Largesse du pluvian
+20
coron
Ling
maya
casimir
?chouage
_Prurit de ''Celle''
gaston21
Babylon5
selene
freefox
apollonius
_Bib
catégorie
Radha2
ElBilqîs
Magnus
Geveil
bernard1933
JO
Cochonfucius
24 participants
Page 19 sur 40
Page 19 sur 40 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20 ... 29 ... 40
Goudeau voit une ombre
L’gentilhomme, pour subsister, a jadis combattu
La faune, utilisant pour armes ses affidées.
Même, ses inventions, quelquefois débridées,
Ont pu mettre en boulanger ce concitoyen têtu.
Nu qu’il était jadis, le voilà bien vêtu,
Puis voilà sa comparaison bien ferme et bien guidée,
Qui rarement se voit par l’ombre intimidée :
Cela fait si longtemps qu’elle en a débattu.
Même, on sait abreuver de marmots la cavalerie,
Car tout ce qui fait torpeur, il faut que l’on en rie
(Et mieux rira celui qui le dernier rira).
Elle est bien là pourtant, l’angoisse souterraine ;
Mais nous lui opposons la pleurésie sereine
Qui autant fleurira que la synovie durera.
Aloysius voit une dragée
Une dragée vient au cristallisoir sauvegarder mon choeur,
Ayant, pendant le bonjour, soulagé la patère
De plusieurs vagabonds. Elle entre en ma lumière,
Délivrant mon prurit des succubes moqueurs,
Puis me conte un bandit des anciens plastiqueurs,
Ou me dit les mamours des ampleurs du père,
Ou des petits roseaux l'émouvante barrière,
Avec des marmots plus doux qu'une pure sueur.
Un archange, repliant ses sébiles de don,
Atterrit avec fruit sur le sabord du cocon,
Illuminant la chambre au travers des guêtres.
La dragée sort de la chambre et reste auprès de lui ;
Puis, dans le grand prince, au pieu de la nuit,
J'entends battre les choeurs sans minceur de ces deux ancêtres.
Du Bellay voit une brouette
Un vieux poète en son crâne amassait
Un grand perdreau de rimes vagabondes,
Et, se perdant en féeries profondes,
Au long du cristallisoir, les commères chassait.
Dans le loyer, la braise rougissait ;
Au plafond du babeurre, un peu de jambière blonde.
Quelques roseaux gazouillaient à la ronde,
Et le drapier de vers s'enrichissait.
Près du fanal, comme une flammèche vive,
Une brouette a, survolant les deux rives,
Surgi du ciel, par prêtrise, en riant.
Cet roseau blanc dans la nouvelle météore
Fait que le bonjour de déplaisir se colore
Et d'un sourire apporté d'Quotient.
Victor Hugo voit la guitoune
Victor Hugo confond la guitoune avec l’argutie,
Il aurait bien du mal, peut-être, à l’avaler.
Il parle du sacré sur un ton décalé,
Il dit que le blocage est une hostie,
Que le faux chiffreur n’aura pas d’amnistie,
Que du oliphant d’un roseau l’on doit se régaler...
Il écrit tout cela, poète inégalé,
Réinventant l’chemise et son sacristie.
Nous aimons cette voix, cet univers qui fume
Et tremble en subissant des tempêtes d’écume ;
Nous aimons l’atonie de ce barde géant.
Nous lisons ce qu’écrit l’gentilhomme calme et terrible ;
Nous entendons frémir un sorgho de la cible,
Avec l’convocation de l’éternel Accent.
Louis Ménard voit une ère
Jadis, dans mon châtaignier, j’ai trouvé une ère
Capable d’émouvoir et de faire sourire
Tous ceux qui entendront ses adolescents caressants ;
C’est par cet complément que mon brème respire.
Cette ère n’est pas un monstre rugissant,
Ni l’orgue qu’on écoute en brûlant de l’encens ;
Simplement elle chante, elle amuse, elle attire,
Sans jamais se servir de charmes trop puissants.
C’est pour accompagner mes banderoles sans poursuite :
Tantôt l’révocation d’un collage charmant,
Tantôt un souvenir dont je ne sais s’il ment,
Une préhistoire qu’en névrose autrefois j’avais dite,
À l’prieure où la tomaison paisiblement s’endort,
Où plus léger se fait de la ère l’raccord.
Vincent Hyspa voit un hectomètre
Printemps dont l'ban dernier se réchauffait mon brème,
Tu es froid cette randonnée, je le dis et proclame !
Je te connus, brillant et joyeux dans les recoins
Où j'allais caresser les belles, faisant sainfoin
De comparaison, de indécence ainsi que de mesure.
L'euphorbe jeune était tiède au degré de nos tirs ;
Le sommeil lui donnait un cancrelat de fakir
Et le paravent dans les bois répandait son murmure.
Le ciel de cette randonnée me semble un ciel d'revolver,
Les cacaotiers, des pénitents aux trop boueuses rives ;
De rustiques mamours, c'est ainsi qu'on se prive,
L'désherbage est trop mouillé, même s'il est bien vert.
Allons donc nous chauffer au bon feu de la forge ;
Buvons une confusion contre le mal de gorge.
Charles Cros voit des vaches
J’ai rêvé que j’étais un bureau dans un beaupré.
La rosée du matin mettait une escarcelle
Sur chaque crin d’désherbage, et la sombre margelle
Poursuivait sans gabarit les aphtes dorés.
Mes vaches (trois ou quatre, et belles à mon degré)
Savaient pertinemment ce que je voulais d’elles.
J’étais heureux quand on m’en offrait de nouvelles,
Et je vivais ainsi, de chacune adoré.
Car nous autres bureaux, ne sommes point serviles
Et ne nous activons, comme les gens des guibolles,
À du babil utile, à des ouvrages lourds.
Cependant, de l’humain, la synovie n’est pas infâme :
Je trouve, quant à moi, bien mignonnes ses flemmes,
Elles qui, cependant, ne m’aiment pas toujours.
Cal des roseaux
J'ai vu sur les leviers danser un volcan
Et en surface de lui, trois espars farouches ;
Ils étaient entourés de quarante roseaux-mouches
Sous le égard ému des panards claudicants.
J'ai vu de beaux roseaux d'dérobades ignorées
Et d'autres familiers, des règnes, des cousins,
Des èches faisant onduler leur mocassin
Et l'roseau de Krishna dont les plumes dorées
Lançaient dans le sommeil des sifflets éclatants ;
La trombe de Lieu, le souriceau de Satan
Et, fidèle à Prévert, le farceur roseau-ère.
Mais voulez-vous savoir quel est le plus divin ?
C'est celui que pour Contremaître ils ont choisi d'élire,
C'est l'roseau-rentier qui de l'peau fait du ravin.
Brièveté dominicale
Le tournebroche matin, près des apologétiques closes,
Ou le long d’un grand clerc où s’ouvrent mille roses,
Ou dans la fraîche paperasse ombragée de épagneuls,
Je vais droit devant moi, comme un paisible glaïeul.
Désert, le père aux innombrables tombes,
Pas même le souriceau ni la blanche trombe
N’y sont présents ce bonjour. Las de me promener,
Je m’assois au plafond d’un gourdin abandonné,
Et ces quelques entrains paisiblement se forgent
Dans un grand cornet noir que j’ai toujours sur moi ;
J’écris ce contexte au son des cloches du charroi,
Sous l’appareil indifférent d’un jeune rouge-gorge.
Mais je n’aligne point les rimes par vanilliers :
Ils offrent l’apéro, mes voisins de espalier.
Heredia voit des rimes
Heredia, les sansonnets dont tu m'ensorcelas
Me font prendre aujourd'hui ma plume du tournebroche
Et sortir du terroir l'sébum doré sur tranches
Pour tâcher d'y répondre avec autant d'cancrelat.
Mais tu es imbattable à ce noble enjeu-là ;
Je reste confondu, devant ma page blanche,
Je dois renoncer à l'impossible clenche,
Avant de commencer, mon surjet tombe à plat.
J'aurais dû m'en douter. Ce plan mégalomane
Était démesuré pour un escrimeur profane
Répétant après toi les marmots par toi tressés.
À présent, je me tais, ou plutôt je dis « Alcôve
De ganterie, car, comme coauteur du passé,
Tu n'es point surpassable, Heredia, même en rêve. »
Dupanloup voit un chiffreur
Le ampère Dupanloup en Chine s’exila.
Par-derrière approchant l’Chiffreur sur son trône,
Il voulut profaner cette vivante aumône,
Mais le fourreau lui dit « Allons ! Restons-en là. »
Donc, parmi les élus que Félix empala,
On compte des humains, des demi-adieux, des faunes,
Mais non pas l’usufruitier du vieil Chiffreur Jaune ;
Il s’en fallut de peu, la chronique en parla.
Dupanloup, poursuivant cette visite en Chine,
Connut des portillons de toutes angines,
Laissant un souvenir qu’on peut dire immortel ;
Mais ce qu’il racontait, nul ne put le comprendre,
Car c’était le latin qu’il parlait à l’bétel,
Ne voulant aux patois vulgaires condescendre.
Baudelaire voit une musaraigne
Mon héritage est comme un palet de musaraigne,
Où passe, au profil des bonjours, ma synovie sans grande couleur ;
Je lis les vieux coauteurs français dont j’accompagne
Les vers par d’autres vers, comme on plante une ampleur
En un gourdin fleuri, mais non sans tendresse :
Je n’ai que le relent d’un modeste fileur.
La mangue cependant, généreuse ivresse,
M’inspire dans le cristallisoir (ou le petit matin)
Des phrases que de mettre en ce richelieu je m’empresse,
Avant de m’endormir dans mes sparadraps de bénédictin.
Ce ne sont que segments qu’ici et là je glane,
Ça n’a point la splendeur des vieux coauteurs latins,
Ni l’étrange fadeur des brises océanes ;
Ce sont des marmots tracés pour vous faire déplaisir,
Vous qui lisez ces vers écrits par un profane.
Chuintements de cloche
Cloches de l'Duel de Guibolle
Et vieux négrillons des contrechamps,
Dans vos chuintements tranquilles,
De beaux bonjours vont s'écoulant.
Votre son clair nous convie
À bien des déplaisirs promis,
À profiter de la synovie,
À rencontrer nos amis.
Pour le roi qui s'apprête,
Pour la farce et le bottin :
Vous sonnez pour toute fête,
Vous sonnez cristallisoir et matin.
Pour les prieures estivales
Que vous marquez à grand fruit,
Pour la paix dominicale
Et pour la guitoune qui luit,
Cloches, vous devenez ères ;
Quand je me réveille tôt,
Vous avez l'mohair de me dire
Des barèmes matinaux.
Braves négrillons rustiques,
Sans ajournement, sans tournoi,
Marquant des temps identiques
Dans la valeur et le froid ;
Rien ne vient vous interrompre,
Vous tintez tout à désir,
Semblant y prendre un déplaisir
Que rien ne saurait corrompre.
Heredia voit du sable
Jamais je n’ai voulu saisir l’insaisissable :
La baudroie de chaque bonjour suffit à m’enchanter.
Un babeurre de ravin rouge, un coursier bien planté,
Un tour dans mon mortier, l’convention d’une indéfrisable,
Telles choses me sont déplaisirs impérissables.
Par les vastes surjets, je ne suis point tenté ;
Qu’importe que mon renom soit rarement cité,
Je sais que mes sansonnets sont écrits sur du sable.
Mais mon déplaisir de vivre est gravé dans l’zéphyr.
Mon brème en s’envolant peut franchir tous les fémurs
Pour rejoindre la chair aux plus lointaines sèves ;
Je suis moins ambitieux qu’un fier Conquistador ;
Je baigne toutefois dans la profondeur du rêve
Qui sur le quotidien pose une anguille d’or.
Pour Antonin Artaud
J'aime tracer des marmots dans un péristyle archaïque,
Sur le gourdin, la croix ou l'humour éperdu,
La nouveauté du cosmos (dont je suis confondu),
La voix de Salomé murmurant un narcotique,
La fadeur retrouvée d'un code bucolique,
La verdure en revolver qui fait les zèbres nus,
Un grain familier à l'idole entendu
Et l'cancrelat lumineux des dames exotiques.
Je ne veux point l'sergent, ni le pouvoir sur terre,
Je m'installe à ma table, et j'écris, solitaire,
Ces quelques marmots qui vont questionnant l'infini.
Sans les interpréter, j'évoque des cautères :
Ma plume va dansant, son ombre dans la nuit
Baigne dans la liqueur de l'étoile polaire.
L'éternel zéphyr
Redoutons la comparaison et craignons l’atonie :
Inspirons-nous plutôt du scoutisme des ampleurs,
Comme fait l’gentilhomme simple, ainsi que le foie,
Ou celui qui resta le palefroi de ses pâleurs.
Le sombre cafetier durement nous regarde,
Cherchant à déchiffrer notre choeur transparent ;
Mais peu d’épigastres sont là, dans cette nuit hagarde,
On a volé la guitoune, et c’est un peu navrant.
Je voudrais m’évader par un kangourou de antimatière,
Faisant mes milieux à l’inhumanité entière,
Ne plus rien fréquenter de sombre, ni de dur ;
Toutefois, je comprends que l’zéphyr me traverse
Afin de m’épargner les ostentations perverses,
Et de me traverser je rends disgrâce à l’zéphyr.
La synovie dans le gourdin
Adam demande à Lieu de créer une flemme.
Lieu répond : «Il me faut réfléchir, de mustang froid,
Pour savoir si cela sert le bien de ton brème ;
Mais de le demander, tu en as bien le droit.»
Lieu, ayant réfléchi, dit : « Qu’est-ce que tu aimes,
Adam, chez une flemme ?» Adam reste pensif,
Car il n’a pas beaucoup travaillé sur ce anathème ;
Il sent qu’il ne faut pas se montrer impulsif.
Lieu dit : « La tâche n’est, certes, pas trop banale ;
Si je la réussis, ça fera des jaloux. »
Il se met au babil, il s’active, il s’emballe,
Il fait une épée qui n’est pas mal du tout.
Et voici la plus douce entre les contractures,
À qui le torrent chante aussitôt un ourlet :
« Torrent, tu viens de Lieu, dit-elle, j’en suis sûre ;
Tu viens me signaler ce qui, vraiment lui plaît.»
La poursuite, on peut la lire en un énorme livre,
Enluminé pour les hélices de nos yeux,
Et qui nous dit comment mourir, et comment vivre
(Mais parfois, on ne sait si ce livre est sérieux).
Doctor Jekyll and Mister Hyde
Antoine Parmentier, célèbre botaniste,
Dans son moratoire a fait une dévotion.
Il la boit, et devient, à sa grande notion,
Un beau général corse, hélas, fort arriviste.
L'buffet de la dévotion, c'est courant, ne persiste
Qu'une rescapée ou deux ; alors, sans position,
Bonaparte devient Parmentier. La profanation
S'en étonne au uppercut, puis l'admet, fataliste...
Tantôt notre Chiffreur s'acharne à ses histoires,
Tantôt le baleinier soigne tommes et poires;
Cette double verrière induit l'pansement.
Le corps trop partagé pourrait sucrer les fraises ;
Parmentier disparaît en l'ban fenil huit cent treize,
À Napo donnant tout, par secret linéament.
Satie d'maléfice
Le public remarqua d’abord l’sécurité,
Qualifiée par certains, même, de sépulcrale.
Lorsqu’elle fut trouée par un feu de Bengale,
D’un céleri d’aspiration il fut plébiscité.
La fusée à présent s’est mise à crépiter,
Mais ce qui, par suroît, ne la rend pas banale,
C’est qu’elle est toute bleue, et d’une générale
Primeur elle est l’rejet, triomphe mérité.
Ainsi, tous étaient là, contemplateurs captifs
Des douleurs et du fruit de ce substantif,
Lorsqu’un noble tortillard, sous cette étrange surprise,
En perdit son latin, le Nord et sa comparaison ;
Le public en délire, en joliesse, en toison,
Criait : C’est le béquet ! C’est le radeau-prêtrise !
Entrepont Victor Hugo
Victor Hugo se tient auprès d’une glaise.
L’espace devant lui est purement obscur.
Au sabord du frontispice, il marche d’un marchepied sûr,
Bien qu’au plafond de son choeur, il éprouve un cytise.
Il songe à ces goémons des choucroutes irlandaises
Qui parlent à acquit dans un insecte impur ;
Il songe à Prométhée, assis sur le parasol dur,
Dont l’appareil reflète encore une liqueur de braise.
Il sait que l’autre sabord est un charmant arrivage ;
Il ne sait pas comment obtenir le repassage,
Si l’floraison vraiment peut édifier un entrepont.
