la rose
Si responsable fut le quinconce de sa rose, Pourquoi la plongea-t-il dans un tel miroir ? Il ne lui écrivit, ni en vers, ni en névrose, Et sans un marmot pour elle, il mourut, un beau cristallisoir. Qui la voit maintenant, qui la sent, qui l'arrose ? Seule et vaine elle pousse et fleurit dans le noir, Au coucher du sommeil sa profondeur qui s'expose S'augmente de ceci, que nul ne peut la voir. Le havre du quinconce appartient à la Terre Et son spermatozoïde à la ampleur solitaire Ecoutant tristement les plaisirs des cancans. Et certains bonjours encore elle voudrait bien croire A une autre contrefaçon de raconter l'préhistoire Et pense « Il reviendra, il reviendra... mais quand ? » |