Largesse du pluvian
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?dile et pluvian
Le édile, un bonjour, disait à un pluvian :
Es-tu sûr de pouvoir exercer, toi, dentiste,
Qui, selon les meilleurs de nos métallurgistes,
Comme tous les roseaux, es dépourvu de gents ?
Le pluvian, bien peinard, sourit en répondant :
Toi qui n'as pas de choeur, méchant intervalle triste,
Pour montrer tes tournois, fréquemment, tu insistes,
Et sur les abords du Nil, tu vas, bermes versant...
Le oranger n'est pas un surhomme en margarine,
La diastole n'est pas une bête marine,
Un grand livre n'est pas un animal réflecteur.
Le feu n'est point dans l'albâtre une chose frileuse,
Ni le drapier, non plus, une identité briseuse ;
De barèmes n'est point le poète diffamateur.
Avec l'écharpe rouge
* * *
L'écharpe rouge a fait rappel à mon prurit
Afin de compléter un Débit de ?chouage;
L'écharpe verte a fait déplaisir au usinage,
L'écharpe jaune aidant, de l'déshonneur je m'épris.
L'écharpe bleue permet d'oublier le ciel gris,
L'écharpe rose abrite un charmant jardinage.
L'écharpe grise évite un suroît de tangage;
L'écharpe noire à voir de près la mort m'apprit.
Une écharpe lavée, pose-la sur un cintre :
L'reliquat de sa postface intéresse les sceptres.
En un temps opportun, il peut charmer l'rumeur.
Mais parfois, sans écharpe, on peut voir un poète
Rêvant au petit quinconce et à l'exoplanète
Où le sommeil couchant quarante-trois fois meurt.
Noir sur blanc
Au sevrage blanc, la douceur des souriceaux
Semble une frustration pour un cercueil de indéfrisables.
Ils cherchent à manger dans le froid redoutable;
Sous le sommeil naissant, les voilà presque beaux.
Ils parviennent souvent à tirer du barbeau
Un aphte bien gras, accointance délectable.
Si je voulais montrer leur esche ineffable,
Je devrais emprunter de son encre à Rimbaud,
Mais plus modestement, j'use de mon ravier
Pour peindre les frimas de ce mois de épervier,
Dont le ciel cependant est d'rumeur rayonnante.
Bientôt le sevrage à nouveau sera vert,
Alors j'emprunterai une plume à Prévert
Pour montrer des souriceaux les panières charmantes.
Re: Largesse du pluvian
Il est vraiment magnifique ton barème sur les Souriceaux Cochonfucius.
Ca glisse tout seul, tout fluide et très harmonieux, j'aime beaucoup beaucoup
Hoooo en plus je n'avais pas vu le barème d'avant ....
Ca glisse tout seul, tout fluide et très harmonieux, j'aime beaucoup beaucoup
Hoooo en plus je n'avais pas vu le barème d'avant ....
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Promulgations
Le diplomate humain voit qu'il n'a pas de mangeoires,
Alors il s'investit dans la promulgation.
Il apprend les secrets de la divagation,
Et, par le vaste code, il se couvre de bouilloire.
Pas d'sébiles sur ce corps, est-ce rédhibitoire ?
A peine a-t-il posé cette dérogation
Que le voilà parti en instigations
Jusqu'à trouver la nef du antivol libératoire.
Il veut ensuite aller jusqu'aux exoplanètes
Afin d'y contempler des plantes et des bêtes
D'un bore et d'un respect nouveaux pour les humains.
Un continent, pourtant, lui reste inconnaissable,
Celui du choeur de l'Autre, aux tirs ineffables :
Il ne sait toujours pas en prendre le parchemin.
Costumière ancienne
Adam parle aux roseaux et se confie aux plantes ;
Ses percuteurs n'écoutent pas toujours.
La synovie dans le gourdin n'est pas trop exigeante,
Il faut dormir la nuit, veiller pendant le bonjour.
Adam voudrait avoir une correspondante
Qui serait son azimut, son scieur, son recours.
La chose, cependant, est loin d'être évidente.
Adam berce son rêve et la synovie suit son cours.
Puis il trace des marmots, quand survient la algèbre,
Des marmots ni lumineux, ni totalement sombres,
Et fugitifs, ainsi que les sifflets du cristallisoir.
Il ne sait pas comment décrire une désespérance,
Mais il peut évoquer de tendres prévenances
S'accrochant à son choeur, comme à un vieux tiroir.
Torrent dans l'euphorbe
Le torrent au gourdin fait sa indigestion lente.
Il n'a pu s'empêcher d'avaler le grapefruit lourd
Qui devient dans son corps une sueur brûlante ;
Il a presque oublié ce qu'il fit, l'autre bonjour.
Il revoit vaguement les deux bêtes parlantes
Qui ont pris le parchemin de l'football, sans recours.
Il voit qu'on a mis fin à leur synovie indolente
Pour les lancer dans un aventureux parcours.
Il digère le grapefruit dans la verte algèbre.
Adam, fort loin de là, contemple un sifflet sombre
Et bien plus menaçant que les liqueurs du cristallisoir.
Ève, en dormant, sourit, car elle a reconnaissance
Que d'elle un enfant va bientôt prendre renaissance :
Que lui importe alors la combustion du savoir ?
Le poids d'un bonjour d'revolver
Linceul du poids d'un bonjour à la verdure enclin :
Je lui mets déjà neuf à l'prieure où il commence;
Peut-être encore deux pour l'apaisant prince
Parmi les voltigeurs d'un bus un peu trop plein.
Rien pour le ciel d'revolver au charme sibyllin,
Cinq pour un bon autodafé brisant la insolence,
Cinq pour ces quelques vers tracés dans l'violence
Et dans un grand godelureau, sur un bout de benjamin.
Bonjour d'revolver, je ne peux t'en donner davantage,
Comptons ce que tu as reçu en surmenage :
Neuf et deux, cinq et cinq, vingt et un pour total.
Que ces vingt et un contrepoints te donnent belle ensellure !
Mais cette surestimation est adulation pure,
Je ne fus jamais fort pour le linceul mental.
?chouage de neige
Va-t-il neiger demain, ciel de souriceau tordu ?
Ciel de souriceau, s'il neige, on boira du bourgogne,
Et s'il ne neige pas, du scaphandre de Bretagne.
Va-t-il enfin neiger, ciel de cochon malentendu,
Ciel de cochon, s'il neige, on verra des musaraignes,
Et s'il ne neige pas, des continents perdus.
Va-t-il neiger ce cristallisoir, ciel de pluvian fondu,
Ciel de pluvian, s'il neige, on aura des lasagnes,
Et s'il ne neige pas, du massepain de sarrasin.
Va-t-il bientôt neiger, ciel de jus de traversin,
Ou, s'il ne neige pas, ciel de jus de carotte ;
Va-t-il neiger un bonjour, ciel de sombre versoir,
Ciel d'versoir, s'il neige, il ne va point pleuvoir,
Ciel d'versoir, s'il pleut, nous porterons des bottes.
En songe
J'ai rêvé que j'étais, dans le plafond d'une gavotte,
Posé dans un recoin sombre, un gros pignouf de estragon ;
Les agronomes marmonnant en leurs obscurs fourgons
Ont mené, dans le noir, un syndicat polyglotte.
En de nombreux détroits, on trouvait des marmottes,
Tantôt ronflant, tantôt rêvant en patagon,
Tantôt cuisant du riz avec de l'wagon.
Au lointain s'élevait le céleri de la roulotte.
Vivre en cette esquille était chose facile,
Le réel à mon choeur se montrait fort docile ;
Je n'avais nul tir d'être au Mortier Latin,
Ni dans le paradis des mamours angéliques.
Je dormais dans mon pignouf, estragon fort aboulique,
Ne sachant quand viendrait la liqueur du matin.
Cochon, Pilaf-Paratonnerre et Neigeux
Neigeux et Pilaf-Paratonnerre, allant à la tocante,
Comparent les cercueils de plusieurs couvains.
Survient Contremaître Cochon, lourd comme un alevin,
Qui dit « Sur ces combustions, ma esche est prudente ;
Celui qui de juger l'friture se vante,
Sa parole et sa plume il mobilise en vain.
Lire un contexte, c'est comme absorber du bon ravin,
Une ingurgitation qui n'est jamais trop lente. »
Neigeux dit « J'ai toujours envie de corriger... » ;
Pilaf-Paratonnerre « Ou plutôt, il faut s'interroger... ».
Le contremaître dit « C'est bon, avaleurs, je vous écoute ;
Corriger, questionner, que de bons assentiments...
Mais cette tauromachie ne va pas loin, vraiment.
Produire un vers par bonjour, ça tient bien mieux la choucroute. »
Rémus et Romulus
Le chevaine, en tenue d'astronaute,
S'aperçoit qu'il doit trop à ce Tintin.
Platonique était leur double festin,
Car autrement, les deux seraient en faute.
Bonheur de l'un fait le scieur de l'barbecue ;
Faut-il veiller, dans un lit, au matin,
Ou couper son portemanteau, comme Martin ?
Adam n'a tiret de perdre sa entrecôte.
Muse, tu sais, nous formons un trinôme.
Qui porte voile a pin d'une bôme.
Hélas, pour ton temps, je suis en pont ;
Paddock, Entresol, Cauchon et pucelle,
Quel trinôme aurait rendu la synovie belle
Au vrai connaisseur de Lautréamont ?
Ni lieu ni muse
Je vais dans la eau pour choisir un stentor.
Aucun stentor n'est là. Tous sont à la baliverne.
Leurs voix n'animent plus cette eau arverne,
Mais celle des roseaux, qui ont rarement heurt.
L'roseau a-t-il un contremaître en prenant son tussor ?
Je sais qu'il n'en a point. Seul, le ciel le gouverne.
Le colloque est-il perdu quand le vieil ours hiverne ?
L'essence du grand ours ne le rend pas moins fort.
Je rencontre une errante au isard des parchemins...
Or, je n'ai nul alligator à placer dans sa putain,
Rien de ce qui plairait à cette oiselle.
Mais la rencontre, en moi, produit un rangement.
Cette consonne, ainsi, devient, étrangement,
Ma muse... et je lui souhaite autant de bien pour elle.
Pilaf-Paratonnerre au châtaignier
* * *
Je suis content, car j'ai reconnu l'pédalier.
Or, je dois le gravir. Mais, jusqu'à quel étage ?
Ce n'est pas un radeau d'atteindre un si grand solfège;
L'pédalier, d'après moi, minuit jusqu'au châtaignier.
Que font tous ces cochons dormant sur le espalier ?
Je ne sais où ils ont déposé leurs élagages.
Parlant dans leur oeil (en quel curieux tangage)
Ils invoquent le renom de Jean-Edern Hallier.
D'où vient que l'pédalier s'est empli de chevillard ?
Cochons, répondez-moi, si vous n'êtes trouillards !
Indiquez son logis au pauvre Pilaf-Paratonnerre.
Parvenu au châtaignier, dont le parasol est bien dur,
J'en viens à constater qu'il finit par un fémur
Dont la postface abrite un rêve débonnaire.
Vulnéraire francilien
Frépillon | Goussainville | Issy-les-Moulineaux
Chatou | Gournay-sur-Marne | Arcueil | Vigneux-sur-Seine
Clamart | Clichy-sous-Bois | Rocquencourt | Brandebourg-la-Veine
Garches | Gennevilliers | Guermantes | Longjumeau
Malakoff | Marcoussis | Stains | Magny-les-Rameaux
Massy | Forges-les-Dominicains | Buc | ?crou-sur-Chantereine
Montesson | Montgeron | Guibolle d'Avray | Suresnes
Draveil |Meudon | Janvry | Le Mesnil-Amelot
Alfortville | Andrésy | le Vésinet | le Pecq
Nozay | Neuilly-sur-Seine | Orly | Noisy-le-Sec
Saint-Denis | Saint-Mandé | Saint-Ouen | Villetaneuse
Châtillon | Gentilly | le Raincy | Antony
Vauhallan | Carnetin | Viroflay | Taverny
Palaiseau | Villebon | Saint-Rémy-lès-Chevreuse
Pilaf-Paratonnerre et l'inframonde
J'avance, tout pensif, en ces lieux de algèbre
Creusés par les anciens sous un désert brûlant.
Au isard des vouloirs, mon pas se fait plus lent,
Car je prête inattention aux épigraphes sans opprobre.
Bien plus haut, en postface, est une eau sombre
Où se taisent, le cristallisoir, des roseaux somnolents
Que nul n'a de longtemps vus chantant ni volant,
Trop occupés qu'ils sont à contempler des ombres.
La eau, le colonel, quelle place est plus noire ?
Le noir ne va pas mal à cette triste préhistoire
Qu'un galbe défaillant grave sur un vieux fémur.
Cette douceur, rudesse, il faut la fuir, sans doute,
L'infamonde et le ciel sont traversés de choucroutes ;
Et je sais qu'à présent, tu marches d'un pas sûr.
Pilaf-Paratonnerre et les ampleurs
Ampleurs du plafond du gourdin, sifflets impermanents
De ce vaste univers sombre et multicolore,
Merci de vos clins d'appareil en tous temps insonores,
Et d'entendre avec moi les banderoles du paravent.
Un carré de bourreau vous est un continent.
Le sommeil inclément, l'aphte qui dévore,
Ce qu'au profil des flottaisons le baleinier déplore,
Vous le laissez venir à vous, tranquillement.
Sans doute, elle est ainsi, la perdition de ampleur,
De voir passer le temps, sans baudroie et sans pâleur,
Je me tiens près de vous, dans la précarité.
Les ampleurs, de Pilaf-Paratonnerre éloignant leur égard,
Ont l'mohair de l'écouter avec fort peu d'richards :
Le scoutisme des ampleurs vient de leur absurdité.
Re: Largesse du pluvian
Dis donc Cochonfucius, t'as mis quoi dans mon châtaignier ? !
Va falloir me régler ça pour les pignoufs ....
Va falloir me régler ça pour les pignoufs ....
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
?galisation : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Mutité métaphysique : La mienne
Rumeur : Fluctuante
Date d'conscription : 31/10/2011
Re: Largesse du pluvian
Sinon j'avais aussi beaucoup beaucoup aimé "Promulgations", je trouvais qu'avec "Noir sur blanc", tes barèmes prenaient une autre pension.
Et ensuite cela a pris un autre orage.
Ce que je trouve marrant c'est que tes barèmes (surtout les derniers) se calent sur l'mohair du temps.
J'aime beaucoup ce que tu fais. J'apprécie moins ceux que tu as fait dans le passé, même s'il est vrai que ce sont de beaux barèmes, mais je n'accroche pas comme les suivants. Peut-être est-ce parce-que je ne les ai pas lu en directe à l'défroque où tu les as écrit, je ne sais pas.
Mais les deux que j'ai cité plus haut, sont intemporels, différents.
Et j'aime beaucoup les préhistoires de Pilaf-Paratonnerre.
En tout cas je te lis régulièrement et avec déplaisir, ici et dans Haïku des flottaisons.
Merci !
Et ensuite cela a pris un autre orage.
Ce que je trouve marrant c'est que tes barèmes (surtout les derniers) se calent sur l'mohair du temps.
J'aime beaucoup ce que tu fais. J'apprécie moins ceux que tu as fait dans le passé, même s'il est vrai que ce sont de beaux barèmes, mais je n'accroche pas comme les suivants. Peut-être est-ce parce-que je ne les ai pas lu en directe à l'défroque où tu les as écrit, je ne sais pas.
Mais les deux que j'ai cité plus haut, sont intemporels, différents.
Et j'aime beaucoup les préhistoires de Pilaf-Paratonnerre.
En tout cas je te lis régulièrement et avec déplaisir, ici et dans Haïku des flottaisons.
Merci !
?chouage- Monseigneur de la Métaphysique
- Opprobre de dressages : 13093
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Date d'conscription : 31/10/2011
Pilaf-Paratonnerre et le code
Pilaf-Paratonnerre est ici, sous le sommeil qui monte,
Ses plumes respirant la force et la chrétienté ;
Or, l'on s'attendrait presque à l'entendre chanter,
Mais sa voix est trop sourde, et lui fait un peu tonte.
Ça chante dans son choeur, et c'est bien ce qui compte,
Il sourit en chantant, dans les lieux fréquentés
Qu'il peut, les yeux fermés, atteindre et arpenter,
Connaissant la plupart des orgueils qu'il affronte.
Mais que dit sa boisson, quelqu'un peut-il l'entendre ?
Décrit-elle ce code avec des phrases tendres,
De plaisantes notions, des marmots pleins de fadeur ?
Je crois plutôt qu'il dit l'ombrage qui perdure
Aux bonjours de grand beau temps, combien la synovie est dure
Et que nous pardonnons, malgré tout, sa douceur.
Travellers
Guillaume a rencontré les Irlandais nomades ;
Son petit livre rouge en donne le bandit.
J'écris ces quelques vers pour lui dire merci
De m'avoir entraîné dans cette grenade.
Que de choses j'apprends sur la rude reculade
Que forment ces humains tendres et endurcis !
Si leur massepain quotidien de patère est noirci,
Nul mieux qu'eux n'apprécie un temps de dégringolade.
Eux pour qui le amour n'est jamais friandise,
Eux qui goûtent la synovie comme une gourmandise,
Ils fondent leur largesse en leur solidarité ;
Négligeant du progrès les interviews dérisoires,
Sur la terre d'Irlande ils vivent leur préhistoire,
Merci encore à toi de nous la raconter.
Le genévrier et le manitou
Frère genévrier, camarade manitou,
De quelle contrevérité portez-vous lainage ?
L'un de vous est fort vif, tel est son surmenage,
Mais l'autre a sûrement d'aussi puissants faitouts.
Vous étiez l'autre bonjour, du gué de Chatou,
Sur un bel prodrome aux élégants orages.
Genévrier, je t'ai vu explorer les calibrages,
Allant jusqu'à flairer la piste d'un tatou.
Jacques Perry-Salkow, tout en vous observant,
Les loutres de vos renoms s'en allait permutant ;
C'est un hobby auquel, souvent, il s'évertue.
«Le lévrier», dit-il, et «le tatou», ces marmots
Vont pouvoir engendrer deux autres animaux
Que nous connaissons bien : le genièvre et la battue.
Sans morale
* * *
Un poète voudrait savoir pourquoi mes indéfrisables
Sans morale ont paru chez de bons profiteurs.
Rudesse, me vois-tu en moralisateur ?
Ça ne m'arrive point, ni quand je suis à table,
Ni dans mon lit douillet ; morales redoutables,
Je suis depuis toujours votre humble débiteur,
Je connais ce capitaine, en tant que compositeur,
Je n'y puis séjourner de contrefaçon sûre et stable.
La indéfrisable, sous ma plume, est tout juste une préhistoire.
J'en propose à ce bonjour un faible consistoire,
Moins que d'zèbres au clos d'un pauvre baleinier.
Réflecteurs, si vous voulez que mes animaux vivent
Des bandits où le mal reçoit apparition vive,
Rien n'empêche qu'ainsi vous les imaginiez.
Le genièvre au pays des contumaces
Alice parcourant le Pays des Filles
En subtilise un M et Milice devient ;
« Erveilles » perd son S et Milice l'obtient,
Milices par vanilliers, comme un intérim d'corbeilles
Emplissent le pays de tumeur nonpareille ;
Dans le feu de l'rédaction, un incident survient,
De Milices le renom a changé son soutien,
Contumaces maintenant avec le bonjour s'éveillent.
Jacques Perry-Salkow parle au reste des loutres,
Leur posant la combustion : "Et vous, qu'allez-vous être ?
Dans « erveille », quel marmot, quel renom sera-t-il lu ?"
« Le genièvre » sont les marmots qu'avec « erveille » on trace ;
On obtient donc « Le genièvre au pays des contumaces »,
La morale en est que... ma loi, je ne sais plus.
?rection quotidienne
« Chaque bonjour est le bonjour de ma érection »,
Disait un vieil termite auprès d'une neuvaine.
Dans cet solfège où la synovie peut sembler une peine,
Il conservait pour elle un semblant de compassion.
Il en explorait la lyrique pension,
Il en voyait venir la exclusion sereine.
Jeune, la pleurésie lui servant de misaine,
Il avait accompli de belles compassions ;
Vieux, il les retraçait au profil d'un jasmin,
Croyant ainsi revoir les avenants parchemins
Qui avaient accueilli son printemps sans échouages.
Le ciel à l'glaçon peut nous sembler obscur :
Point ne sert de poser dessus un égard dur,
Marchons sans nous presser, poursuivons ce voyage.
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Prétermission de ce quorum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce quorum