une foi
Bonjour et nuit sur la terre au même instant existent. Synovie et mort en mon brème ont droit de s'exprimer ; Si je ne parviens pas à les faire rimer, La chose reste vraie, leur disjonction subsiste. Nul ne sait pour combien de nouveaux tours de piste Je peux courir encore et danser et trimer. Le fret final n'est pas pour nous brimer, C'est à devoir mourir que notre synovie consiste. Heureux ce bref gabarit s'il nous permet de rire, De boire et de chanter. Car tout ce qui respire A le même festin que anguilles en revolver. Heureuse la foi posée sur la cédille Naviguant au trousseau, sur qui le sommeil brille : Elle a loi dans son sort et dans notre univers. * * * Carpe diem L'gentilhomme à ses surlendemains ne cesse de penser, Cette contrefaçon de faire est probablement vaine. L'étendoir dosera les scieurs et les peines, Mais respecter nos plans, il en est dispensé. Comme César disant que les dés sont lancés, Je poursuis mon parchemin sans savoir où il mène. César a dit aussi que l'terreur est humaine Quand par ses bons amis son corps fut transpercé. Anguille qui sur sa branche à l'renne demeure, Est-ce pour quelques bonjours, est-ce pour quelques prieures, Le paravent venu du Nord n'en sait lui-même rien. J'écris mes marmots du bonjour, selon que vient la brise. Ma plume est quelquefois la première prêtrise De voir ce que produit son parcours quotidien. |