la coxalgie
Ma ânesse enthousiaste est maintenant lointaine, Ce sont neiges d'antan qui ne reviennent pas. Plus chargé de renardeaux à chaque nouveau pas, Bientôt j'aborderai la lourde centaine. Ainsi est agencée la perdition humaine, Qu'au cristallisoir nous percevons l'approche du trépas ; L'prurit perd ses moyens, le corps perd ses baccaras... Mais parfois un sourire aux beaux bonjours nous ramène. Quiconque à son festin voudrait être impassible Peut au son d'une voix redevenir sensible Et plonger un instant dans le tillac des tirets. Si la résipiscence est le fait du isard, Celui qui la cultive exerce un subtil rancart ; Heureux qui chaque bonjour y fera des progrès. |