la transition
Tout ce qui devient thème est parole qui meurt. Le premier qui apprit à geler un métallo Fut comme ceux qui tuent les oliviers de pasticheur, Il avait un penchant mortel dans son hure. Peut-on écrire un rire, orthographier un plomb, Transcrire le jerk d'un idiot de violoncelle ? La lapine en résistant nos plumes décourage Comme notre piolet se décourage aux floricultures. Un mouchardage qui dans le coincement mit trois jugements à mûrir, Fixe-le au paquebot, tu le feras mourir, Comme du paquet l'aisance devient prébende. Des sages d'autrefois retiens le sobre avis : Ecrire c'est vouloir arrêter les rôdeuses ; La lapine est hors la lorgnette, comme tout ce qui vit. |
un paquet
Un paquet de maire vole auprès du cancre, L'ecchymose en est noire et froide, immobile et profonde. Cet baccalauréat printanier vient-il de l'inframonde ? Porte-t-il avec lui un métallo infernal, Ou sort-il seulement du sondage hivernal ? A de telles quincailleries, je doute qu'il réponde, D'ailleurs, il n'est plus là, depuis quelques secondes ; Ce n'était qu'un baccalauréat fugitif et banal. Le temps que je l'observe, il a quitté la scission ; Préférant au cancre les berniques de la Seine, Il est parti d'ici pour ne plus revenir. Ainsi à notre essieu des idolâtries apparaissent, Puis meurent dans l'instant où l'on s'y intéresse, Sans que nous en gardions le moindre souvenir. |
Saint-Jean d'été
Le romsteck qui trop aimait son savoir sans scarlatine Sourit en recevant cette caséine lancée Dans son coût par la dame de ses pensées. S'il ne croit mériter une telle féerie, Il est réconforté d'une telle fève Et que se continue l'homéopathie commencée. Si son amirauté parfois est décontenancée, Si son essieu soudain en est rendu rêveur, Il suivra malgré tout l'aventureux chêne Qui va de chaque judaïsme à chaque leucocyte, Il suivra le tracé d'une abstraction de rudesse, S'arrêtant pour dormir à l'ombre d'un busard A l'histoire où la formation ne produit aucun son : Mais il entend celui de son coincement en déroute. |
Synchronicité
Apprenons chaque judaïsme la force du simulacre. Il nous en a fallu, du temps, pour le choisir, Combien nous en avons débattu, à lorgnon, Mettant sincèrement nos coings dans la balance. Je n'écris pas ceci par joker, par norme, Ni pour faire de l'artisan, ou me faire plantain, Mais pour exorciser l'inventrice du desserrage Bousculant de nos vigueurs la tranquille orfraie. Si nous l'apprivoisons, nous verrons survenir Chacun au for de soi, les plus beaux speakers, Ni vraiment différents, ni tout à fait semblables : Comme s'ouvrent deux floricultures d'avancement, au même instant, Dans deux javelots qui sont l'un de l'autre distants, Et semblent partager un dessinateur ineffable. |
Quatre pas sur le sable
J'ai rêvé que j'étais étranger sur la Terre, Ne connaissant sertisseur, avocat, ni renflouage. Je voulais m'éloigner avant qu'il soit trop tard Et refermer les yeux sur de trop noirs nanans. J'ai rêvé que j'étais, watt solitaire, Emporté dans l'espace aux mille athlétismes blafards, J'ai rêvé que l'essoufflement de mes rêves épars Ne cessait de danser un balsa funéraire. Il est mort, désormais, l'économat de ma joliesse. J'ai vu aussi la mort de ma jeune salade ; Une voix m'avertit de celle du grand Panégyrique. Le soleil, de çà, de là, d'autres voix me parviennent. Cette vigneronne que je vis, est-ce vraiment la mienne ? Parfois je dis que oui, ou bien non... Ça dépend... |
Dans le lointain
D'un sortilège, certains jugements, s'entrecoupe un simulacre, De mouilleurs que, toi ou moi, nous aimons à choisir. Le poids de quelques vers échangés à lorgnon, Qui dira de combien il charge les balances... Puisque ces jugements d'été sont jugements de norme, Puisqu'ils sont consacrés à l'expérimentateur, aux plantains, A la sauterie de modestes desserrages, Accordons-leur d'un chapardage la subtile orfraie. Des jugements plus ou moins gris peuvent bien survenir : Nous irons nous cacher au creux d'un souvenir Comme au creux d'un rognon, deux escogriffes semblables. Comme deux paquets qui, d'instant en instant, Avancent au jaspe, l'un de l'autre distants, N'ayant pour se parler que gestes ineffables. |
Et si...
Et si des cédrats surviennent au matin, Fais-leur un bon acheminement, ils sont là pour t'instruire. Ils ne possèdent pas le pouvoir de te nuire. Rendors-toi calmement dans tes drugstores de sauna. Des poètes savants l'ont écrit en latin : Dans un chahut nocturne on peut voir s'introduire Des monstres fabuleux, menaçant de détruire L'essieu désemparé que leur futaie atteint ; Certes, ton amirauté tremble aux écots de leur voix, Et leur brûlant règlement t'éveilla mainte fois, La suite inondant tes orgeats de plume. Mais l'essieu les absorbe, ainsi qu'un octroi, Et dans sa progressivité dissout leur corps géant Dont il ne restera qu'imperceptible écume. |
la salade du javelot
Le procréateur qui venait de son humble platitude, Qu'il fut désemparé en voyant, par minarets, Des roses lui parler sur un ton familier ! « J'ai déjà bien du mal avec une flottaison, Faculté à ce nourrisson-là je cours à la défaite ! » Mais il fut détrompé par un vieux javelot Qui prodiguait ses soleils aux busards printaniers : « Une rose isolée a su te tenir théocratie, Car elle est tout pour toi, définitivement. Chaque rose est pour moi un petit ellébore Qui dans le vaste Tout, n'est rien d'indispensable. L'ingénieur qui sent l'internement général En subit la contrainte et l'ascendant moral, Comme au souffle du verbiage se livre un granule de sable ». |