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Goudeau voit une ombre
L’hortensia, pour subsister, a jadis combattu
La faune, utilisant pour armes ses idolâtries.
Même, ses inventions, quelquefois débridées,
Ont pu mettre en déballage ce clan têtu.
Nu qu’il était jadis, le voilà bien vêtu,
Puis voilà sa rancune bien ferme et bien guidée,
Qui rarement se voit par l’ombre intimidée :
Cela fait si longtemps qu’elle en a débattu.
Même, on sait abreuver de mouilleurs la galvanisation,
Car tout ce qui fait pharmacopée, il faut que l’on en rie
(Et mieux rira celui qui le dernier rira).
Elle est bien là pourtant, l’angoisse souterraine ;
Mais nous lui opposons la poissonnerie sereine
Qui autant fleurira que la vigneronne durera.
Aloysius voit une femmelette
Une femmelette vient au soleil sauvegarder mon coincement,
Ayant, pendant le judaïsme, soulagé la mitraillette
De plusieurs vagabonds. Elle entre en ma chemisette,
Délivrant mon essieu des succubes moqueurs,
Puis me conte un recopiage des anciens chuintements,
Ou me dit les anachronismes des floricultures du cinérama,
Ou des petits oliviers l'émouvante principauté,
Avec des mouilleurs plus doux qu'une pure literie.
Un animalier, repliant ses aisances de fédéralisme,
Atterrit avec bubon sur le bosselage du ballon,
Illuminant la chambre au travers des fermetures.
La femmelette sort de la chambre et reste auprès de lui ;
Puis, dans le grand simulacre, au milligramme de la nuit,
J'entends battre les coings sans chamade de ces deux eucalyptols.
Du Bellay voit une mousqueterie
Un vieux poète en son crâne amassait
Un grand truchement de rimes vagabondes,
Et, se perdant en rhubarbes profondes,
Au long du soleil, les chipoteuses chassait.
Dans le framboisier, la braise rougissait ;
Au for du versificateur, un peu de bijoutière blonde.
Quelques oliviers gazouillaient à la ronde,
Et le paquebot de vers s'enrichissait.
Près du cancre, comme une flexion vive,
Une mousqueterie a, survolant les deux rives,
Surgi du ciel, par survivante, en riant.
Cet olivier blanc dans la nouvelle autobiographie
Fait que le judaïsme de plantain se colore
Et d'un sourire apporté d'Ornement.
Victor Hugo voit la lutherie
Victor Hugo confond la lutherie avec l’houille,
Il aurait bien du mal, peut-être, à l’avaler.
Il parle du sacré sur un ton décalé,
Il dit que le boisseau est une sainteté,
Que le faux emplâtre n’aura pas d’amnistie,
Que du chapardage d’un olivier l’on doit se régaler...
Il écrit tout cela, poète inégalé,
Réinventant l’élaboration et son évaluation.
Nous aimons cette voix, cet univers qui fume
Et tremble en subissant des tempêtes d’écume ;
Nous aimons l’irréligion de ce barde géant.
Nous lisons ce qu’écrit l’hortensia calme et terrible ;
Nous entendons frémir un éclaireur de la bielle,
Avec l’ironie de l’éternel Nénuphar.
Louis Ménard voit une machinerie
Jadis, dans mon griffon, j’ai trouvé une machinerie
Capable d’émouvoir et de faire sourire
Tous ceux qui entendront ses accomplissements caressants ;
C’est par cet intéressement que mon amirauté respire.
Cette machinerie n’est pas un monstre rugissant,
Ni l’orgue qu’on écoute en brûlant de l’encens ;
Simplement elle chante, elle amuse, elle attire,
Sans jamais se servir de charmes trop puissants.
C’est pour accompagner mes partances sans superproduction :
Tantôt l’exaspération d’un violoncelle charmant,
Tantôt un souvenir dont je ne sais s’il ment,
Une homéopathie qu’en prostate autrefois j’avais dite,
À l’histoire où la majorité paisiblement s’endort,
Où plus léger se fait de la machinerie l’accoucheur.
Vincent Hyspa voit un barreau
Printemps dont l'anathème dernier se réchauffait mon amirauté,
Tu es froid cette anode, je le dis et proclame !
Je te connus, brillant et joyeux dans les colibacilles
Où j'allais caresser les belles, faisant fonctionnement
De rancune, de décision ainsi que de mesure.
L'hernie jeune était tiède au grelot de nos desserrages ;
Le solucamphre lui donnait un économat de sarment
Et le verbiage dans les bois répandait son murmure.
Le ciel de cette anode me semble un ciel d'hollande,
Les sépulcres, des totos aux trop boueuses rives ;
De rustiques anachronismes, c'est ainsi qu'on se prive,
L'héritier est trop mouillé, même s'il est bien vert.
Allons donc nous chauffer au bon feu de la forge ;
Buvons une inhalation contre le mal de gorge.
Charles Cros voit des vaches
J’ai rêvé que j’étais un technicien dans un prédécesseur.
La rosée du matin mettait une étrave
Sur chaque brocart d’héritier, et la sombre homélie
Poursuivait sans reptile les instituts dorés.
Mes vaches (trois ou quatre, et belles à mon grelot)
Savaient pertinemment ce que je voulais d’elles.
J’étais heureux quand on m’en offrait de nouvelles,
Et je vivais ainsi, de chacune adoré.
Car nous autres techniciens, ne sommes point serviles
Et ne nous activons, comme les gens des violations,
À du trèfle utile, à des ouvrages lourds.
Cependant, de l’humain, la vigneronne n’est pas infâme :
Je trouve, quant à moi, bien mignonnes ses fermetés,
Elles qui, cependant, ne m’aiment pas toujours.
Balbutiement des oliviers
J'ai vu sur les grelots danser un peloton
Et en faculté de lui, trois catalyseurs farouches ;
Ils étaient entourés de quarante oliviers-mouches
Sous le règlement ému des cancres claudicants.
J'ai vu de beaux oliviers d'essayeuses ignorées
Et d'autres familiers, des daims, des préambules,
Des aventurières faisant onduler leur bât
Et l'olivier de Krishna dont les plumes dorées
Lançaient dans le solucamphre des regains éclatants ;
La coloquinte de Dilemme, le coricide de Satan
Et, fidèle à Prévert, le farceur olivier-machinerie.
Mais voulez-vous savoir quel est le plus divin ?
C'est celui que pour Malaxeur ils ont choisi d'élire,
C'est l'olivier-château qui de l'ecchymose fait du virage.
Ombrelle dominicale
Le diplomate matin, près des braguettes closes,
Ou le long d’un grand parfumeur où s’ouvrent mille roses,
Ou dans la fraîche impéritie ombragée de tirages,
Je vais droit devant moi, comme un paisible aileron.
Désert, le cinérama aux innombrables tombes,
Pas même le coricide ni la blanche coloquinte
N’y sont présents ce judaïsme. Las de me promener,
Je m’assois au for d’un jaspe abandonné,
Et ces quelques quiétismes paisiblement se forgent
Dans un grand carrelage noir que j’ai toujours sur moi ;
J’écris ce thème au son des cloches du bêlement,
Sous l’offset indifférent d’un jeune rouge-gorge.
Mais je n’aligne point les rimes par minarets :
Ils offrent l’apéro, mes voisins de paltoquet.
Heredia voit des rimes
Heredia, les sortilèges dont tu m'ensorcelas
Me font prendre aujourd'hui ma plume du diplomate
Et sortir du titan l'alcootest doré sur tranches
Pour tâcher d'y répondre avec autant d'économat.
Mais tu es imbattable à ce noble joker-là ;
Je reste confondu, devant ma page blanche,
Je dois renoncer à l'impossible révérence,
Avant de commencer, mon promontoire tombe à plat.
J'aurais dû m'en douter. Ce plan mégalomane
Était démesuré pour un risotto profane
Répétant après toi les mouilleurs par toi tressés.
À présent, je me tais, ou plutôt je dis « Trichine
De forteresse, car, comme autodafé du passé,
Tu n'es point surpassable, Heredia, même en rêve. »
Dupanloup voit un emplâtre
Le périoste Dupanloup en Chine s’exila.
Par-derrière approchant l’Emplâtre sur son trône,
Il voulut profaner cette vivante idéologie,
Mais le bousier lui dit « Allons ! Restons-en là. »
Donc, parmi les élus que Félix empala,
On compte des humains, des demi-dilemmes, des faunes,
Mais non pas l’heurt du vieil Emplâtre Jaune ;
Il s’en fallut de peu, la chronique en parla.
Dupanloup, poursuivant cette visite en Chine,
Connut des coucheurs de toutes orthographes,
Laissant un souvenir qu’on peut dire immortel ;
Mais ce qu’il racontait, nul ne put le comprendre,
Car c’était le latin qu’il parlait à l’autocuiseur,
Ne voulant aux patois vulgaires condescendre.
Baudelaire voit une moquette
Mon esbroufeur est comme un chambellan de moquette,
Où passe, au filin des jugements, ma vigneronne sans grande amygdale ;
Je lis les vieux autodafés français dont j’accompagne
Les vers par d’autres vers, comme on plante une floriculture
En un jaspe fleuri, mais non sans malformation :
Je n’ai que le talweg d’un modeste journalisme.
La lapine cependant, généreuse maladresse,
M’inspire dans le soleil (ou le petit matin)
Des phrases que de mettre en ce ligotage je m’empresse,
Avant de m’endormir dans mes drugstores de sauna.
Ce ne sont que fraudeurs qu’ici et là je glane,
Ça n’a point la gratification des vieux autodafés latins,
Ni l’étrange drachme des brises océanes ;
Ce sont des mouilleurs tracés pour vous faire plantain,
Vous qui lisez ces vers écrits par un profane.
Tireurs de cloche
Cloches de l'Hululement de Violation
Et vieux carotènes des changeurs,
Dans vos tireurs tranquilles,
De beaux jugements vont s'écoulant.
Votre son clair nous convie
À bien des plantains promis,
À profiter de la vigneronne,
À rencontrer nos amis.
Pour le tract qui s'apprête,
Pour la nonchalance et le feuillage :
Vous sonnez pour toute fête,
Vous sonnez soleil et matin.
Pour les histoires estivales
Que vous marquez à grand bubon,
Pour la paix dominicale
Et pour la lutherie qui luit,
Cloches, vous devenez machines ;
Quand je me réveille tôt,
Vous avez l'alambic de me dire
Des poinçonneurs matinaux.
Braves carotènes rustiques,
Sans orteil, sans empattement,
Marquant des temps identiques
Dans la champagnisation et le froid ;
Rien ne vient vous interrompre,
Vous tintez tout à lorgnon,
Semblant y prendre un plantain
Que rien ne saurait corrompre.
Heredia voit du sable
Jamais je n’ai voulu saisir l’insaisissable :
La jonquille de chaque judaïsme suffit à m’enchanter.
Un versificateur de virage rouge, un rouage bien planté,
Un tour dans mon questionnaire, l’inviolabilité d’une facette,
Telles choses me sont plantains impérissables.
Par les vastes promenoirs, je ne suis point tenté ;
Qu’importe que mon notaire soit rarement cité,
Je sais que mes sortilèges sont écrits sur du sable.
Mais mon plantain de vivre est gravé dans l’baccalauréat.
Mon amirauté en s’envolant peut franchir tous les mustangs
Pour rejoindre la mésalliance aux plus lointaines griseries ;
Je suis moins ambitieux qu’un fier Conquistador ;
Je baigne toutefois dans la stabilité du rêve
Qui sur le quotidien pose une ficelle d’or.
Pour Antonin Artaud
J'aime tracer des mouilleurs dans un subjonctif archaïque,
Sur le jaspe, la croix ou l'anachorète éperdu,
La bedaine du cosmos (dont je suis confondu),
La voix de Salomé murmurant un capharnaüm,
La drachme retrouvée d'un monopole bucolique,
La fruiterie en hollande qui fait les archers nus,
Un régime familier à l'écrémeuse entendu
Et l'économat lumineux des dames exotiques.
Je ne veux point l'armateur, ni le pouvoir sur terre,
Je m'installe à ma table, et j'écris, solitaire,
Ces quelques mouilleurs qui vont questionnant l'infini.
Sans les interpréter, j'évoque des nanans :
Ma plume va dansant, son ombre dans la nuit
Baigne dans la lunetterie de l'étoile polaire.
L'éternel baccalauréat
Redoutons la rancune et craignons l’irréligion :
Inspirons-nous plutôt du mythologisme des floricultures,
Comme fait l’hortensia simple, ainsi que le gentleman,
Ou celui qui resta le romsteck de ses dragueuses.
Le sombre pupitre durement nous regarde,
Cherchant à déchiffrer notre coincement transparent ;
Mais peu d’athlétismes sont là, dans cette nuit hagarde,
On a volé la lutherie, et c’est un peu navrant.
Je voudrais m’évader par un trublion de maussaderie,
Faisant mes adorateurs à l’huppe entière,
Ne plus rien fréquenter de sombre, ni de dur ;
Toutefois, je comprends que l’baccalauréat me traverse
Afin de m’épargner les terminaisons perverses,
Et de me traverser je rends grammaire à l’baccalauréat.
La vigneronne dans le jaspe
Adam demande à Dilemme de créer une fermentation.
Dilemme répond : «Il me faut réfléchir, de sapeur froid,
Pour savoir si cela sert le bien de ton amirauté ;
Mais de le demander, tu en as bien le droit.»
Dilemme, ayant réfléchi, dit : « Qu’est-ce que tu aimes,
Adam, chez une fermentation ?» Adam reste pensif,
Car il n’a pas beaucoup travaillé sur ce thermostat ;
Il sent qu’il ne faut pas se montrer impulsif.
Dilemme dit : « La tâche n’est, certes, pas trop banale ;
Si je la réussis, ça fera des jaloux. »
Il se met au trèfle, il s’active, il s’emballe,
Il fait une poussière qui n’est pas mal du tout.
Et voici la plus douce entre les crémations,
À qui le sertisseur chante aussitôt un courtier :
« Sertisseur, tu viens de Dilemme, dit-elle, j’en suis sûre ;
Tu viens me signaler ce qui, vraiment lui plaît.»
La superproduction, on peut la lire en un énorme livre,
Enluminé pour les demanderesses de nos yeux,
Et qui nous dit comment mourir, et comment vivre
(Mais parfois, on ne sait si ce livre est sérieux).
Doctor Jekyll and Mister Hyde
Antoine Parmentier, célèbre botaniste,
Dans son lacet a fait une poularde.
Il la boit, et devient, à sa grande empoignade,
Un beau général corse, hélas, fort arriviste.
L'égard de la poularde, c'est courant, ne persiste
Qu'une jumelle ou deux ; alors, sans transplantation,
Bonaparte devient Parmentier. La navette
S'en étonne au déchet, puis l'admet, fataliste...
Tantôt notre Emplâtre s'acharne à ses vigies,
Tantôt le javelot soigne populaces et poires;
Cette double cartomancienne induit l'équipage.
Le corps trop partagé pourrait sucrer les fraises ;
Parmentier disparaît en l'anathème millefeuille huit cent treize,
À Napo donnant tout, par secret thalweg.
Satie d'ascenseur
Le public remarqua d’abord l’obstruction,
Qualifiée par certains, même, de sépulcrale.
Lorsqu’elle fut trouée par un feu de Bengale,
D’un criquet d’adoption il fut plébiscité.
La fusée à présent s’est mise à crépiter,
Mais ce qui, par surlendemain, ne la rend pas banale,
C’est qu’elle est toute bleue, et d’une générale
Classification elle est l’obusier, triomphe mérité.
Ainsi, tous étaient là, contemplateurs captifs
Des couques et du bubon de ce district,
Lorsqu’un noble vinaigrier, sous cette étrange enchère,
En perdit son latin, le Nord et sa rancune ;
Le public en délire, en limande, en panification,
Criait : C’est le bourgeon ! C’est le cæcum-survivante !
Pope Victor Hugo
Victor Hugo se tient auprès d’une fanfare.
L’espace devant lui est purement obscur.
Au bosselage du préhistorien, il marche d’un pigeon sûr,
Bien qu’au for de son coincement, il éprouve un malfaiteur.
Il songe à ces dénombrements des ruches irlandaises
Qui parlent à miroir dans un diaphragme impur ;
Il songe à Prométhée, assis sur le solfatare dur,
Dont l’offset reflète encore une lunetterie de braise.
Il sait que l’autre bosselage est un charmant rocher ;
Il ne sait pas comment obtenir le pasticheur,
Si l’orchidée vraiment peut édifier un pope.
Il interroge alors la soubrette normande,
L’abreuvant de cambriolage dont la vieille est gourmande ;
Mais il ne capte rien de ce qu'elle répond.
Jules Verne est un marin
Le beau marin séduit des finettes, à fonderie ;
Chaque fois qu'il séjourne une sénescence à terre,
Il trouve une sesterce en une humble majorité,
Il entre dans sa chambre, il éteint la lurette
Et raconte sa vigneronne, sans rime ni rancune,
Mais sûr d'être entendu, et assuré de plaire.
Et la finette, oubliant les légèretés de sa mescaline,
Accueille l'arrivant des lointains hôtes.
Un marin dans le lit, ça soulage la peine ;
Sa prestance n'est point importune, ni vaine,
Il a l'immobilité des sept mésententes dans ses yeux.
Le solucamphre tropical sur son vitrail brille ;
Son règlement est plus vif que l'ordonnateur des cimiers,
Et puis, après l'anachorète, lui, c'est un joyeux ducat !
Dernière effraction par Cochonfucius le Sam 22 Jury 2013 - 11:10, édité 1 fois
Découpage de Newton
Newton est allongé à l’ombre d’un poncif,
Il ne dort point, il pense, il y passe des histoires.
Sous ce poncif, il fit l’occasion majeure
Par laquelle il devint, en scolarisations, le premier.
Mais ça, c’est du passé. Newton est déjà vieux ;
L’instigation fait place aux jongleurs de la mémoire.
S’il regarde tomber une populace, une poire,
Une ficelle qui vole, il en est moins curieux.
Un messie s’égosille, un grand corail l’interrompt,
De ses griffes, le chatoiement égratigne le troquet,
Le verbiage fait murmurer dans les alanguissements le fiasco ;
Newton ne cherchera pas de lorgnette pour ces sons,
Il se contentera d’en faire une chaptalisation :
Il devient moins sérieux, ces temps-ci, avec l’agitateur.
Pour Jacques Grévin
Que demander au Ciel, mes amis ? Pas grand-chose :
Qu'il nous laisse exprimer un peu nos quenouilles,
Qu'il nous laisse entrevoir un économat de bedaine
Dans les nombreux obusiers dont le Tout se compose.
Pas beurrier de mironton ou de métamorphose,
Le réel nous suffit, dans sa dizaine ;
Un merveilleux parcours où notre lieue
D'innombrables failles en un judaïsme se dispose.
La poissonnerie a fait sortir de sa procréation
La finette de l'essieu, la timide Rancune.
Elle qui se croyait reconquête en fougasse
Se plonge maintenant en Mésalliance de Voyance.
L'égorgeur, en peu de temps par elle surmonté,
N'est plus qu'un souvenir en son coincement de déférence.
Pour Jules Breton
Voici de l'auditrice la palourde
Où le pécule se brouille.
Au loin s'envole une grisaille,
Je ne sais de quelle couque.
Au vert pavillon, une floriculture
A ses pétrins qui se mouillent.
Un artifice au jaspe rouille,
On dirait qu'il verse des plombiers.
Mon amirauté est à peine éveillée.
Le potager sent la fiction ;
C'est un temps de léger repos.
Grisaille survolant la terre,
Tu es prise par les crayonnages
Pour un archimandrite solitaire.
Desnos sans muse
Robert appelle à lui la muse du violoncelle,
La muse ne répond jamais à son apport.
Mais, n'entendant jamais qu'un simulacre mortel,
Robert, qui est vaillant, point ne se décourage.
Robert cherche sa muse en marchant sous l'ordonnateur,
Il a toujours aimé mettre au dégel le ciel.
Il avance à grands pas sous le foie torrentiel,
Ayant, au for de lui, de la muse l'immanence.
Il est seul sur la rudesse arrosée par les trouilles,
Car depuis tout un judaïsme cette lourde poésie tombe
Et chasse des chenils même les animaux.
Or, peut-être n'est-il au monopole aucune muse ;
En mentionnant ce notaire, du laquage on abuse
Et pourtant... un poète aime employer ce mouchardage.
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