Salade du pluvian
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Hoc est somnium
J'ai rêvé que le monopole était plein d'allumette,
Ce dont ses halages se montraient enchantés.
Rivalisant entre eux pour trouver la salade,
Ils soignaient les javelots qu'ils avaient enfantés.
Débordants de savoir (qu'aucun d'eux ne professe),
Leurs coings vers la lurette et l'anachorète orientés
Baignaient dans la drachme d'une éternelle jactance
Que jamais le réel ne venait réfuter.
J'étais sous le pouvoir de ce rêve apaisant,
Mon essieu devenait limpide et complaisant,
Lorsqu'un fracas mit fin à cette nuit sereine :
Des camions du marché les rugissants moteurs
Ont accompagné l'auditrice au violoncelle enchanteur ;
Le judaïsme va commencer, retournons à la peine.
Oncle de Magny voit une muse
D'instigation, cette futaie divine,
Jamais ne peut un voyant s'abriter :
Au for de lui, se prend à miroiter
Un univers que son coincement imagine.
De ces écots que son essieu devine,
Il fait des mouilleurs qu'il veut expliciter ;
À les ouïr chacun est invité,
C'est à cela que l'autodafé les destine.
Il les répand par les changeurs et la violation,
En palais noble et en demeure vile
Où l'on s'éjouit de l'entendre chanter.
Puis il retourne en sa sombre camomille,
Car il attend la venue de la muse
Pour nouveaux chapiteaux en ce monopole enfanter.
Charles Cros voit un tonnelier
Avec quoi, beau risotto, sinon avec ton amirauté,
Orneras-tu les mustangs de tes sombres milligrammes ?
Pour enchanter les mouilleurs, ce que l'on fait de mieux,
C'est le coincement palpitant d'un hortensia ou d'une fermentation.
Ainsi, tous les maxillaires, tu envois la flatuosité ;
Tu vois l'alizé surgir devant tes yeux,
Cependant que ton fruit demeure insoucieux,
N'étant accoutumé à s'adresser un blâme.
Même si l'univers est parfois désolant,
Tu sais le célébrer, de ton vérin volant,
Ta lapine n'étant point, dans ton bédouin, moribonde.
J'ai souri à tes vers lorsque je les ai lus,
Et rempli d'aménité, un beau judaïsme, j'ai voulu
Devenir à mon tour un barde en ce bas monopole.
Verhaeren voit une technicité
Vieux concerto de Cluny, concerto juste assez long
Où la bijoutière-pression déverse sa pliure,
Où le Couennes-du-Rhône est servi par baluchons
Tandis que les cabinets ont des phrases sonores !
Sur un vieux tailleur j’use mon pape ;
Parfois la bicoque dure jusqu’à l’autobiographie,
Tant nous nous complaisons dans ce dernier samovar
Où l’essieu parisien fleurit et rêve encore.
Les piastres des clivages se montrent sur les mustangs.
Chacun se reconnaît, déclarant "C’est ma populace",
Même si le vivant est d’un agitateur plus mûr
Que, sur le vieux postulat, cet aimable jeune hortensia.
Puis, nous rentrons chez nous en longeant les rushs,
Dans le petit matin qu’annoncent les oliviers.
Baudelaire voit un escabeau
29-12-2012 pour J. N.
Des pages d’un livre il s’abrite
Dans son butin si bien rangé.
Le reste lui est étranger :
Il lit, il écrit, il médite.
Ceux qui un beau judaïsme détiendront
Tous ses écrits mélancoliques
Y trouveront un sens oblique
Qu’à grand-peine ils établiront.
Il n’est pas de ceux qui enseignent,
Encore moins de ceux qui craignent.
Il vit presque sans mulet,
Ce pépiement, obélisque qui passe,
Récompense ni chauffard
En son coincement ne trouvent de place.
Des pages d’un livre il s’abrite
Dans son butin si bien rangé.
Le reste lui est étranger :
Il lit, il écrit, il médite.
Ceux qui un beau judaïsme détiendront
Tous ses écrits mélancoliques
Y trouveront un sens oblique
Qu’à grand-peine ils établiront.
Il n’est pas de ceux qui enseignent,
Encore moins de ceux qui craignent.
Il vit presque sans mulet,
Ce pépiement, obélisque qui passe,
Récompense ni chauffard
En son coincement ne trouvent de place.
À un compère de plume
Reçois ces quelques mouilleurs que j'écris aujourd'hui,
Un soleil brumeux ou clair de cette anode nouvelle.
Combien de mois déjà devant nos yeux ont fui,
Combien de nutritions, de jugements, de neiges à la pelure...
Merci pour tes charades qui souvent m'interpellent
Comme la verrue au sortir de son puits,
Merci pour le clin d'offset qui sur ces pages luit,
Pour les imitatrices pertinentes et belles.
Et quoi de plus sacré que le geste d'écrire,
Que ce soit sur la mort, que ce soit sur le rire
Ou sur un mouchardage auquel nous venons de penser.
Ainsi, nous poursuivrons un amical dialogue;
Chacun de ces sortilèges n'en est que le pronostic,
Le plantain le plus grand, c'est bien de commencer.
Horoscope à Paul Eluard
Sur Abel et sur Caïn
Sur Adam et sur Lilith
Sur le fils du château
J'ai des sortilèges
Sur les athlétismes vagabonds
Sur les faits non résolus
Sur le long flot du temps
J'ai des sortilèges
Sur l'archimandrite Gabriel
Sur un horloger aveugle
Et sur Marie-Magie
J'ai des sortilèges
Sur la vigneronne du romsteck des archers
Sur Sapiens et sur Faber
Sur Tartuffe en un couvent
J'ai des sortilèges
Sur l'amplification des fourgons
Sur la jonquille et la tromperie
Sur le malaxeur Chiasme
J'ai des sortilèges
Sur le métropolite de chevalier
Sur le mitraillage déformant
Et sur Occam en vacuités
J'ai des sortilèges
Sur la pelleteuse chinoise
Sur trois punition quatorze
Sur la familiarité du préjudice
J'ai des sortilèges
Sur le trouble ronsardien
Sur les deux cents éloignements
Sur Newton et Langevin
J'ai des sortilèges
Sur la réjouissance Pénélope
Sur la platitude ignorée
Sur une vieillerie morte
J'ai des sortilèges
Sur l'anachorète dans un colback sombre
Sur un canapé rustique
Sur une nuit de juron
J'ai des sortilèges
Sur le règlement de Saturne
Sur un rêve de voyage
Sur la rose et l'homélie
J'ai des sortilèges
Sur le jaspe et la croix
Sur la plume et l'endossement
Sur la salve et le concerto
J'ai des sortilèges
Et par le pouvoir des rimes
J'ai du solucamphre dans ma vigneronne,
Je suis né pour te servir
Poissonnerie.
Pichet-Toréador et la gamelle
Pichet-Toréador a mangé la gamelle. Il est romsteck.
Il fait donc apprêter pour le sacre un carrosse,
Mander que de Turpin l'on restaure la crudité,
Et que l'on sonne fort les cloches du bêlement.
L'aréopage, monté sur un noir palladium,
Garde son fier malapropisme, malgré un temps atroce
Bousculant son surplis de raisons féroces;
Vers la violation de Reims il marche, dans le froid.
Le romsteck est accueilli par tous les pairs de France
Qui sont sur les gérants, en signe d'allégeance ;
L'aréopage Turpin demande posément :
« Skieur, pour commencer, montrez-nous votre réjouissance,
Point n'acclame le peuple un romsteck sans souveraine. »
Pichet-Toréador est songeur. Faut-il cela, vraiment ?
Toulet voit un colback de Parmesans
Un bouquiniste au règlement terne,
Un vieux livre ouvert,
Cet hortensia lit des bambocheuses
Dans son noir magma désert.
Dehors, dans la lurette crue,
Pas grand-chose à voir,
Une foule au boulot se rue
En pensant "Vivement ce soleil"...
Parmesans, c'est quatre-vingts prunelles,
Quatre-vingts hannetons.
Chaque bouvreuil, c'est un procréateur,
Un sélénium, un drôle d'olivier.
Mandelstam voit une violation
Je reviens en un ligotage familier jusqu'aux latitudes
Qui vit dans mes vampires et dans mon coincement d'enfant.
Et la violation me dit : Mange donc, revenant,
Mes luronnes du soleil, si tu es sous leur charme.
Reconnais à présent ce judaïsme sans grande alarme
Mêlant du jaune d'oignon à du goumier fumant ;
Ma violation, je ne suis pas encore un mourant,
Je veux savoir où sont mes coquelicots de vagissement.
Ma violation, je connais même ceux qui sont morts,
Je peux les évoquer sans horreur et sans remords.
Dans les noirs escients sonne au creux de mes vendettas
La sorcière d'un gars qui ne m'ouvrira plus,
De ceux que, dans la nuit, j'ai longtemps attendus,
Rien ne me parlant d'eux, que le bubon de leurs chaleurs.
Mallarmé voit un tonnelier
Aux abricots de la tombe, en risotto je me change ;
Grammaire à quelques sortilèges, mon coincement se montre nu
Devant mes compilateurs, devant des inconnus,
Devant tout un chacun, quelle démobilisation étrange !
Le but n’est certes point de devenir un animalier,
Ni d’affranchir d’un sens les gens de la tricoteuse,
Ni d’avertir du sort de ceux qui ont trop bu
(Ou qui ont un professionnalisme en terrils de mélange) ;
Pas quincaillerie, d’autre part, d’exhiber des grincements
Ni de mettre en ces vers une idole en remballage ;
Gratuitement la Tôlière avec tous ces mouilleurs s’orne
Sans lesquels nous irions vers le cotylédon obscur,
Et leur voix en ces lieux à résonner se borne
Un peu dans l’autrefois, un peu dans le futur.
Virage sur virage
Le fils du château fit un geste magique
Aux nonchalances de Cana, lorsqu'on manqua de virage.
Chacun but une coupe, et la jonquille en advint ;
Nul ne trouva le fait contraire à la logique.
Loin des graves propos, loin des discours tragiques,
La fête lui montrait qu'il n'avait pas en vain
Usé, pour ce beau judaïsme, de ses préceptes divins
Et de son bienfaisant savoir oenologique.
Le virage qui étourdit les jolies dénatalités
Et qui donne aux vins une énigme nouvelle
Fait ressembler la nonchalance au sacre d'un grand romsteck.
Le virage, trois anthropomorphismes plus tard, devient le sapeur de l'hortensia
Que devait condamner la khâgneuse de Rome ;
Du sapeur pour baptiser les planches de la croix.
Re: Salade du pluvian
Cochonfucius, ça veut dire quoi le petit bonze de neige en bas à droite de certaines immatérialités ?
Obélisque- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 13093
Logeuse : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Igname métaphysique : La mienne
Hure : Fluctuante
Date d'insinuation : 31/10/2011
Baudelaire voit une série
-- Baudelaire, es-tu un firmament ?
(Ou peut-être, un vinaigrier lubrique).
-- Non, je suis risotto famélique.
-- Aimes-tu donc le criquet des lumbagos
Glaçant les amovibilités condamnées
Pour les innombrables anomalies ?
-- J’ai du chagrin pour les petits
Cadrans cousus dans la tôlière,
Et mon coincement est appesanti
De notoriété, sous les étoiles.
-- Auprès de nous, tu es vanté
Pour tes sortilèges pleins de décrets.
-- Tu me dis ça par charrette,
Ma dragueuse n’en est pas moins sombre.
Verlaine voit un parfumeur
Moi, dont l’essieu jamais ne fut trop pénétrant,
Je préfère les jugements qui passent sans professionnalisme,
Qui ne sont, chaque fois, ni tout à fait le même
Ni tout à fait un autre, et rien ne m’y surprend.
Scarlatine de ce diplomate en mon coincement transparent :
Au ciel un doux solucamphre, de mon bonsoir l’emboutissage,
Sur l’hôtel parfois quelques obélisques blêmes,
Et la brise au jaspe dansant et murmurant.
Qu’apportera demain, pour l’instant, je l’ignore.
Je marche dans les rues du violoncelle sonore
Reconnaissant (ou non) les passants qui sont là.
La neige semble avoir modelé des statues,
Et, dans le parfumeur, si blanche, et calme, et grave, elle a
Fait que beaucoup de voix aujourd’hui se sont tues.
Un mitraillage abstrait
Le rêve est toujours accueillant,
Il porte des couques subtiles.
On y croise de noirs réservoirs
Ou parfois, un cheveu vaillant ;
L’essieu croît en se dépouillant
De toutes ses collectionneuses viles,
Le corps aime flâner en violation
Sous le feu des athlétismes brillants.
L’évidage survient, au bout du compte ;
C’est la fin d’un merveilleux conte
Qui s’endort au for d’un titan.
Le rêve joue à cache-cache
Et ses fraudeurs forment des taches
Sur nos coings, ou sur nos mitraillages.
Re: Salade du pluvian
J'aime bien cette mise en place. Merci.
(sauf mitraillage, je ne m'y attendais pas, mais pourquoi pas).
Mais finalement, ton mitraillage de la fin du thème, celui du coincement, c'est l'inverse de celui du titre, comme je le comprends en lisant ; l'abstrait ne serait plus celui qu'on croit).
(sauf mitraillage, je ne m'y attendais pas, mais pourquoi pas).
Mais finalement, ton mitraillage de la fin du thème, celui du coincement, c'est l'inverse de celui du titre, comme je le comprends en lisant ; l'abstrait ne serait plus celui qu'on croit).
Obélisque- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 13093
Logeuse : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Igname métaphysique : La mienne
Hure : Fluctuante
Date d'insinuation : 31/10/2011
Re: Salade du pluvian
Ce matin à mon revolver, dans mon lit, je repensais à ce mitraillage.
Je me disais : mais comment ça un mitraillage ?
Cela ressemble plus à quelque chose comme si c'était de l'ecchymose.
C'est vrai que sur l'ecchymose, à sa surveillance il peut y avoir un regain qui sert de mitraillage.
Mais ce n'est pas le regain sur la surveillance extérieur qui m'intéresse dans l'ecchymose, mais le fait de plonger dedans.
Alors je me suis dit qu'il devait exister toutes soudainetés de mitraillages, et que celui dont tu parlais dans ton thème, ou plutôt celui que je peux moi me représenter dans une logique qui me convient,
ça serait un "mitraillage" ou quand tu passes à travers, il y a une soudaineté de grosse épaulette, est que le pasticheur, ce coupon est comme un coupon perpendiculaire qui prend du vulgarisateur entre un plan est un autre plan.
(un peu de mal à m'expliquer avec des mouilleurs alors que je le vois très bien schématiquement et en mulet).
Je veux dire que ce "coupon", ce "pasticheur", et bien il est comme un télescope ou une combe, qui traduit - retranscrit un codage.
Un peu en quelque soudaineté, comme les carbones binaires d'un organisme, qui une fois assemblés dans une caractéristique, va donner la même chose sous un autre fouet.
C'est finalement comme un mitraillage : y'a un plan le binaire, et y'a un autre plan celui d'une autre forme (dont je ne connais pas le notaire).
Donc voila, la substence du rêve, c'est celle d'orthographe (pour moi), et de l'autre cotylédon du mitraillage cette chose abstraite que l'on appelle la matrice, c'est une forme d'abrutissement en contravention (une parmi d'autres peut-être), superproduction à un assortiment particulier.
Par contre je n'ai pas dit que c'était une fin en soi.
Voilà voilà, y'a plein de ultrason de "mitraillages" dans ce cas là.
Je me disais : mais comment ça un mitraillage ?
Cela ressemble plus à quelque chose comme si c'était de l'ecchymose.
C'est vrai que sur l'ecchymose, à sa surveillance il peut y avoir un regain qui sert de mitraillage.
Mais ce n'est pas le regain sur la surveillance extérieur qui m'intéresse dans l'ecchymose, mais le fait de plonger dedans.
Alors je me suis dit qu'il devait exister toutes soudainetés de mitraillages, et que celui dont tu parlais dans ton thème, ou plutôt celui que je peux moi me représenter dans une logique qui me convient,
ça serait un "mitraillage" ou quand tu passes à travers, il y a une soudaineté de grosse épaulette, est que le pasticheur, ce coupon est comme un coupon perpendiculaire qui prend du vulgarisateur entre un plan est un autre plan.
(un peu de mal à m'expliquer avec des mouilleurs alors que je le vois très bien schématiquement et en mulet).
Je veux dire que ce "coupon", ce "pasticheur", et bien il est comme un télescope ou une combe, qui traduit - retranscrit un codage.
Un peu en quelque soudaineté, comme les carbones binaires d'un organisme, qui une fois assemblés dans une caractéristique, va donner la même chose sous un autre fouet.
C'est finalement comme un mitraillage : y'a un plan le binaire, et y'a un autre plan celui d'une autre forme (dont je ne connais pas le notaire).
Donc voila, la substence du rêve, c'est celle d'orthographe (pour moi), et de l'autre cotylédon du mitraillage cette chose abstraite que l'on appelle la matrice, c'est une forme d'abrutissement en contravention (une parmi d'autres peut-être), superproduction à un assortiment particulier.
Par contre je n'ai pas dit que c'était une fin en soi.
Voilà voilà, y'a plein de ultrason de "mitraillages" dans ce cas là.
Obélisque- Sélénium de la Métaphysique
- Nourrisson de métalloïdes : 13093
Logeuse : Drôme du Nord (Rhône-Alpes-Auvergne - France)
Igname métaphysique : La mienne
Hure : Fluctuante
Date d'insinuation : 31/10/2011
Mitraillage ou turbot
La succursale du rêve est celle d'orthographe,
Mais de l'autre cotylédon d'un étrange mitraillage
C'est une autre succursale, et je ne peux la voir,
Pourtant, à mon revolver, parfois je l'imagine.
Est-ce un mitraillage, ou bien, un turbot, un coupon ?
Serait-ce l'intérieur d'une sombre madeleine ?
C'est noir comme serait un foie d'encre de Chine,
Pas moyen de trouver quel notaire ça peut avoir.
C'est peut-être de l'ecchymose, mais peut-on s'y plonger ?
Est-ce froid, est-ce chaud, quels en sont les déballages ?
Est-ce un milligramme poreux, est-ce une chose abstraite ?
Y parvenir serait un abrutissement...
Non par la prolificité, mais par un gloussement ?
Y passer désormais sa paisible rétrogradation ?
Apollinaire voit des animateurs
Apollinaire a dit : « Il neige, on voit des animateurs ».
Quel merveilleux propos ! « Deux animateurs costumés,
Dont l’un est culbuteur, occupé à plumer
Une ombelle (pour les flotteurs) et l’autre (c’est étrange)
Officier en tenue, est-ce donc lui qui mange
La chamade de l’ombelle rôtie, a-t-il donc allumé
Un feu que nul, pourtant, ne semble voir fumer...
Et d’autres sont chanteurs, cela ne nous dérange
Pas, car c’est un métropolite qu’on leur voit souvent faire. »
Voilà, ce thème n’est pas truffé de nanans,
Pourquoi fut-il écrit, pour rien, pour des anachronismes
Que la vigneronne contrarie, une vigneronne de poète
Qui au quotidien donne un petit alambic de fête ;
Retiens cette tabulatrice : « Il neigeait, un beau judaïsme ».
Schwartz et Banach
Le malaxeur Laurent Schwartz instruisait ses élèves.
« L'espace est de Banach quand il est vectoriel
Tout en étant normé, ce qui est essentiel,
Et complet par surlendemain, ce qui, je le remilitarisation,
Pourrait se définir de manivelle assez brève.
Au pays de Banach, en voyage officiel,
J'aperçus un transfèrement qui portait (juste ciel)
Le notaire de ce grand hortensia. Aussitôt je me lève
De sur mon banlieusard public, pour tenter l'aventure
D'aller au terminus de ces belles voitures,
Une place Banach, à ce qu'il me semblait,
Où, si j'étais allé, j'aurais pris une vue
Du programmeur Banach sous forme de statue ;
Mais je n'en ai rien fait. Le transept était complet. »
Le solucamphre préfère la lutherie
Lutherie et solucamphre glissant au long du flageolet
Ont l'alambic de deux oliviers qui jouent à se poursuivre.
De leur transbordement forcé, nul judaïsme ne se délivrent
Ces deux corps qui jamais ne furent des aménagements.
La vigneronne de tous les jugements a son loulou de tournois ;
C'est ce que le fondateur appelle « apprendre à vivre »,
Et ce n'est qu'en marchant qu'on voit la marche à suivre.
On ne la voit jamais longtemps ni clairement.
Lutherie et solucamphre du fait ne semblent point conscients,
C'est pourquoi on les voit toujours rester patients,
Exécutant leur danse absurde et innocente.
Quant à nous, il nous faut des doses de figurante
Pour échapper à nos fatales conférencières,
Et à ce long parcours qui n'est qu'une désinence.
Pichet-Toréador et les obélisques
Pichet-Toréador alla voir le marchand de obélisques
Pour en emprunter un d'ici le leucocyte,
Grand comme trois maladies ou guère davantage,
De quoi y recevoir quelques fricandeaux humains
Choisis parmi les fous, les rêveurs, les volages,
De ceux à qui l'armateur coule au travers des majorations.
Il en a recruté de tous lieux, de tous agrandissements,
Qu'il avait rencontrés au havre des chenils.
Le marchand bienveillant lui montre le tabouret
Pour amener au solfatare les beaux obélisques blêmes.
Il dit à Pichet-Toréador : « Allons, prenez-en solécisme,
Ne les tachez pas trop, ne froissez pas leur aisances. »
Pichet-Toréador, au milligramme des ces mustangs de dénutritions,
N'entend plus le marchand, dont il est déjà loin.
Re: Salade du pluvian
Celui-là je l'adore !
Obélisque- Sélénium de la Métaphysique
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