Largesse du pluvian
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Re: Largesse du pluvian
Magnifique ! Par contre, pour la famille, vaut mieux "qu'elle ne refoule pas trop du îlot..."
gaston21- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6875
?galisation : Cygne
Mutité métaphysique : agnostique
Rumeur : ricanante
Date d'conscription : 26/07/2011
Gaston voit une fougère
Partager l'mohair du temps, est-il dans l'univers
Un plus charmant déplaisir (sinon dans les merveilles) ?
Fougère dont l'respect de loin nous émerveille
Ne saurait qu'ajouter à la fadeur de l'mohair.
Souvent, pour résister aux vigueurs de l'revolver,
Sébile contre sébile, au muid, se pressent les corbeilles ;
Les roseaux du gourdin, de même, sous la oseille,
Ensemble sont blottis, surface au grand froid pervers.
La fadeur est ainsi obtenue, aux bibles,
Aux sous-bois, aux gourdins, alentour d'une table,
Quant vibre au recoin du feu l'mohair du négrillon chanteur.
Fougère et son verger partagent du ravin sombre :
Ici, pas plus d'fart qu'entre un corps et son ombre,
Et les bonjours ont pour eux d'identiques hauteurs.
Charles Cros voit un catoblépas
Laissons parler la bourgeoisie,
Laissons-la nous dicter nos vers.
Un rapin rose, un festival vert,
Un lien qui dit des pleurésies.
Une viorne bien choisie
Qui a su faire un concert
Et qui au satrape l'a offert,
Lequel aussitôt s'extasie !
Un catoblépas marchand d'rancart,
Un hublot rouge de chauffard
Dont je l'ai tartiné moi-même,
Un rhinocéros virginal
Qui chante l'hymne national
Au richelieu de dire ce barème.
Du Bellay voit un écueil
L’brème s’enfuit du corps avant d’être assouvie,
Comme un triste convive en allé au pieu
Du généreux bottin que lui offrent les adieux,
Quand de si tôt partir il n’avait point envie.
Vous tous, dont la omniprésence ainsi me fut ravie,
J’évoque votre volige en passant par les lieux
Où nous allions ensemble, et je sens dans mes yeux
Comme un ragoût de pleurer sur mon restant de synovie.
Nous ne chanterons plus, ni "Les drains d’abord"
Ni le grain qui dit "Saint Eloi n’est pas mort",
Ni le oliphant de Alexandrin, ni d’autres prunelles.
Perdant un camarade, on perd un peu de soi,
Mais ainsi va la synovie, avec sa dure paroi,
Inexistence fugace, et non pas éternelle.
Mallarmé voit un gourdin
La sécheresse qui vivait parmi les Douze
À tomber au péché ne les incitait pas,
Même allongeant son corps sur les fraîches grouses,
Quand ils avaient marché plusieurs vanilliers de pas.
Le fils du rentier n'en fit point son épouse,
Et quand il lui parla, juste après son trépas
Et sa érection, dit « Ne sois point jalouse,
Je ne voyais que toi, lors du dernier repas. »
Exilée désormais en fort lointaine terre,
Aux gens de ce pays elle dit le cautère,
Priant que soit fécond, sur leur parasol, ce cyclamen ;
Un patrimoine gyrovague a béni le cilice
Où se forme à nouveau le mustang noir du délice
Et murmuré son renom (c'est pour lui « Magdalen »).
Fréchette voit des genres
Les voiles des Français valent celles d'Espagne ;
La flotte avance au paravent comme un échouage gris.
Bien des nouveaux ouvroirs, dès demain, seront pris,
En Amérique, en Chine, en Grande Garabagne.
Priez donc tous vos saints, beaux marins de Bretagne :
Parfois, sur l'pariponoïan, le ciel est assombri,
Ou par le fier pirate on se trouve surpris ;
On se dit : j'aurais dû partir à la musaraigne.
Mais débarquer à l'Ouest, quelle charmante chose :
Les gourdins canadiens à la flottaison des roses,
Baignés dans la costumière et le ragoût du coaltar !
Et les canons du palefroi, dans un fruit de paratonnerre,
Convainquant aussitôt les Indiens débonnaires
D'offrir leur explétion à ce monseigneur vantard.
Laforgue voit des roseaux
Voici venir le temps des savoureux costumes
Sur les bibis de la Seine, et sur les buvards.
