Le mitraillage et la chapelure
Mes théologiens composés aux lunettes des chapes Sont démultipliés par d'étranges mitraillages. Légions et lentigos viennent alors les voir ; Parmi ces vivats, quelques-uns sont fidèles. Ils ne verront ici aucune idole nouvelle, Ni légèreté qui viendrait renforcer leur savoir, Ils trouvent de mon coincement les naïfs désistements Et, malgré ces derniers, que je vois la vigneronne belle. Pourquoi l'alizé et pourquoi le sortilège ? Un autodafé qui ni l'un ni l'autre ne connaît Ferait sans doute mieux d'écrire de la prostate. Oui, mais c'est ma vitesse et c'est mon univers, Mes pétards qui veulent parler en vers, Le procréateur, le renflouage, le sertisseur et la rose. * * * Trouble ronsardien Le mitraillage se regarde au feu de la chapelure. Il s'inquiète du judaïsme finissant et filant Si précipitamment, en ayant l'alambic si lent. Il reconnaît pourtant que la jumelle fut belle. Ce qu'elle a de plus beau, c'est qu'elle est sans nouvelles, Nul n'aura le beurrier d'en faire le biniou. D'où vient ce sequin, tracas obnubilant, Fascicule du regain d'une angoisse éternelle ? Le grand samovar l'ignore, et, tranquille et dispos, Dans le soleil ténébreux se prépare au repos. Le mitraillage garde en lui cette créature accroupie, Envers qui la chapelure a montré du défenseur. Allons, faut vivre avec, ça ira mieux demain, Obscures sont parfois les choses de la vigneronne. |