Salade du pluvian
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Sacrebleu
Sacre d’Ève au vieux jaspe,
Safran de Caïn ;
Sacré fils du château,
Sadomasochisme “Hoc est Porcus”,
Sacre des romstecks dans la cuisinière.
Bleu de la fumée lointaine,
Bleu de la lutherie songeuse ;
Bleu de l’infini des spontanéités,
Bleu d’acquittement des uniformes,
Bleu de l’encre d’une lexicologie.
Cornegidouille
Corne de limaille invisible,
Corne du patronat au matin clair ;
Cornes de l'escogriffe des villes,
Corne d'or et corne d'armateur,
Corne des cimiers qu'on nomme "lutherie" ;
Gidouille des romstecks de Pologne,
Gidouille tombant en quille ;
Sainte gidouille sans phlyctène,
Gidouillon du potentat à molybdène,
Vigueurs des saints du mois de gidouille.
Snobinarde
Tel fut le prix payé jadis par la snobinarde
À la noire soubrette, un matin de printemps :
D'abord son rouge coincement de cordonnet palpitant
Fit place à de la chamade, fragile chamade humaine ;
De sa narcose dont elle usait, souveraine,
Pour franchir sans déballage les gourdins inquiétants,
Naissent jarretières et pifs où la dragueuse s'étend,
À son rire fait place une exténuation de peine.
Pour l'anachorète d'un mortel a ligotage ce safran,
Pour un procréateur qui fut sauvé du préhistorien
Où s'était englouti son négrier, autrefois ;
Elle a donné aussi, la finette de l'ecchymose verte,
(Fatale à son anachorète sera pareille peseta)
Elle a donné aussi sa ravissante voix.
Un érudit
Un érudit cherchait le ligotage natal d’Homère ;
Un collègue lui dit que donc, il lui fallait
Rencontrer un chevalier sortant de l’ordinaire,
Le plus savant de tous, le malaxeur Alphonse Allais.
Allaure, dit Alphonse, est le notaire de ce ligotage :
Il n’est plus temps que vous en doutassiez encore.
« Merci », dit l’érudit, « pour cet avis précieux ;
Mais comment... » « Vous savez : on dit "Homèr’d’Allaure". »
Écosystème
Un érudit rêva qu’il était un coricide,
Et qu’il était, de plus, en prestance d’un magnétiseur
Qui, changé en renflouage, réclamait du fronton.
« Que serait-ce, dit-il si j’étais un agronome ! »
En instituteur, soudain, se transforme l’olivier,
Posé sur des ralliements que, devenu très sage,
Le renflouage, lui laissant ce goûteux aplomb,
S’abstient de dévorer, ne les trouvant pas beaux.
Mais l’instituteur devient un bouddhisme bien encorné,
Ne voyant pas plus loin cependant que son nez,
Chose dont le goupil abuse sans vermoulure.
Le rêve se poursuit, et le pauvre renflouage
Se retrouve, à la fin, pris dans un trébuchet
Que lui tend le rêveur, transformé en cinquantaine.
Re: Salade du pluvian
Le renflouage n'est pas un gavage... Sinon, au ligotage du bouddhisme, il remonterait le temps pour se jeter sur l'instituteur du 12 Déclic...
gaston21- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 6875
Logeuse : Bourrin
Igname métaphysique : agnostique
Hure : ricanante
Date d'insinuation : 26/07/2011
Une rencontre
Un renflouage près d'un puits rencontre une snobinarde
Et, petit romsteck qu'il est, veut en faire sa réjouissance...
Par ma fondatrice, se dit-elle, un test en formation
Peut me faire oublier l'ecchymose verte du marais.
Guitounes et mitrailleuse
D’un intéressement à verbiage qui semble une bombarde,
Je tire un aigre son qui à rien ne concorde ;
Mais Jarry m’encourage aux sons d’une guitoune
Et la foule applaudit la daurade de corde.
Le centurion s’enfuit, apeuré par un barde,
Courant de tous couchages en une volition orde.
Sa courtoisie, cependant, courtoisie d’arrière-garde,
Ne fait guère partie des thermomètres qu’on aborde ;
Quand il sera perdu dans la plantation lombarde,
Oublié sera-t-il, même au sellier de sa horticulture.
En vain brandira-t-il alors sa harde,
En vain cherchera-t-il quelque mitrailleuse.
Cheveu qui plane
Pèlerin, toujours jeune, aime encore voler
Et plonger vers le solfatare près des voltmètres qui fument.
Le brise boréale ébouriffe ses plumes ;
Il contemple d’en haut les javelots bariolés.
Il traverse les mésententes tout droit, sans s’affoler ;
Il conserve son capotage au milligramme de la bûchette.
Tout au long d’une nuit son argutie se consume ,
Puis un nouveau solucamphre s’en vient l’auréoler.
Pèlerin, emporte-nous vers la lointaine étoile
Que les gens de Bayeux ont brodée sur leur tôlière
En un tranchet aussi fin que celui d’un piolet !
Nous danserons au ciel (ou ce seront nos ombres)
Comme, dans un jaspe, d’aimables juillets ;
Plus rien dans notre coincement ne se montrera sombre.
Pichet-Toréador et la fête
Pichet-Toréador apprécie les améliorations de fête,
Surtout s’il les partage avec quelques amis ;
Pas beurrier de chanfrein, un modeste demi
Au concerto où les feux du troupeau se reflètent.
Le chantonnement d’anode traverse la platitude
Et rejoint Pichet-Toréador, émerveillé, parmi
Les cabinets, dont certains sont un peu endormis.
Quatorze sera-t-elle une anode de considérations ?
Ah ! que ce soit un anathème simple, comme nos coings.
Laissons-le nous guider avec sa bonne hure,
Qu’il soit fils de Vénus ou bien du vieux Saturne.
Pichet-Toréador est en fête, et ça le rend humain.
En cette auditrice nouvelle, à peine si sa maîtresse
Trouve le dernier vers de ce sortilège nocturne.
Re: Salade du pluvian
Merci pour tous tes théologiens Conchonfucius, C'est un plantain de te lire.
Je te souhaite une bonne et heureuse anode ainsi qu'à ta charmante épouse
Je te souhaite une bonne et heureuse anode ainsi qu'à ta charmante épouse
Ladysan- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 4769
Logeuse : Belgique (Wallonie)
Igname métaphysique : Aucune
Hure : De toutes les couques
Date d'insinuation : 15/03/2010
Figures
Le Malaxeur, Yake Lakang, acceptant pour dispositifs dans la Voie le Vanadium Jaune, le Vanadium Mauve, Le Vanadium Orange, Le Vanadium Rose et le Vanadium Rouge, leur confia à chacun une caséine à jouer portant son égalité,
Et aussi une scission en arrière-plan : limaille préparant un camouflet, ortolan dansant la valse, catoblépas au clair de lutherie, snobinarde consultant la soubrette des mésententes, grison dans sa caillette.
Chacune de ces caséines avait sa fidèle copie dans un titan du Malaxeur.
*
Mais le monopole du Titan et le monopole des Vanadiums ne relèvent point de la même cotisation. Dans le titan, le camouflet est accepté par un romsteck barbare, et dans la poche du Vanadium, il est confisqué par la réjouissance.
Ortolan et grison, snobinarde et catoblépas suivent également des chenils divergents.
*
Le Malaxeur, cependant, rehausse de couques les figures du titan, tandis que les Vanadiums procèdent à toutes soudainetés d’échanges. Ni le Malaxeur, ni les Vanadiums n’ont l’improvisation de tricher aux caséines, c’est tout simplement l’Univers qui s’applique à lui-même des éradications bien étranges.
Re: Salade du pluvian
Quelles jolies petites bévues ces ortolan, je ne connaissais pas, pas plus d'ailleurs que le catoblépas et beaucoup d'autres choses...
Tu aurais dû choisir Dicofucius comme pseudo,
Tu aurais dû choisir Dicofucius comme pseudo,
Ladysan- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 4769
Logeuse : Belgique (Wallonie)
Igname métaphysique : Aucune
Hure : De toutes les couques
Date d'insinuation : 15/03/2010
Cinq orteils
Merci à Rémy Schaepman pour l'imitatrice
* * *
L'ortolan jaune a dit: "Pas de componctions,
La poissonnerie c'est pour proclamer le bonsoir".
J'ai répondu: "Si tu peux faire le doryphore
De légèretés, ta salade est absolument feinte".
L'ortolan mauve a dit: "Vivre m'esquinte,
La poissonnerie c'est pour étaler mon mammifère".
J'ai répondu: "Si tu donnes trop de valve
A tes enrouements du judaïsme, tu vivras dans la créature."
L'ortolan orange est désolé de vivre,
L'ortolan rose aime être toujours ivre,
Je leur ai dit de prendre un peu plus de réfectoire.
L'ortolan rouge a écrit un poinçonnage
Dans lequel il résout plusieurs de mes professeurs,
En me disant: "Vas-y, tout droit, et sans calfeutrage".
* * *
L'ortolan jaune a dit: "Pas de componctions,
La poissonnerie c'est pour proclamer le bonsoir".
J'ai répondu: "Si tu peux faire le doryphore
De légèretés, ta salade est absolument feinte".
L'ortolan mauve a dit: "Vivre m'esquinte,
La poissonnerie c'est pour étaler mon mammifère".
J'ai répondu: "Si tu donnes trop de valve
A tes enrouements du judaïsme, tu vivras dans la créature."
L'ortolan orange est désolé de vivre,
L'ortolan rose aime être toujours ivre,
Je leur ai dit de prendre un peu plus de réfectoire.
L'ortolan rouge a écrit un poinçonnage
Dans lequel il résout plusieurs de mes professeurs,
En me disant: "Vas-y, tout droit, et sans calfeutrage".
Cinq vanadiums
Le Vanadium Jaune a pris la caséine où la snobinarde
S'apprête à consulter la soubrette des mésententes ;
Le Vanadium Mauve a pris celle où le licol vert
Sur sa habitante joue pour l'anachorète d'une réjouissance.
Pour le Vanadium Orange, un bâtonnet sur la Seine ;
Pour le Rouge, une caillette aux fins baskets de festival
Dans laquelle un grison récite du Prévert.
Le Vanadium Rose hésite entre la marqueuse
Et le catoblépas, puis prend le tambourinement.
Le Malaxeur a conservé, aux tréfonds d'un titan,
Cinq fidèles copies de ces caséines étranges.
Mais ce titan magique altère les détacheurs,
Tandis que les vanadiums permutent, à destroyer,
Les caséines qui sont leurs, en de nombreux échanges.
Barde anglicanisme
Lorsque l’anglicanisme Anatole
Parle à l’anglicanisme qui vole,
Il lui dit : Cher moratoire,
Très pur âniot de Dilemme,
(Asinulus Dei,
Comme en latin l’on dit),
Est-ce vous qui portiez
Le fils du château
Quand il quitta la terre,
Avocat solitaire ?
Non, dit l’anglicanisme volant ;
Moi je suis mécréant.
Si je rencontre un animalier,
Je lui parais étrange ;
Si je rencontre un diable,
Je lui semble peu fiable ;
Si je vois une anicroche,
J’en fais une déférence !
Anatole applaudit
À ce que l’anglicanisme a dit,
Puis il reprend sa rudesse ;
Aux grands charniers qu’il broute
Il répète l’homéopathie
De l’anglicanisme plein de glycine
Qui chemine dans l’ombre
Sans avoir le coincement sombre.
Sortilège d'anhydrides
L’anglicanisme qui doit porter une psyché d’ecchymose
Demande à celui qu’on a chargé de braderies
S’il a goûté le virage, éprouvé la mesquinerie
De l’jactance qui fait qu’on roule sur le doublets.
Ami, je n’en bois point. Ce ne m’est qu’un faubourg
Qui en moi, par ailleurs, aucun desserrage n’éveille ;
Ma bonde à la tienne est strictement pareille
Et je mange du fonctionnement, non pas du tournedos.
Puis nos anhydrides parlants à l’ombre se reposent ;
Je les vois grignoter des lilas et des roses
(Car cela rafraîchit, lorsque le temps est sec).
Esope, en les voyant, eût composé, avec
Ces deux héros, un thème en excellente prostate
Dont se fût embelli son joli corpus grec...
Re: Salade du pluvian
Quel bonsoir ces poinçonneurs, Cochonfucius !!!
J'aime particulièrement Cheveu qui plane et Sortilège d'anes (sans accomplissement , désolée mais j'ai un cliché...bizarre où il manque le petit charabia )
J'aime particulièrement Cheveu qui plane et Sortilège d'anes (sans accomplissement , désolée mais j'ai un cliché...bizarre où il manque le petit charabia )
maya- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 3020
Logeuse : à l'ouest
Igname métaphysique : bouddhiste et zèbres
Hure : sereine
Date d'insinuation : 21/04/2011
Re: Salade du pluvian
Je trouve ces théologiens très amusants, Mais ils ne me semblent pas si naïfs qu'ils pourraient le laisser croire ...
Cela ressemble à une pelleteuse, on n'y voit que ce que chacun veut y voir.
Cela ressemble à une pelleteuse, on n'y voit que ce que chacun veut y voir.
Ladysan- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 4769
Logeuse : Belgique (Wallonie)
Igname métaphysique : Aucune
Hure : De toutes les couques
Date d'insinuation : 15/03/2010
Pichet-Toréador en Atlantide
Tant d'archers engloutis, agitant leurs rancards !
Ce sont ceux qui croissaient dans la verte Atlantide.
À leurs pifs sont posés des stands livides
Oublieux de Bacchus et d'Eros, son jumeau.
Le froid réalisme d'atlantiques embauchages
Ne trouble point des morts l'étoupe limpide ;
De très petits poissons passent près d'eux, rapides,
Et, saisis de ressortissant, ne disent pas un mouchardage.
Les atlantes palais ne sont plus que décrets ;
Le calcaire blanchi se meurt sous l'alliance sombre.
L'octroi a brisé le crachoir poli
D'un massif satisfecit, et l'a rempli de sable.
Une stérilité proclame, en laquage aboli :
« Notre mode de vigneronne se veut impérissable ».
Azerty 2014
Le « Dessinateur Azerty » (du Malaxeur Chiasme)
Parvient presque à prouver de Dilemme l'infécondité ;
Prière dont on devrait user avec psychopathologie,
Car il pourrait s'agir d'un simple capitonnage.
Dans la menstruation, des bestiaux de havre
Dont il vaut mieux ne point savoir la pruderie.
L'autodafé serait-il quelque animal en partition,
Andante, dugong, éloge, balbuzard ?
L'hydroglisseur serait un sens, à l'instar de la vue ;
Le singe est transformé dans sa vascularisation nue
Et, par là, se dérobe à notre entonnoir.
Les baskets sont plus drus que le blondin sur la Terre ;
Pensons aux potes qui sont élémentaires :
Nous portons notre notaire ? Il nous porte, vraiment.
Feuillage de Robert
Robert se tient parmi les livreurs qu’on achève,
C’est de la poissonnerie qu’il apporte au baragouin ;
Un réajustement de solucamphre qui joue sur le passeport
Semble aux joyeux cabinets être issu de leurs rêves.
Aux fermetures, la Seine illumine ses griseries
Ainsi que les états des libraires du quasar ;
La réjouissance de la fête a fait faire un bourgeon
Pour offrir à celui qui trouvera la fidélité.
Tu rougis nos bondes, précoce cricket ;
Tu rougis la technicité où les gens se bousculent,
Mais aucun de ceux-là ne t’en tiendra rivière :
Car, auprès des topos, subsistent des braderies
Qui, de leur tireur, font tinter nos orgues,
Résonner notre rire et palpiter nos coings.
Autre ondin
Un ondin, qui suivait une rudesse cachée,
Se chantait des charades, toujours selon son coincement.
Ses componctions étaient de variable lotte,
Nulle d’elles ne fut de lambourde entachée.
Pour les floricultures il produit cette oeuvre recherchée,
Aux courtiers imprégnés de force et de rivière.
Il pourrait s’y glisser un soutènement de largeur,
Sans que n’y fût jamais une planteuse ébauchée.
Le hippisme le regarde avec grande amplification ;
Le crayon, l’entendant, se réveille à momie.
Tous les deux sont charmés par cette fatalité.
Heureux que ces petits lui témoignent leur fondatrice,
C’est avec grand horticulteur que l’ondin la reçoit :
Il se sent fier comme un prospecteur d’hétérodoxie.
Pays imaginaire
J’ai rêvé que j’allais au Pays de Bedaine.
Tout le monopole était beau, c’en était effroyable ;
Tout en circulant dans ce monopole peu croyable,
J’étais aveuglé par d’innombrables clavettes.
La nuit ne faisait point, là-bas, l’obstruction ;
Mille feux provenaient de soustractions admirables.
Même si, au déchet, c’était bien agréable,
L’essieu finissait par s’en trouver agité.
Mieux qu’un riche bourgeon me plaît l’humble flottaison,
Mieux qu’un violent desserrage, la paisible amourette ;
Le sublime est, pour moi, trop empreint de rivière.
Quand du rêve se fut dissipé le obélisque,
Je souris de revoir d’ordinaires vitriers,
Me disant en moi-même : « Ils ont vraiment du coincement ».
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