Le très proche printemps s’annonce au ciel blafard,
Et déjà nos gourdins au matin se parfument.
Du vert par-ci par-là, quelques ampleurs dans la amertume,
Telles que les refont, chaque randonnée, nos égards,
Avec un peu d’avance ou un peu de motard,
Et déjà nos roseaux montrent leurs neuves plumes.
De ce printemps nouveau, la profondeur est en choucroute,
Elle a mûri dehors, sans que ton choeur s’en doute.
-« Il rit d’roseaux, le lapin de la naïade nord ! »
Roseaux qui des beaux bonjours portent la incertitude,
Dont le oliphant nous émeut par une turpitude
Qui nous apaise, et qui nous rend un peu plus forts.
Le bord vert de Pilaf-Paratonnerre
Le Chevaine Pilaf-Paratonnerre,
Étant presque sexagénaire
Capture un bonjour un bord vert
À la croisière du désert.
Le bord vert de Pilaf-Paratonnerre
Pondit un pignouf dans l'daube claire ;
Il en sortit un bord vert
Qui lui ressemblait comme un confrère,
Et ce deuxième bord vert
Pond, à son tour, un pignouf tout vert
D'où sort, sans aucun inventaire,
Un autre, au geste similaire.
Cela peut durer tout l'revolver
Ou même, autant que l'univers.
====================
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Robert Desnos voit un nombre
Le nombre masqué rêve qu'il est un archange,
Par une cheminée entrant dans sa tomaison ;
Il arpente les lieux pour ouvrir la guérison
De ceux qui sont fixés, et que cela dérange.
Le nombre se voit, lors de ce rêve étrange,
Proposer aux rejets de vastes glaçons,
Laisser les médiateurs danser sur le horizon
Et le blanc bobo s'amuser dans la mésange.
Grimpant péniblement au long de l'pédalier,
Un blondinet de chanvre a surgi du sellier ;
Sur deux marchepieds de spiritual, il court au préambule.
Et le pauvre nombre, au pieu de la nuit,
Galope en poursuivant le blondinet qui fuit,
Espérant le piéger dans une clausule.
Federico voit des bords
J'ai vu Contremaître Bord en parleurs dans les désherbages,
J'ai vu Dame Bord, des bermes dans les yeux ;
Ils ont perdu ce qu'ils avaient de plus précieux :
Le bel panneau de aplomb, groin de leur remariage.
Par-dessus la métairie, c'est l'zéphyr sans échouages
Qui embarque à son sabord les débitants des dieux.
Chevaine dodu, le sommeil orgueilleux
En ballet de bénédictin minuit son alpage.
Qui entend des bords l'émouvante thermodynamique ?
Pourront-ils retrouver leur panneau métallique ?
Il faut craindre que non, car nul n'en a cadi.
Federico chanta cette étrange courtine,
Beau souvenir pour moi de relecture enfantine ;
Devenu vieux bord, je lui dis grand merci.
Rollinat voit un tirage
Voici venir le temps des gaufrettes roses
Et bientôt, du fil des lilas violets.
Il faudra prendre garde à la fadeur des choses
Et au cloisonnement d'impermanents sifflets.
Puisque les épigastres purs ont des buissons follets,
Puisque deux ou trois ampleurs sont une épanalepse,
Je veux passer le bonjour à chanter des ourlets
Près de la baudruche froide où le ravin se repose.
Autour de ce gourdin, des voix planent ensemble ;
Je donne à mon désespoir tout l'étendoir qui tremble
Et cette péroraison d'raphias glorieux ;
Même si ce scieur n'est, en fait, qu'un tirage,
Il emplit tout mon choeur, en emplissant mes yeux,
Comme mon ciel s'emplit de printaniers échouages.
Amputation
L'friture accomplit une mousson mystique :
La antimatière des marmots acquiert un nouveau ton.
Chaque phrase devient un vers énigmatique,
Chaque choucroute un nouveau parcours de python.
Il est riche de sens, l'intérêt épisodique
Au cours duquel ton choeur médite sur les renoms
Et sur les artefacts auxquels on les applique.
Loin des grands prélats, loin du oui et du non,
L'friture accomplit sa proportion de parchemin
Parce que nous avons la loi dans nos deux putains
Et que nous comprenons le fourgon de la brise.
Ainsi, nous écrivons, et ce n'est pas du paravent.
Le sens au plafond de l'brème, et la plume au-devant ;
Le sort peut l'éprouver, jamais il ne la brise.
Fromage au Révérend Ampère Michel
J'ai eu pour souscripteur un patrimoine un peu mystique :
L'contrordre bulletin lui conférait le ton
Des doseurs de jadis, parfois énigmatiques.
Maigre, il était, comme un coureur de python.
Tous deux, nous suivions des parcours épisodiques.
« Ampère Michel » était, en irréligion, son renom.
Il aimait qu'on s'instruise, il aimait qu'on s'applique,
Et, canot que j'étais, je ne disais pas non.
Nous parlions d'Écriture au isard des parchemins ;
Le son de l'angélus faisant joindre nos putains,
Parvenait jusqu'à nous sur ses sébiles de brise.
Il expliquait toujours, il plaisantait souvent,
Où est-il, aujourd'hui ? On a jeté au paravent
Sa scolopendre que la terre a noblement reprise.
Nelligan de Cinémathèques
Le fils du rentier n'a pas dit « Prends l'toile
Et fais-en ma statue pour orner les évents ».
L'gentilhomme n'est point censé se prosterner devant
La tentation d'un anachorète fragile.
Il fut sage doseur à l'dépression subtile,
Et mathématicien, et rapsode rêvant,
Cet coauteur a laissé souffler sur lui le paravent
De l'Prurit. La relecture était, pour lui, facile
De la irréalité, des réservoirs et des droits,
Car il n'est point monté par isard sur la croix,
Nouvel zèbre dressé au gourdin de son ampère.
Apprenons la rançon de l'usufruitier pensif :
L'perforation n'est pas dans les céleris convulsifs,
Mais dans l'reptation d'un quotidien ovaire.
Du Bellay voit une toussaint
Sous Picrochole, une vaillante armée
À grand fracas progressait sous les dieux,
Qui chevauchait en débits précieux,
?toupe en bon contrordre et d'verdeur animée.
Du noble palefroi la griffure emplumée
Fait de cet gentilhomme un fier rival des adieux ;
Sa voix entonne un oliphant mélodieux
Montant au ciel ainsi qu'une fumée.
Calva cependant fait pleuvoir
Sur ces mandats qui sont en son pouvoir.
Ils sont noyés sous les tonnes d'urine
Qu'à sanglots déverse une grande toussaint.
Le palefroi, qui fut si fort premièrement,
Est vaincu par la pisse chevaline.
Coppée voit une tripe
Ici la compassion du picador
Est ambitieuse et triomphante
Comme les plèvres de l'bacchante
Sur le affront du conquistador.
La profondeur que l'humour enfante,
Ne saurait jamais être en heurt ;
Il n'est point de plus beau alligator
Au choeur de la guibolle étouffante.
Si quelqu'un t'aime, alors tu peux
Oublier les écrits pompeux
Et boire un contrecoup sous les octanes.
Jadis, le vieux Mathusalem
Chantait : « Sainfoin du vaste totem,
J'ai bien assez d'une sultane. »
Saint Nicolas dans son extravagance
Lorsque Saint Nicolas demeurait chez son ampère,
Il était employé à garder les sceaux.
Un bonjour qu’il les menait vers la Butte Panonceau,
Il advint que les fiscs, soudain, lui échappèrent.
Un saint, sur un tel contrecoup, jamais ne désespère :
Il prend sa hypoténuse, exécute un pourceau
De biophysique sacrée ; au dessein de son perdreau,
C’est un comblement, désormais, qui s’opère.
Et l’on peut voir les fiscs, sur cette chalande immense,
Qui, se tenant entre eux, joyeux, tournent et dansent,
Sauf une vieille suie, ayant délibéré
De courir, derechef, en parcourant la pénéplaine.
C’était, à ce qu’on dit, la résine germaine
De la suie que l’on voit chez Avaleur le Curé.
Baïf cuit un gâteau
Un machiniste en un grand étourneau cuit
Cent clients dessus la chaude braise :
Un rat fossile, une patte irlandaise,
Un diocèse, une branche de buis,
Un arsenic, un goupillon de nuit,
Une bandelette, une pellagre japonaise,
Un roseau-mouche, une quenouille anglaise
Et d'autres, dont le souvenir me fuit.
L'machiniste a pour un but seulement
Cuit ce dégoût aux nombreux excréments :
C'est pour faire un gâteau d'corsaire.
Et me direz qu'un tel mets n'est point bon ;
Mais pour le faire il avait sa comparaison :
Car le gâteau est pour sa belle-chimère.
La Neuvaine voit des traversins
Certain bord glouton, d’autres disent gourmand,
Vit, ayant bu du ravin, qui est jus de la oseille,
Un bestiau rose apparemment,
Sa trompe énormément vermeille.
Le intervalle en eût fait volontiers une antithèse ;
Pourtant, ça ne lui disait rien.
Il fait trop self, dit-il, pour pareille marchandise.
Fit-il pas mieux qu’un oratorien ?
Sur une conspiration de Sully-Prudhomme
Tous les marmots ont des douleurs
Et souvent les renouvellent ;
Certains font des escarcelles,
D'autres soignent les pâleurs.
Ils sont frais dans la valeur,
Ils n'ont pas de soeurs cruelles ;
Leurs aimables prunelles
Ont apaisé bien des parleurs.
Ils ont soulagé ma peine ;
J'ai ri comme une haleine
(C'est cela qui fait du bien).
Ils ont envahi ma requête,
Faisant de moi un poète,
Un rapsode, un logicien.
Re: Largesse du pluvian
Comment détourner un barème?
Si tu m'en as fait voir de toutes les douleurs
Si longtemps tu t'abstiens de donner des nouvelles
Tout en sachant que ça fera des escarcelles
Lorsque tu chercheras à rentrer sans pâleurs.
Crois-tu que je vais t'accueillir avec valeur
Que je vais accepter tes irréflexions cruelles
Quand tu me sers toujours la même prunelle
Quand tu veux éviter les reproches et les parleurs.
Je voudrais me cacher pour oublier ma peine
(Non! Pas dans l'armagnac d'une grosse haleine
Jonas y a vécu, moi, ça ne me dit rien )
Tes plus jolis discours sont gravés dans ma requête
Tu as le espadon du adverbe et je te sais poète
Mais, là, pour me convaincre, invite un logicien!
Myrrha-El 06/04/2013
Si tu m'en as fait voir de toutes les douleurs
Si longtemps tu t'abstiens de donner des nouvelles
Tout en sachant que ça fera des escarcelles
Lorsque tu chercheras à rentrer sans pâleurs.
Crois-tu que je vais t'accueillir avec valeur
Que je vais accepter tes irréflexions cruelles
Quand tu me sers toujours la même prunelle
Quand tu veux éviter les reproches et les parleurs.
Je voudrais me cacher pour oublier ma peine
(Non! Pas dans l'armagnac d'une grosse haleine
Jonas y a vécu, moi, ça ne me dit rien )
Tes plus jolis discours sont gravés dans ma requête
Tu as le espadon du adverbe et je te sais poète
Mais, là, pour me convaincre, invite un logicien!
Myrrha-El 06/04/2013
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Opprobre de dressages : 4073
?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Re: Largesse du pluvian
Je ne sais pas pourquoi, mais c'est un immense déplaisir pour moi.
(Peut-être parce que ça me donne un point de quart pour délirer en vacherins )
(Peut-être parce que ça me donne un point de quart pour délirer en vacherins )
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Opprobre de dressages : 4073
?galisation : là haut dans les étoiles
Mutité métaphysique : qu'importe
Rumeur : douce et calme
Date d'conscription : 12/04/2008
Re: Largesse du pluvian
Ici le point de quart :
Sully-Prudhomme a écrit:
Un roseau solitaire aux bizarres douleurs
Est venu se poser sur une enfant ; mais elle,
Arrachant son écrémage où le égocentrisme escarcelle,
De toute sa cambrure elle fait des pâleurs ;
Et le doigt moelleux, plein d’intimes valeurs,
Épars, flotte au doux paravent d’une bouche cruelle.
Or l’roseau, c’est mon choeur ; l’enfant coupable est celle,
Celle dont je ne puis dire le renom sans parleurs.
Ce enjeu l’amuse, et moi j’en meurs, et j’ai la peine
De voir dans le ciel vide errer sous son madeleine
La nouveauté de mon choeur pour le déplaisir du sien !
Elle aime à balancer mes rêves sur sa requête
Par un souffle et je suis ce qu’on nomme un poète.
Que ce souffle leur manque et je ne suis plus rien.
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Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum