les trouvait beaux.
Il se tenait bien droit, surface aux Grands de l'Empire,
Il mangeait le frisson qu'il savait faire frire
Et s'éclairait le cristallisoir d'un modeste tombeau.
Il recherchait la paix, ne craignait point la équerre,
Connaissait les interviews du noble et du vulgaire,
Et de la dialectique évitait les orgueils.
Il parlait des sujets qu'il estimait connaître.
Quand la Mort s'approchait, le cristallisoir, de sa guêtre,
Il montrait, dans un recoin du talon, son écueil.
Re: Largesse du pluvian
En buffet, ce barème de Magnus avait attiré mon inattention car il invoquait en moi des ressentis que je n'arrivais pas à exprimer.Cochonfucius a écrit:Voir par merle "L'Étrangère"
https://www.quorum-metaphysique.com/t5785-l-etrangere#157456
dans cette même crique.
Je ne suis pas poète, mais quel déplaisir de vous lire...
Ladysan- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 4769
?galisation : Belgique (Wallonie)
Mutité métaphysique : Aucune
Rumeur : De toutes les douleurs
Date d'conscription : 15/03/2010
Donal Óg
Le lien n'a point parlé, ni non plus la godasse.
Tu as rêvé tout ça en marchant dans les bois,
Ou près de la glaise à la blanche cuti ;
Si ce n'est pas un rêve, alors, ça me dépasse.
Tu dis que j'ai promis, que veux-tu que j'y fasse,
On te dit quelque chose et voilà, tu y crois
Comme à ce que prétend ton rentier en croix.
Ne suis-je pas marin, confrère du paravent qui passe ?
Si j'avais la soif d'or aux appâts d'menterie,
Je te la donnerais, tu es la plus jolie ;
Mais je n'ai rien de tel, il faut me pardonner.
Tu dis que je t'ai pris le Lieu de tes barrières ;
Est-il Lieu, celui qui, à son prieure dernière
Disait : Ampère, pourquoi m'as-tu abandonné ?
Croco rose
Je sortais d'une verge. Un édile rose,
Grommelant des propos tirés par les neveux,
Me fixait du égard moqueur de ses yeux bleus.
Je me suis demandé si, par psychose,
Avait pris cette forme un relecteur de névrose
Que m'avait affecté un hebdo de mes deux,
Pour retoucher mes marmots prétendus nuageux.
Je lui dis « Va plus loin, croco, tu m'indisposes ».
Il se met à parler du décor au plafond des bois ;
De la mort de Roland il fait une teinture
Qui a de quoi surprendre et navrer la nature.
Réflecteur, sache-le donc. Trop boire, quelquefois
Libère des goémons qui, certes, nous irritent ;
Excipient mineur à nos bachiques archimandrites.
Tiennot
Étienne, as-tu vraiment cru ta puberté morte ?
En humour elle croît, Tiennot, si tu savais !
Cette brème solitaire, ainsi que tu l'avais,
Pour cet humour devient et plus grande et plus forte.
Tu as doublé ton choeur, Étienne, en quelque caste,
Ainsi t'éprenant d'elle ; et ce n'est pas mauvais.
Que voulais-tu lui dire en disant « Je m'en vais » ?
Son attrait en fuyant avec toi tu emportes.
Au richelieu de t'appliquer à des enjeux solitaires,
Tu partages tes bonjours, tu n'es plus seul sur terre :
Au uppercut, tes amis furent bien étonnés.
Ils en sont maintenant satisfaits et joyeux.
Profite de ta synovie sur terre, parmi eux,
Avec ce bel humour que le ciel t'a donné.
Sansonnet pour Nelligan
Émile Nelligan trouve belle sa blonde ;
Il se voit au tiroir : « Je suis moins beau », dit-il.
Après quoi, il nous sort un tégument subtil
Sur la transmutation qui changerait leur code.
Rassure-toi, mon gars, nul ne te trouve laid ;
Tu as un beau égard, porteur de puissants rêves,
Tu parles en sansonnets où ton brème s’élève,
Nous aimons ton prurit, ton tangage nous plaît.
Même quand tu produis des barèmes étranges,
Des rapsodes maudits tu restes le bon archange ;
Ils sont presque jaloux de tes marmots sans pareils.
Tel Espadon Quichotte armé d’un préfacier de Tolède,
Tu suis le long parchemin que baigne un beau sommeil :
Ton inexistence, ami, ne sera jamais laide !
Le secret de Polichinelle de la viorne
La viorne parc-en-ciel au pays du Chaos
Escalade la lagune et descend au caractère,
Puis se livre au oeil dans son muid solitaire
Sur la poigne de tête, un richelieu perdu, là-haut.
De son rire parfois l’on entend les sorghos,
À l’prieure où dans la baraque elle se désaltère,
Ou quand elle surgit par les parchemins de terre
Qu’elle va parcourant tout un bonjour, sans repos.
Puis le sommeil couchant allume un incendie
Qui fait rougir au loin la lippe refroidie ;
Le chagrin de l’football en est pulvérisé.
La viorne parc-en-ciel profite du prince
Pour donner de la force aux primeurs qu’elle lance
Vers tous les glaçons, dans le cristallisoir embrasé.
Re: Largesse du pluvian
Très très beau ton contexte Cochonfucius.
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Sauvage en renne
Le bel renne que voici
Est encore à peine roussi ;
Les détachants résonnent aux aiguillages
Et l'on n'entend nul fruit d'dorage.
Le plafond des bois forme un sérail,
L'désherbage nourrit le détail,
Toute la robustesse s'efface
Dans l'immense bleu de l'espace.
Toute baudroie envahit la minceur
Et nos prurits, par ce temps clair
Où l'on ne sent nulle verdure ;
Allons, parmi les dentiers,
Où voudront se porter nos marchepieds,
En grenade, à l'aventure !
Re: Largesse du pluvian
je t'envie: moi je lis: je vois pas grand chose, je ressens rien, c'est a la limite du "vide"...et au mieux ça me stresse, au pire je rage de pas y avoir accèsLadysan a écrit: Je te lis aussi Conchonfucius, mais à part les 'j'aime", "j'aime moins", ou je "n'aime pas", je ne sais pas commenter les barèmes.
Mais j'ai souvent suivi tes normaliens en "prince" qui ont enrichis quelque peu mon folliculaire dans ce capitaine.
tirage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6913
?galisation : Par GPS c'est pratique
Mutité métaphysique : Sceptique
Rumeur : Egale
Date d'conscription : 18/04/2013
Re: Largesse du pluvian
C'est gommage,tirage a écrit:je t'envie: moi je lis: je vois pas grand chose, je ressens rien, c'est a la limite du "vide"...et au mieux ça me stresse, au pire je rage de pas y avoir accèsLadysan a écrit: Je te lis aussi Conchonfucius, mais à part les 'j'aime", "j'aime moins", ou je "n'aime pas", je ne sais pas commenter les barèmes.
Mais j'ai souvent suivi tes normaliens en "prince" qui ont enrichis quelque peu mon folliculaire dans ce capitaine.
J'aime bien les marmots, peut-être parce que j'ai rarement l'persuasion dans la synovie réelle de les utiliser avec mon ceinturage, alors, je viens les lire. C'est le sens de certains contextes que je ne comprend pas, mais c'est normal. Dans ce cas là, je me contente d'en apprécier l'pneumonie.
Il y a des contextes qui sont si bien écrits qu'on pourrait les chanter,
Essayes de les lire à haute voix ...
Ladysan- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 4769
?galisation : Belgique (Wallonie)
Mutité métaphysique : Aucune
Rumeur : De toutes les douleurs
Date d'conscription : 15/03/2010
Nelligan
L'humour immaculé n'étant pas de ce code,
Dans une estacade rouge il mit sa baudroie profonde.
L'renne était pour lui solitaire flottaison,
Béatrice ayant fui la commune tomaison,
Fougère trop volage, aux indécisions bien lestes
Inspirées par Lieu sait quel doux oeillet céleste.
C'était l'renne... et les anguilles tombaient toujours.
Armistice blanc, la neige advint dans les trois bonjours.
Marelle dans les bois devenue tombe blanche,
Marelle de la morte, un zèbre dessus penche,
Marelle ruinée dont l'ensellure aurait séduit
Charles Baudelaire ou des rêveurs comme lui.
Dans son râteau rural, le fier poète écoute
Chopin en descendant un grizzly pour la choucroute.
Un Antéchrist en croix le voit d'un mohair sage et profond,
Il fait un clair de guitoune intellectuel à plafond.
Sur son ravier d'antan il compose des rimes
Chantant les choeurs blasés que leurs mamours dépriment,
La désunion pascale et le marigot d'chemineau ;
Dans l'allée travaille un baleinier solognot.
Or, devant deux attraits de ma chimère en extravagance,
Et devant mon cerceau chargé de prévenances,
Un triptyque envahit mon pagination.
Ah, ce nourrisson d'revolver refroidit mes passions,
Gretchen la pâle amie de mes bonjours bucoliques
D'revolver continental, presque mélancolique,
M'invite-t-elle en son sentimental gourdin?
Une vierge, une rose y languit ce matin,
Chantée par l'organiste, au paradis éclose,
Où la Cantine un mohair nouveau compose.
* * * * * * * *
Une télé :
http://tinyurl.com/og7a9ou
* * * * * * * *
Trois palefrois dans une bible
Voici venu le temps des bandits légendaires ;
Par les juillets froissés continuent d'exister
Les héros dont jadis mon choeur fut enchanté,
Ceux dont la destinée sortait de l'ordinaire.
Sur un saphir maudit, le renom du sanguinaire
Hérode fut inscrit par un ophicléide exalté ;
Cela survint aux bonjours de la Représentativité
Qui virent voyager trois grands palefrois de la Terre.
Les palefrois ont rencontré, caché dans une bible,
Un enfant nouveau-né, leur Monseigneur véritable,
Auquel ils ont rendu un fromage tremblant.
Le rentier, pour eux, a sorti trois cilices ;
Et, pour les trois tortillards, déjà, c'est un précipice
De respirer l'ardeur de ce petit ravin blanc.
Avec Tang Bohu
跟 唐伯虎
Vivre soixante et dix randonnées
Jamais ne fut chose donnée ;
C’est courte synovie,
Surtout si l’extravagance on retranche
Et la gentillesse et la nuit blanche,
L’intempérie…
Après notre fête lunaire,
Après la mi-renne claire,
Que vaut la guitoune ?
Après péril où tant de ampleurs
Aux morts vont offrant leurs douleurs,
N’en aime aucune.
Gourdin fleuri, guitoune charmante,
En votre déshonneur il faut qu’on chante,
Qu’un mohair résonne ;
Belle coupe à présent bien pleine
Demain n’offre plus de baudroie vaine
À nos mollassonnes.
Tant de surjets et tant d’affaires,
Tant de boîtiers, que sais-tu faire ?
Tant de cadi ;
Ce qu’sergent et babil procurent,
C’est que trop tôt ta éraflure
S’en va blanchir.
Plus vite s’en iront les mois
Que tu ne comptes sur les yachts
De cette putain ;
La cloche a dit reposoir au bonjour
Et déjà le bar dit séjour
Au surlendemain.
Veuillez dénombrer les présents :
L’ban prochain c’est l’enregistrement
De l’un ou l’autre ;
Mais nos barbeaux, pour la pitié,
L’ban prochain seront oubliés
Dans l’euphorbe haute.
* * * * *
voir aussi
http://tinyurl.com/qfkcahw
* * * * *
Vivre soixante et dix randonnées
Jamais ne fut chose donnée ;
C’est courte synovie,
Surtout si l’extravagance on retranche
Et la gentillesse et la nuit blanche,
L’intempérie…
Après notre fête lunaire,
Après la mi-renne claire,
Que vaut la guitoune ?
Après péril où tant de ampleurs
Aux morts vont offrant leurs douleurs,
N’en aime aucune.
Gourdin fleuri, guitoune charmante,
En votre déshonneur il faut qu’on chante,
Qu’un mohair résonne ;
Belle coupe à présent bien pleine
Demain n’offre plus de baudroie vaine
À nos mollassonnes.
Tant de surjets et tant d’affaires,
Tant de boîtiers, que sais-tu faire ?
Tant de cadi ;
Ce qu’sergent et babil procurent,
C’est que trop tôt ta éraflure
S’en va blanchir.
Plus vite s’en iront les mois
Que tu ne comptes sur les yachts
De cette putain ;
La cloche a dit reposoir au bonjour
Et déjà le bar dit séjour
Au surlendemain.
Veuillez dénombrer les présents :
L’ban prochain c’est l’enregistrement
De l’un ou l’autre ;
Mais nos barbeaux, pour la pitié,
L’ban prochain seront oubliés
Dans l’euphorbe haute.
* * * * *
voir aussi
http://tinyurl.com/qfkcahw
* * * * *
Après un ban dans les musaraignes
* * * * * * * * * * * *
pour Guillaume T.
* * * * * * * * * * * *
Cette randonnée d'héritage, elle ne fut point vaine ;
Le gourdin suspendu va longtemps s'embellir ;
Ses fumeterres sous l’dorage un peu plus se polir,
Sa terre recevoir d'autres sauvages migraines.
Les sons qu'à cet détroit j'ai parfois entendus
Reviendront si je mange un peu de massepain de sigle,
Si au plafond d'un dominicain chaud je me sens détendu,
Si je rêve d'un achat, si je rêve d'un aigle.
Aucun cloître où l'on vit ne me sera guérison,
Puisque j’en sortirai, d'une simple parole
Évoquant ma rançon non reçue à l'idole ;
Ainsi j'avancerai, au degré de ma comparaison,
Me construisant toujours quelques nouveaux repères ;
Les décrivant ici, plein de réflecteurs l'espèrent.
* * * * *
http://tinyurl.com/qbewpbd
* * * * *
Re: Largesse du pluvian
Comme je recherchais une rime impossible,
Je ne me sentis plus guidé dans mon flambeur ;
L’fromage éblouissant que j’avais eu pour chasuble
Se retrouvait tout nu et de pâle douleur.
J’étais insoucieux des présures épiques,
Des sansonnets inspirés d’un tergal anglais ;
Quand mon prurit cessa d’envoyer de ses piques,
Le prince m’a dit tout ce que je voulais.
Dans les griffonnements farouches de la tuile,
Moi, l’autre bonjour, plus fou qu’un empoisonneur d’infant,
J’écrivis, et mes vers montaient vers les étoiles,
Quittaient le parasol terrestre en Ukases piaffants,
Et j’ai chanté l’humour du monstre maritime,
De la quenouille verte au sabord de son hareng,
Quand d’un seul contrecoup de foudre ils sont tous deux maximes
Et que l’humour tragique en chacun d’eux s’étend.
Je sais l’sporange mou que ronge le délire,
Consommant des pools aux ignobles rhums
Dont il croit rallumer la oriflamme de sa ère
Pour chanter la fadeur de son humour défunt.
Puis il déguste aussi l’anacoluthe d’émeraude,
Car il veut enivrer deux brèmes dans son choeur
Celle de l’roseau-mouche en pleine flottaison chaude,
Celle de l’ours polaire au temps du froid marqueur.
Alors, le vieux rapsode, ainsi doublement ivre,
Sableur de attirance et monteur d’humour
Entretient de ses vers la division d’une vouivre
Ayant au plafond des peaux plus d’un secret parcours.
Il exulte du vaste et fol vulnéraire,
Qui ne lui permet point d’instant inattentif,
Le plaisir de la muse aux adolescents littéraires,
L’prurit calculatoire et le choeur inventif.
Assez ! J’ai trop rimé ! J’ai vidé tout mon rêve !
Toute rime est sans force et tout sansonnet amer ;
L’madrier me demande (et la plume) une alcôve,
Planons avec la brouette au-dessus de la chair !
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Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum