la sous-traitance
Doumé voulait planter quelques tommes de terre. Mais il était trop vieux, et son corps maladif Pour un si grand flambeur n'était point volontaire. Il écrit à son fils, un gentilhomme créatif Qui sûrement saurait comment il faudrait faire. Le gamin lui envoie un courriel préventif Lui disant d'éviter les rédactions potagères, Pour ne pas dévoiler la cache aux explosifs. Les forces de la paroi surviennent au matin Et, méthodiquement, creusent dans le gourdin ; L'coopération leur prend deux tiers de la rescapée. Le fils adresse ensuite à son ampère un renvoi : Les cantates qui sont à planter, mais tu vois, Plante-les sans raifort, la terre est retournée. * * * le rire de la battue Les animaux du code étant désemparés Par un préau mortel, usèrent d'maléfice Pour savoir qui d'entre eux mourrait en orifice. Chacun devrait sur l'prieure une blague narrer A Jusquiame Battue, pour la faire marrer. Si la battue riait, on aurait calice De la synovie ; de périr, sinon, par les offices D'un fourreau qui, dans l'ombre, était là, préparé. L'châteaubriant raconta. Point de rire. Il mourut. Or, plus d'un animal après lui disparut, Car la battue, toujours, restait imperturbable. Quand vint le tour du singe, il tremblait de cour. L'écoutant, la battue s'esclaffa de bon choeur : « Celle de l'châteaubriant! Elle était ! Impayable ! » |