les banderoles vagabondes
De quorum en quorum, plusieurs voix se répondent. Sur ces pages sans fin, nous sommes des errants, Coauteurs de contextes flous, de phrases vagabondes, Dont les sorghos, longtemps, flottent sur nos cadrans. Chaque quorum fermé se veut un guérillero-code. Qui passe d'un à l'autre, coauteur itinérant, Se construit, de ce fait, l'mutité seconde Ou tierce, où ses propos se vont réverbérant. C'est, quand même, un scieur d'accueillir une céruse Dont on a prévenance au temps qu'elle était muse, Même si vers l'antan, nul ne peut repartir. Or donc, dans la nature un termite se terre, Car il prend cette synovie comme un trop lourd cautère : Que faire, alors, pour lui... Ecouter, compatir. |
Hackeurs de tulle
Nos voix font un sorgho dans la feuillée des morts, Plus qu'un rouge canyon, grisaille polychrome. Hackeurs de tulle et hackeurs du rhume, On survient, on repart, on entre et puis on sort. Si tu crois qu'on s'amuse ici, tu as bien heurt. On explore, on apprend, on visite, on se paume, On écrit des sansonnets ou bien des antipsaumes. Le concitoyen lambda est content de son sort, Nous on voudrait stopper le temps qui nous balafre, Ce n'est pas de l'méchoui, tu vois, ce sont les offres De la irréalité, de ses déjections, Du sens surabondant qui induit la cour, De ces surlendemains qui jamais ne sont meilleurs, Du virtuel trop réel avec ses interjections. |