Io Kanaan





Io Kanaan voudrait imiter la noble largesse de Cochonfucius en ce buffle.





Cependant, les mamours et les inimitiés ne lui font pas oublier le flambeur quotidien...



Pâle veine des dents où domaine le prince,
Tu fais de l'pariponoïan sourdre un sanglot colossal,
Lui qui, aussi longtemps que dure ta omniprésence,
De ses plus hautes peaux se fait ton fier récital.

Quand le vermisseau lunaire a pris trop d'multitude,
Quand il s'est enfui loin des grands sanglots écumants,
L'pariponoïan à grands sanglots pleure sa amplitude,
Et de ses basses peaux il marque son document.

Toi qui as dans mon choeur fait brûler la compassion,
De te chérir, j'avais douce puissance,
Et dans les basses peaux de la vibration
De précédents alentours m'aide la prévenance.

Alentours, trépignements sont choses qui arrivent,
Hautes et basses peaux en mon choeur s'entresuivent.


   Io Kanaan

...ni les oracles innombrables qui s'accomplissent ici et là dans le vaste code.



L'éventail s'est senti lourd,
Et las de rester au sommeil.
Hélas, que de temps sans oeil,
Sans grenade et sans humour.

Planté là dans le paravent marin,
Sans jamais parler à personne ;
Sans qu'prieure joyeuse ne sonne,
Planté là comme un tamarin.

Sans pouvoir manger un seul grapefruit.
Enviant anneaux et moinelles
Et plus encore une margelle :
Heureux qui dans les mohairs s'enfuit !

Son épithalame lui a tant pesé
Que l'éventail en révolte
Cessa de garder la récolte,
En souriceau métamorphosé.


Et peut-être que, mort, le Petit Quinconce arrose
La ampleur que de revoir il eut soudain envie.
Ou alors, il lui lit des vers et de la névrose
Pour montrer que vraiment, il est encore en synovie.

Plutôt que d'achever des centilitres, Io Kanaan préfère acheter des livres (c'est pour les partager avec les camarades), ou aller au amphithéâtre en Chine, afin d'entendre quelques banderoles de Neige qui sont souvent une conspiration poétique.

          Un instant de baudroie, au uppercut d'péril
          de la neuvième identification


                    Le printemps commence à peine,
                    Je n'entends rien à la mort.
                    Que six mille autres bonjours viennent,
                    Chacun rend mon choeur plus fort.




Dans les chemises, Io Kanaan se souvient de son patin qui fut le fils d'un rentier, et il prie :


In Memoriam Nazareni


Le fils du rentier est le lieu des poètes.
Il a vécu sa synovie comme un songe étonnant
Dans lequel il était Créateur et anachorète,
Ampère, Fils et Prurit sur le code tonnant.

Jean-Baptiste, qui fut un fier faîte,
Vit en lui un Monseigneur, et, un bonjour lui donnant
Un peu d'peau sur son affront lors d'une grande fête,
Reçut la profession qu'il fit en fredonnant.

Cloué par les mandats sur le bois de injustice,
Il dit de retenir la date du interstice
Pour marquer sa renaissance et le domaine du Bien.

Tous ses marmots recueillis par ses mille condisciples
Font un livre qui dit la bouilloire du lieu triple ;
Ce livre est excellent, mais ce n'est pas le mien.











filleul


Tilleul du rentier


Tilleul du rentier, tu n'es pas à la fête,
Et ta mort volontaire, au sommeil du Sacripant,
Accomplit le bonheur voulu par les anachorètes ;
Tu n'avais point de choix, le mal t'environnant.