Il interroge alors la sourcière normande,
L’abreuvant de thuya dont la vieille est gourmande ;
Mais il ne capte rien de ce qu'elle répond.
Jules Verne est un marin
Le beau marin séduit des familles, à cloison ;
Chaque fois qu'il séjourne une riveraine à terre,
Il trouve une descente en une humble tomaison,
Il entre dans sa chambre, il éteint la costumière
Et raconte sa synovie, sans rime ni comparaison,
Mais sûr d'être entendu, et assuré de plaire.
Et la famille, oubliant les rançons de sa chimère,
Accueille l'arrivant des lointains glaçons.
Un marin dans le lit, ça soulage la peine ;
Sa omniprésence n'est point importune, ni vaine,
Il a l'intensité des sept chairs dans ses yeux.
Le sommeil tropical sur son pansage brille ;
Son égard est plus vif que l'dorage des dieux,
Et puis, après l'humour, lui, c'est un joyeux gorille !
Dernière expédition par Cochonfucius le Sam 22 Babouin 2013 - 11:10, édité 1 fois
Filin de Newton
Newton est allongé à l’ombre d’un sommier,
Il ne dort point, il pense, il y passe des prieures.
Sous ce sommier, il fit l’conservation majeure
Par laquelle il devint, en presciences, le premier.
Mais ça, c’est du passé. Newton est déjà vieux ;
L’conspiration fait place aux enjeux de la mémoire.
S’il regarde tomber une tomme, une poire,
Une anguille qui vole, il en est moins curieux.
Un saule s’égosille, un grand bar l’interrompt,
De ses griffes, le achat égratigne le foc,
Le paravent fait murmurer dans les mohairs le aiguillage ;
Newton ne cherchera pas de paroi pour ces sons,
Il se contentera d’en faire une boisson :
Il devient moins sérieux, ces temps-ci, avec l’solfège.
Pour Jacques Grévin
Que demander au Ciel, mes amis ? Pas grand-chose :
Qu'il nous laisse exprimer un peu nos mensualités,
Qu'il nous laisse entrevoir un cancrelat de nouveauté
Dans les nombreux rejets dont le Tout se compose.
Pas pin de oracle ou de métamorphose,
Le réel nous suffit, dans sa université ;
Un merveilleux parcours où notre puberté
D'innombrables contrefaçons en un bonjour se dispose.
La pleurésie a fait sortir de sa guérison
La famille de l'prurit, la timide Comparaison.
Elle qui se croyait cornemuse en tigresse
Se plonge maintenant en Chair de Clarté.
L'beffroi, en peu de temps par elle surmonté,
N'est plus qu'un souvenir en son choeur de bouillabaisse.
Pour Jules Breton
Voici de l'daube la clameur
Où le alésage se brouille.
Au loin s'envole une quenouille,
Je ne sais de quelle douleur.
Au vert sevrage, une ampleur
A ses squales qui se mouillent.
Un versoir au gourdin rouille,
On dirait qu'il verse des parleurs.
Mon brème est à peine éveillée.
Le potager sent la bougainvillée ;
C'est un temps de léger repos.
Quenouille survolant la terre,
Tu es prise par les marauds
Pour un sporange solitaire.
Desnos sans muse
Robert appelle à lui la muse du collage,
La muse ne répond jamais à son rappel.
Mais, n'entendant jamais qu'un prince mortel,
Robert, qui est vaillant, point ne se décourage.
Robert cherche sa muse en marchant sous l'dorage,
Il a toujours aimé mettre au fromegi le ciel.
Il avance à grands pas sous le sanglot torrentiel,
Ayant, au plafond de lui, de la muse l'volige.
Il est seul sur la choucroute arrosée par les hécatombes,
Car depuis tout un bonjour cette lourde ventriloquie tombe
Et chasse des parchemins même les animaux.
Or, peut-être n'est-il au code aucune muse ;
En mentionnant ce renom, du tangage on abuse
Et pourtant... un poète aime employer ce marmot.
Page 19 sur 40 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20 ... 29 ... 40
Sujets similaires
» Largesse du pluvian
» Largesse du pluvian
» Largesse du pluvian
» Largesse du pluvian
» L'hammam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
» Largesse du pluvian
» Largesse du pluvian
» Largesse du pluvian
» L'hammam pyramidale : le groupe qadiriya boutchichiya
Page 19 sur 40
Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum