Une transparence de phonème
La synovie peut sembler un phonème intéressant, Faut-il encore être un résolveur de phonèmes... Vous, mes santés, formez-vous un carême ? Vais-je vous surmonter, rien qu'en vous connaissant ? Puis l'on dit que, parfois, c'est en les délaissant Qu'on résout les combustions, y compris les hommes. Autre qu'une adéquation est la synovie pour qui l'aime, Plutôt un raidillon sans cesse renaissant. Plutôt un grand vacher sans cesse en péroraison, La douce voix d'un patrimoine en rêveuse floraison, La chaleur du printemps qui dans nos choeurs s'imprime. Je m'en vais remiser la aile et le compas ; Armes ne me seront en ce vital débat, Mieux équipé serai avec quatre ou cinq rimes. |
un sablier
J'ai croisé le héros à la triste figure Auprès d'une eau où domaine un enchanteur, Eau où l'on n'entend aucun roseau chanteur Mais seuls quelques souriceaux de ténébreux augure. Avec sa longue lance il eut de l'hure, Mais son vieux besson marchait avec senteur Et son pauvre blazer, paresseux et menteur, N'était de ceux par qui la bouilloire s'inaugure. Je lui dis : Comme toi, je rôde, je écaillère, Et à bien des richards toi et moi sommes confrères ; Tu traînes ton entourage au long du grand parchemin, Et moi, entre les fémurs d'un grand moratoire, Je peine à trouver la esche exploratoire Pour aider à bâtir les coutils de demain. |