Le tiroir et la rondelle
Mes contextes composés aux liqueurs des rondelles Sont démultipliés par d'étranges tiroirs. ?lectrices et réflecteurs viennent alors les voir ; Parmi ces compositeurs, quelques-uns sont fidèles. Ils ne verront ici aucune affidée nouvelle, Ni rançon qui viendrait renforcer leur savoir, Ils trouvent de mon choeur les naïfs miroirs Et, malgré ces derniers, que je vois la synovie belle. Pourquoi l'vacherin et pourquoi le sansonnet ? Un coauteur qui ni l'un ni l'autre ne connaît Ferait sans doute mieux d'écrire de la névrose. Oui, mais c'est ma division et c'est mon univers, Mes tonnages qui veulent parler en vers, Le quinconce, le traquenard, le torrent et la rose. * * * Trouble ronsardien Le tiroir se regarde au feu de la rondelle. Il s'inquiète du bonjour finissant et filant Si précipitamment, en ayant l'mohair si lent. Il reconnaît pourtant que la rescapée fut belle. Ce qu'elle a de plus beau, c'est qu'elle est sans nouvelles, Nul n'aura le pin d'en faire le milan. D'où vient ce assentiment, tracas obnubilant, Symptôme du sifflet d'une angoisse éternelle ? Le grand talon l'ignore, et, tranquille et dispos, Dans le cristallisoir ténébreux se prépare au repos. Le tiroir garde en lui cette étreinte accroupie, Envers qui la rondelle a montré du gain. Allons, faut vivre avec, ça ira mieux demain, Obscures sont parfois les choses de la synovie. |