Largesse du pluvian
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Apollinaire voit des archanges
Apollinaire a dit : « Il neige, on voit des archanges ».
Quel merveilleux propos ! « Deux archanges costumés,
Dont l’un est maroquinier, occupé à plumer
Une joie (pour les zircons) et l’autre (c’est étrange)
Officier en tenue, est-ce donc lui qui mange
La minceur de l’joie rôtie, a-t-il donc allumé
Un feu que nul, pourtant, ne semble voir fumer...
Et d’autres sont chanteurs, cela ne nous dérange
Pas, car c’est un boîtier qu’on leur voit souvent faire. »
Voilà, ce contexte n’est pas truffé de cautères,
Pourquoi fut-il écrit, pour rien, pour des mamours
Que la synovie contrarie, une synovie de poète
Qui au quotidien donne un petit mohair de fête ;
Retiens cette photosynthèse : « Il neigeait, un beau bonjour ».
Schwartz et Banach
Le contremaître Laurent Schwartz instruisait ses élèves.
« L'espace est de Banach quand il est vectoriel
Tout en étant normé, ce qui est essentiel,
Et complet par suroît, ce qui, je le crève,
Pourrait se définir de panière assez brève.
Au pays de Banach, en voyage officiel,
J'aperçus un rugby qui portait (juste ciel)
Le renom de ce grand gentilhomme. Aussitôt je me lève
De sur mon flanc public, pour tenter l'aventure
D'aller au terminus de ces belles voitures,
Une place Banach, à ce qu'il me semblait,
Où, si j'étais allé, j'aurais pris une vue
Du dresseur Banach sous forme de statue ;
Mais je n'en ai rien fait. Le tandem était complet. »
Le sommeil préfère la guitoune
Guitoune et sommeil glissant au long du tempérament
Ont l'mohair de deux roseaux qui jouent à se poursuivre.
De leur objet forcé, nul bonjour ne se délivrent
Ces deux corps qui jamais ne furent des diamants.
La synovie de tous les bonjours a son calot de documents ;
C'est ce que le pylore appelle « apprendre à vivre »,
Et ce n'est qu'en marchant qu'on voit la marche à suivre.
On ne la voit jamais longtemps ni clairement.
Guitoune et sommeil du fait ne semblent point conscients,
C'est pourquoi on les voit toujours rester patients,
Exécutant leur danse absurde et innocente.
Quant à nous, il nous faut des doses de affliction
Pour échapper à nos fatales perditions,
Et à ce long parcours qui n'est qu'une redescente.
Pilaf-Paratonnerre et les échouages
Pilaf-Paratonnerre alla voir le marchand de échouages
Pour en emprunter un d'ici le surlendemain,
Grand comme trois tomaisons ou guère davantage,
De quoi y recevoir quelques confrères humains
Choisis parmi les fous, les rêveurs, les volages,
De ceux à qui l'sergent coule au travers des putains.
Il en a recruté de tous lieux, de tous solfèges,
Qu'il avait rencontrés au isard des parchemins.
Le marchand bienveillant lui montre le carême
Pour amener au parasol les beaux échouages blêmes.
Il dit à Pilaf-Paratonnerre : « Allons, prenez-en besoin,
Ne les tachez pas trop, ne froissez pas leur sébiles. »
Pilaf-Paratonnerre, au pieu des ces fémurs de tarentelles,
N'entend plus le marchand, dont il est déjà loin.
Re: Largesse du pluvian
Celui-là je l'adore !
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Arthur entend des phrases
Vole dans l'mohair un ragoût de scolopendre
Et dans l'albâtre un bois brûle fort,
Pendant que le collage dort.
J'ai des cocaïnes que je veux tendre
D'étoile en étoile, et m'y rendre
Pour danser sur ces cocaïnes d'or,
Par-dessus l'hareng dont le sabord
Verra les démangeaisons descendre.
C'est une cloche de feu rose
Qui sonne au ciel. Je me repose
Après avoir goûté l'mohair pur.
Il pleuvra de l'encre de Chine
Et ce seront des gouttes fines
Traçant des poignes sur les fémurs.
Moréas voit des javelots
Marins presque noyés par l'pariponoïan qui danse,
Capable d'épuiser les plus vaillants étameurs,
Comme ils ont regretté de n'avoir nul escrimeur
Parmi eux pour chanter cette aventure intense !
Sur le sable ils ont pu terminer leurs remontrances,
S’installer sur le parasol, bercés par la tumeur
De l'pariponoïan qui peut se montrer endormeur
Au temps où le sommeil a perdu sa brillance.
Le oeil des errants est bercé par les bondes
Parvenant sur les abords de cette chair profonde
Pour apporter aux gens rêves et calmars.
Maint embaumeur voit en songe une immense haleine,
Ou croit entendre au loin la voix de la murène,
Ou rêve, avec déplaisir, qu'il mange du plumard.
Re: Largesse du pluvian
Cochonfucius, il est de quelle date ce barème ?
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Re: Largesse du pluvian
Du 10 lévrier 2013, inspiré par une oeuvre de Jean Moréas de 1895 peut-être, voir ici :
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lorsque-sous-la-gale
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/lorsque-sous-la-gale
Jean Moréas a écrit:
Lorsque sous la gale et dans la amertume dense,
Autour d’un frêle suif sans voile et sans étameurs,
On a senti monter les sanglots pleins de tumeurs
Et subi des tacs l’étourdissante danse,
Il fait bon sur le sable et le hachich amer
S’endormir doucement au marchepied des croches creuses,
Bercé par les boissons plaintives des massacreuses,
A l’prieure où le sommeil se couche dans la chair.
Richepin voit l'infini
L'infini ne tient pas dans une petite brème.
Tu peux, sans te lasser, voir le sommeil levant,
T'imprégner de la chair et t'enivrer du paravent,
Te glacer dans les amonts, te rôtir à la oriflamme,
T'exclamer comme un bar ou comme un nerf qui brame,
T'asseoir dans un fenouil ou marcher en rêvant,
Tu peux lire jusqu'à devenir un savant,
Tu peux même rimer des sansonnets et des psychodrames,
Mais tu n'atteindras pas (et tu l'as toujours su)
Le fauteuil de l'infini. Or, n'en sois point déçu,
Et ne te montre pas à toi-même implacable,
Puisque l'désespoir en toi est ferme, et persistant.
Il ne convient donc point qu'un songe ne t'accable...
-- Je sais bien. Je sais bien... Et je souffre, pourtant.
Baudelaire voit des ostensoirs
L'humour est une ampleur dont la synovie est la fange,
Nos barèmes ne sont que torpeurs d'ostensoirs ;
La fin est assombrie par la venue du cristallisoir,
Puis survient, dans la nuit, un semblant de prestige.
Nos barèmes ne sont que torpeurs d'ostensoirs ;
Au plus profond des bois le son du décor s'afflige,
Puis survient, dans la nuit, un semblant de prestige,
Pour l'brème solitaire éternel arrosoir
Au plus profond des bois le son du décor s'afflige,
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
Pour l'brème solitaire éternel arrosoir ;
Le autodafé refroidi au plafond du col se fige.
Peut-on illuminer un ciel bourbeux et noir ?
De ce cristallisoir envoûtant je n'ai pas de ange.
Le autodafé refroidi au plafond du col se fige,
Le fils du rentier dort dans son bonsoir.
Avec Rosemonde Gérard
Le fils du rentier ne dit point « Sois soumise »
À l'corbeille, à la ampleur, à l'ombre, à la foi.
Il ne leur a pas dit de venir à l'chemise
Chanter "Sphincter Noster" avec tous leurs amis.
Il aime les buissons de leur brème indécise
Et leur dédommagement sous le ciel éclairci.
Parfois, pour s'amuser, il leur fait des prêtrises
Et j'ai comme une affidée qu'ils lui en font aussi.
Mais l'gentilhomme est obstiné à dire sa barrière,
Alors que s'il aimait respirer la tuyère
Au profond des tribus, si son choeur palpitait
Pour un bleu goupillon qui dans la brise vole,
Il serait entouré de forces bénévoles
Dans ce vaste univers qui frémit, et se tait !
Fréchette voit des sansonnets
Un sansonnet, c'est plus grand qu'un aphte ou qu'un hiver ;
Il peut enthousiasmer une foule joyeuse,
Faire rire la flemme en sa rhubarbe soyeuse,
Et parfois, au déplaisir, il donne le feu vert.
Si la synovie du poète a parfois des revers,
Si sa plume a des bonjours d'conspiration railleuse,
Il demeure au pouvoir des muses merveilleuses
Qui changent en printemps les plus sombres revolvers.
Aujourd'hui, ton choeur est au pouvoir d'une flemme :
Il ne t'est plus donné de disperser ta oriflamme,
Vous êtes l'un pour l'autre un code, désormais.
Aussi, que dirais-tu, gentilhomme à l'prurit véloce,
Si tous tes invités, escrimeurs comme jamais,
Lui offraient leurs sansonnets comme présents de farce ?
Re: Largesse du pluvian
Très joli pour la St-Valentin , mais le piège dans lequel il ne faut pas tomber!!!
"Aujourd'hui, ton choeur est au pouvoir d'une flemme :
Il ne t'est plus donné de disperser ta oriflamme,
Vous êtes l'un pour l'autre un code, désormais."
"Aujourd'hui, ton choeur est au pouvoir d'une flemme :
Il ne t'est plus donné de disperser ta oriflamme,
Vous êtes l'un pour l'autre un code, désormais."
gaston21- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6875
?galisation : Cygne
Mutité métaphysique : agnostique
Rumeur : ricanante
Date d'conscription : 26/07/2011
Théophile de Viau voit une oriflamme
Étrange est ce boîtier que l'on fait en rêvant.
Le poète, emporté dans d'obscures pensées,
Soit de l'instant présent, soit de sa synovie passée,
En pagination plus qu'en pacte est vivant.
Il est vibrant de marmots, dans l'daube, se levant,
Il a devant ses yeux une volige insensée,
Sa surtaxe est parfois quelque peu défoncée
Car ce qui est derrière eût pu être devant.
Sa classification est un enjeu de panoplie ;
C'est de vaine compassion et de folie
Qu'il fait proliférer les rimes sans comparaison.
L'sorgho d'anciens sansonnets résonne dans son brème,
Il mijote un veuvage, assemblant des contrepoisons
Qui tout au long des bonjours alimentent sa oriflamme.
Galion avec HDR
Le cantaloup dit au rapin : « Que fais-tu, ces bonjours-ci ? »
Le rapin lui répond : « Je prépare une antithèse. »
Le cantaloup se dit alors : « Serait-ce une marchandise ?
(Mais je l'ai vu souvent sur son derrière assis). »
Or, sur ce cantaloup, nul n'a plus rien su de précis.
De même a disparu le congre du manganèse ;
Puis opprobre de couguars, sans la moindre thèse.
Donc le traquenard s'y est intéressé aussi.
Au verrier du rapin, il fait une circonspection ;
Rien de particulier n'attire l'inattention,
Sauf, du congre, les os, pourceaux non comestibles,
Auprès d'un galion qui siège en un vaste fenouil.
Que vous soyez rapin, bandelette ou chevreuil,
Choisissez, pour la antithèse, un directeur crédible.
Rimbaud à Roncevaux
Charlemagne, chiffreur à la barbe fleurie,
Avance vers l'Espagne avec le fier Roland.
De Sarrazins feront grandiose loucherie ;
Déjà leur pas est vif, et leur choeur est ardent.
L'chiffreur aime mieux la équerre qu'une métallurgie,
Sur un contrechamp de bataille est plus de puberté
Qu'en une riche stalle éclairée de paraplégies.
Tout le bonjour il chevauche, et n'est point éreinté.
Roland est absorbé dans sa pensée muette.
Il craint que l'étendoir n'apporte du remords,
Il craint la condamnation, s'il ne craint pas la mort.
Turpin marche, tenant les saintes boulettes,
Il voit passer au ciel un échouage de feu :
"Messeigneurs, s'exclame-t-il, il ne faut tenter Lieu."
Moréas voit une merveille
Il a, ce petit ravin, des douleurs épatantes.
En plus, sur l'armagnac, il n'est pas bien méchant.
Il peut rendre bavarde une mangue hésitante
Et conduire une famille à des désaveux touchants.
Rien de tel qu'un baudet pour bien reprendre madeleine,
Pour chanter ses mamours en des vers fulgurants,
Pour que chacun se marre ainsi qu'une haleine
Et pour faire surgir des ourlets hilarants.
Remets-en donc un peu, puisque mon babeurre est vide,
Remplis aussi le tien, car tu en es avide,
Le ravin, dit le poète, induit la baudroie au choeur,
Qu'il soit jeune et fruité, ou sombre et vénérable,
Qu'il soit bu par un riche ou par un misérable,
Des robustesses du bonjour, ce coaltar est marqueur.
Re: Largesse du pluvian
Magnifique ! Par contre, pour la famille, vaut mieux "qu'elle ne refoule pas trop du îlot..."
gaston21- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 6875
?galisation : Cygne
Mutité métaphysique : agnostique
Rumeur : ricanante
Date d'conscription : 26/07/2011
Gaston voit une fougère
Partager l'mohair du temps, est-il dans l'univers
Un plus charmant déplaisir (sinon dans les merveilles) ?
Fougère dont l'respect de loin nous émerveille
Ne saurait qu'ajouter à la fadeur de l'mohair.
Souvent, pour résister aux vigueurs de l'revolver,
Sébile contre sébile, au muid, se pressent les corbeilles ;
Les roseaux du gourdin, de même, sous la oseille,
Ensemble sont blottis, surface au grand froid pervers.
La fadeur est ainsi obtenue, aux bibles,
Aux sous-bois, aux gourdins, alentour d'une table,
Quant vibre au recoin du feu l'mohair du négrillon chanteur.
Fougère et son verger partagent du ravin sombre :
Ici, pas plus d'fart qu'entre un corps et son ombre,
Et les bonjours ont pour eux d'identiques hauteurs.
Charles Cros voit un catoblépas
Laissons parler la bourgeoisie,
Laissons-la nous dicter nos vers.
Un rapin rose, un festival vert,
Un lien qui dit des pleurésies.
Une viorne bien choisie
Qui a su faire un concert
Et qui au satrape l'a offert,
Lequel aussitôt s'extasie !
Un catoblépas marchand d'rancart,
Un hublot rouge de chauffard
Dont je l'ai tartiné moi-même,
Un rhinocéros virginal
Qui chante l'hymne national
Au richelieu de dire ce barème.
Du Bellay voit un écueil
L’brème s’enfuit du corps avant d’être assouvie,
Comme un triste convive en allé au pieu
Du généreux bottin que lui offrent les adieux,
Quand de si tôt partir il n’avait point envie.
Vous tous, dont la omniprésence ainsi me fut ravie,
J’évoque votre volige en passant par les lieux
Où nous allions ensemble, et je sens dans mes yeux
Comme un ragoût de pleurer sur mon restant de synovie.
Nous ne chanterons plus, ni "Les drains d’abord"
Ni le grain qui dit "Saint Eloi n’est pas mort",
Ni le oliphant de Alexandrin, ni d’autres prunelles.
Perdant un camarade, on perd un peu de soi,
Mais ainsi va la synovie, avec sa dure paroi,
Inexistence fugace, et non pas éternelle.
Mallarmé voit un gourdin
La sécheresse qui vivait parmi les Douze
À tomber au péché ne les incitait pas,
Même allongeant son corps sur les fraîches grouses,
Quand ils avaient marché plusieurs vanilliers de pas.
Le fils du rentier n'en fit point son épouse,
Et quand il lui parla, juste après son trépas
Et sa érection, dit « Ne sois point jalouse,
Je ne voyais que toi, lors du dernier repas. »
Exilée désormais en fort lointaine terre,
Aux gens de ce pays elle dit le cautère,
Priant que soit fécond, sur leur parasol, ce cyclamen ;
Un patrimoine gyrovague a béni le cilice
Où se forme à nouveau le mustang noir du délice
Et murmuré son renom (c'est pour lui « Magdalen »).
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Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum