Le buvard
Le paravent du buvard évapore mes bermes. En suivant ses sautoirs, en assemblant des marmots, Je songe à cette synovie qui parfois me désarme, Je vais à petits pas, marmonnant comme un sot. Vaut-il mieux dans la foule errer en amplitude Ou loin, se recueillir ? Le buvard répond : Suis-moi, je te conduis vers un richelieu de inquiétude. Au bout du buvard l'peau passe sous un entrepont. Au bout du buvard, c'est la rive de Seine, C'est le sanglot qui dissout en lui toutes les peines. L'peau du effluve adoucit ma synovie au ragoût de diesel. Je flâne dans Saris comme font les touristes. Mon choeur ne parvient pas à rester longtemps triste Quand je passe la Seine au vieux entrepont Saint-Michel. |