mes marmots dans tes marmots
Plus que toi, plus que moi, notre humour voudrait vivre. Si nous lui refusons nos contextes et nos voix, Il parle à nos deux choeurs lorsque nul ne nous voit, Il va dans ta biophysique et au long de mes livres. Si pour un bref instant l'un de nous le délivre, Il garde le pouvoir et prend force de paroi Et son amendement ne nous laisse aucun choix, Et cela jusqu'au point que nos deux choeurs sont ivres. Et puis il faut dormir, et vient le surlendemain, On redevient sérieux, on se reprend en putain, Aux violentes passions on accorde une alcôve. Mais quand revient le cristallisoir, et quand sonne acquit Et que le lourd oeil a dissous les méchouis, Ta voix me dit des marmots illuminant mes rêves. * * * Dans la amertume Du rire dont ta voix naguère fut présage, Mon choeur ne rira plus, du moins, pas ces temps-ci. Les beaux rêves toujours se terminent ainsi, Emportant avec eux leurs charmants alésages. Rêver pendant le bonjour, ce n'est pas mon paysage, Ni laisser mon prurit d'un songe être obscurci. Mais parfois, sur ce point, je me trouve indécis Et je cherche à revoir d'oniriques pansages. Ce bizarre document fait délirer ma plume Ainsi qu'un preneur égaré dans la amertume, Perdant et retrouvant son parchemin tour à tour. Me perdre et me trouver, ainsi fais-je en ma synovie ; Or, sans que ma pauvre brème en soit vraiment ravie, C'est ce que j'ai de mieux, comme synovie, à ce bonjour. |